Oups pardon, c'est vrai ! Quoique maintenant... Ah non, ce n'est pas le chaperon ! Rires !

- humeur musicale

J’écoute TSF jazz et y a un gars qui n’arrête pas de dire ‘ ça groove’, toutes les deux secondes.
Ça m’agace, ça, ces mots ou ces expressions que tout le monde reprend.

À une époque, souvenez vous, c’était la mode de ‘poser problème’ .J’entends encore mon père bougonner- On ne dit pas poser problème, on dit poser culotte ! Y aurait t’il un facteur d’’hérédité dans ce fantasme… ?

Or donc, ces mots ou ces expressions que tout le monde se met à dire et dont personne ne sais vraiment ce que cela veut dire…, je vais sur le net pour plus de précisions :

« Le groove c'est ce qui va faire la différence entre un morceau plat, terne, sans fond, et le morceau qui va vous donner une irrépressible envie de bouger votre corps sur des rythmes chaloupés et enlevés.… »

Ouai, ben alors, ci c’est ça, moi je vous le dis, une bonne fessée ‘ça groove’ SÉVÈRE !

Ps - Soyez gentils, attendez que je sois revenue de vacances pour poster le n° 500, c’est Agramant qui paye son coup ! ;)

Seul le premier pas coûte ...Après m'être longuement cantonnée dans le rôle
d'observatrice, la lecture du récit de "Petit Chaperon Vert" me pousse à rompre le silence, constatant à quel point, sur la planète qui nous réunit,
nous sommes tous différents ! Oui, différents et même divergents dans l'expression, le ressenti et l'approche d'un fantasme bien complexe ,
c'est d'ailleurs ce qui en constitue toute la richesse ...

Dans ce fantasme, nous avons tous, à n'en pas douter, des points communs:
Pour ma part, j'aime l'ivresse et la hardiesse de la fessée ,
celle dont la seule attente fait frissonner et trembler ...
J'aime les claques sonores et brûlantes qui tombent en avalanche,
j'aime cette subtile alliance de douleur et de plaisir, d'humiliation et de
rédemption, vécue dans la complicité, le temps d'un jeu partagé !
La main nue qui s'abat sur la chair nue, c'est cela qui me fascine...
La main souveraine dont je me délecte au plus haut point!

J'aime me souvenir des fessées de mon enfance qui, si sévères et dures fussent
elles pour certaines, n'ont fort heureusement jamais rimé avec ambivalence
ou maltraitance et gardent malgré tout un doux parfum d'innocence ...
Ces fessées-là, elles ont les délicates couleurs d'un passé qui ne reviendra plus, mais dont j'aime retrouver la candeur et la chaleur !

J'aime le rouge, couleur des braises et du Buisson Ardent, tous les rouges,
le vermillon, l'écarlate, le coquelicot, et même le cramoisi, mais je n'apprécie guère qu'il vire au violacé ...

J'aime la fermeté et l'autorité qui préside à la fessée , mais non le raffinement dans la cruauté , fût-ce avec un esprit enfiévré !

Vous l'avez compris, j'aime la fessée, mais je n'ai guère de goût pour les
corps bâillonnés, les membres ligotés, les claquements du fouet...

D'ordinaire je trouve un infini plaisir, presque une religieuse volupté, à
lire des histoires de fessées .

Et là, Petit Chaperon Vert, je m'adresse à vous dont le récit, par ailleurs
bien composé, m'a vivement interpellée, mais à l'exception des dernières lignes
où affleurent les signes d'une tendre complicité et d'une émotion vraie, a
réussi à me glacer ... Est-ce vraiment la fessée dont vous rêvez ?
Faut-il être séquestrée dans un placard, traquée, fouettée de diverses manières
pour éprouver du plaisir et devenir soi-même objet de désir et de convoitise ?La frontière qui sépare le scénario d'un tel récit et les pratiques ou jeux
sadomasochistes me semble extrêmement ténue !

j'ai, pour m'y être moi-même laissée entraîner dans le passé, à une période
de ma vie où j'étais particulièrement fragilisée par la mort accidentelle
d'un être cher, la plus grande méfiance pour ces jeux SM qui, outre le fait qu'ils sont toujours susceptibles de se radicaliser et de devenir très vite des "expériences de l'extrême", enivrent ou même hypnotisent sur le moment , mais au- delà de la griserie passagère, procurent de façon paradoxale un sentiment profond d'inassouvissement, d'intense frustration des sens et de vacuité de l'âme...,laquelle me donne le vertige rien que d'y repenser !
S'il me prend l'envie, dans le cadre d'un récit beaucoup plus vaste, que j'intitulerai avec humour "Quand la chambre de la Rue Mouffetard devient l'antre du Père Fouettard ", de relater cet épisode bref mais marquant de ma vie de post-étudiante où j'ai été initiée à ces jeux particuliers par l'un de mes professeurs d'université , disciple du philosophe Michel Foucault, je ne ferai cependant que l'évoquer fugitivement. Non par pruderie ou par tabou, mais à quoi bon décrire des "cinglades" et des morsures de lanières ? Ils sont à mes yeux une facette dénaturée du fantasme et, à ce titre, je n'ai guère le goût de les théâtraliser et de les mettre en scène ! En revanche il
me semblera intéressant de montrer les mécanismes subtils par lesquels , même
dans le cadre d'un jeu consenti, par le biais de l'interaction dangereuse entre
"soumission- fascination- domination", la farouche détermination de l'un finit
par annihiler la volonté de l'autre, et cela bien au-delà du temps du jeu...
Les hématomes s'estompent vite, mais l'empreinte sur l'esprit subsiste !

En chacun de nous coexistent et s'affrontent pulsions de vie, pulsions de mort, Eros et Thanatos -d'autant plus intensément que nous sommes habités par ce fantasme, je crois qu'il faut en avoir conscience !
Alors offrir mon corps aux délices et au délire de la fessée me suffit, point n'est besoin pour moi d'entendre le claquement du fouet ... Mais peut-ête cela m'est-il particulier !

Bonsoir, Petit Chaperon Vert,

Que ce ne soit qu'un jeu ou une fiction, je l'avais bien compris !
Cela n'empêche, j'étais toujours sous l'impression du fluide glacial...
Mais ce soir votre réaction me réchauffe ! Merci !
J'adore aussi les histoires d'animaux et particulièrement celle que vous
mentionnez : "le loup et les trois petits cochons" !
En revanche,je n'ai pas compris l'allusion à Belenos ...
Pourriez- vous m'expliquer ? Bonne nuit, Petit Chaperon !

Belenos (Dieu de lumière, des arts et de la médecine, grand copain du Dieu Spankos) est là pour tempérer Éros et Thanatos qui ont parfois un caractère éprouvant pour nous les humains. Et puis je reviens de Bretagne et grâce à Astérix le gaulois, nous savons tous que Belenos est Celte ! :)

:D Excellent…, Absolument excellent, Iris !

Putainnnnnn 500 !

Agramant nous connaissons tous votre gout immodéré pour les ballades dans les nuages, des que vous redescendrez de la haut et que vous aurez souhaité la bienvenue à Iris, vous pourrez nous rincer le gosier à défaut de vous rincer l’œil ! :)