Pour revenir à ce que vous disiez, Chaperon, je pense que le spectacle des fessées auxquelles certains d'entre nous ont peut-être assisté dans leur enfance - et vous ne les supportiez pas, j'ai bien compris - a peut-être (probablement ?) joué un rôle dans le dévelopmment ultérieur du fantasme. Recevoir la fessée devant toute la classe était certes choquant (et j'y suis passé !), mais voir les copains la recevoir l'était peut-être davantage, en terme d'impact sur notre univers intérieur. Et je ne parle pas des fessées "privées" de copains, données par tel ou tel parent à la maison, déculottées le plus souvent, dont personnellement j'ai été témoin à deux reprises. C'était insupportable et les souvenirs ont été gravés profondément en nous.
Pour passer à du plus ludique, je suis personnellement volontaire pour participer au jeu suggéré par Archibald. Il faudrait peut-être réfléchir encore un peu aux règles, au scénario, au décor (virtuel),etc..non ? Archibald pourrait-il se charger d'être le maître du jeu afin d'éviter toute dispersion ?

Réponse à Jacques:
S'il y a des réponses positives à ma proposition (ce que la réponse de Petit Chaperon Vert laisse mal augurer...) le seul "maître du jeu" possible serait Agramant. Il faut bien entendu réfléchir aux détails de mise en oeuvre. J'ai évidemment quelques idées sur ce sujet mais je laisse les un(e)s et les autres s'exprimer. Une fessée s'apprécie d'autant plus qu'elle est mise en scène. Point de fessée bâclée, ce serait se comporter en jean-foutre!
Réponse à Petit Chaperon Vert:
A mon sens, l'alternative est la suivante: soit on continue dans le style:
Lui: "Petit Chaperon Vert", vous méritez une fessée...
Elle: Oh mon dieu! quel grand coquin vous faites, j'en suis toute émoustillée, ne me dites plus des choses pareilles...
etc.etc.
Soit on donne corps à nos rêves.
Une fessée, soit elle est fantasmée et il y a sur ce sujet une excellente littérature (cf. "Les Orties Blanches" notamment, Mac Orlan demeurant selon moi un des maîtres incontesté du genre, mais il y a aussi Serguine et d'autres), soit vous prenez le risque de vous retrouver pour de bon les fesses à l'air devant une assemblée passionnée par l'événement... (petite assemblée, rassurez-vous, je ne vise pas la place de la Concorde!)
Pour moi, la seconde hypothèse est incontestablement infiniment plus émouvante que la première. C'est un vrai choix à faire. Qu'en pensez-vous?
Mais merci en tout cas pour la référence à "Tonton Georges" qui a, lui aussi, mis la fessée en chanson!

"le seul "maître du jeu" possible serait Agramant."

Je joue alors!(rire)
Lilou

"Mais vous sentiriez vous *réellement* capable d'assumer d'être déculottée et fessée en public comme le propose Archibald, même si c'est un public "averti" ?"

Honnetement?... Je sais pas, meme si celà fait partie d'un de mes plus grands fantasmes.

Passer du fantasme de recevoir une fessée déculottée en public à la réalité :

Oui très certainement, mais pas du jour au lendemain comme celà.

D'abord m'y praparer et apprendre à bien connaitre la personne qui me donnerait cette fessée devant des inconnus.

Bisous,
Lilou

En clair, Archibald, soit je joue pour de vrai, soit je suis priée d’aller bouquiner dans ma chambre ! :D - Au passage, si vous avez une liste de lecture, je suis preneuse, j’ai un petit faible pour l’Anthologie de la fessée et l’Éloge de la fessée, j’exclus bien sur les histoires du site, totalement hors concours… :)

« C'est un vrai choix à faire. Qu'en pensez-vous? »

Bien sur que ‘c’est un vrai choix’.
Bien sur que ‘la seconde hypothèse est incontestablement infiniment plus émouvante que la première’.
Et, oui Archibald, j’avoue que je trouve votre idée de jeu follement trippante. Comptez sur moi, je vais la tordre l’essorer et exprimer la toute dernière goutte de son suc dans mes rêves, car je doute sincèrement de mon désir de me faire fesser ‘en public’ et ne me moquerai pas de vous en m’engageant à la légère.
Le désir ne se laisse pas facilement décrypter. Il faut parfois qu’il revienne à la charge pour qu’on le reconnaisse. Alors vient le temps de l’assumer ce qui est comme vous le dites beaucoup plus émouvant que de rester la tête dans ses rêves et le nez dans ses bouquins. Croyez-moi, je ne suis pas une adepte des regrets.

En attendant, j’espère que le scenario du jeu se montera, après tout, même si il n’y a pas beaucoup de participants qui se pressent actuellement au portillon, point n’est besoin d’espérer pour entreprendre et blablabla… Qui sait si à mesure de l’affinement du montage, il ne se dégagera pas quelque chose de plus réalisable pour un plus grand nombre d’entre nous. Et puis je suis curieuse de connaître vos ‘quelques idées sur le sujet’, à vrai dire… !

Ps – Épatants vos dialogues, je les resservirai ! :D

"Par ailleurs, il faudrait que cette fessée soit bi-directionnelle (homme-femme, femme-homme), il ne s'agirait pas simplement de fesser nos deux amies mais aussi d'être fessés par elles, si elles le voulaient bien. Je dis cela car j'aime autant donner que recevoir...."

Donner, recevoir : Partager est un double bonheur et j'Aime, tout simplement.

Lilou

Bon. Ça bouge et, évidemment, j’aime bien cela.
Quelques correctifs cependant.
Le thème de la fessée en public est ce qui provoque le plus grand nombre de réactions. En même temps que cela me paraît normal, je trouve cependant que si j’ai « balancé » ce thème sur le blog, c’est que je pense que cette fessée publique est la manière finalement la moins ambiguë d’aborder « pour de vrai » le sujet qui nous intéresse. En effet, autant il me paraît possible (je ne dis pas facile, je dis possible) d’inventer un scénario au terme duquel on pourrait parvenir à ce qui ressemblerait à une représentation fortement théâtralisée, autant il me paraît difficile qu’un homme et une femme qui ne se connaissent pas se retrouvent seul à seule autour d’une fessée. Quant à la nécessité exprimée de faire préalablement connaissance, formule qui ne peut que conduire à une sorte d’amitié érotisée, cette manière, pour séduisante qu’elle soit, me semble comporter des risques sinon de dérapage (nous savons tout de même nous tenir !) du moins de flou relationnel qui n’entre pas a priori dans nos règles de jeu. Bref, tout en admettant que la fessée publique constitue une vraie gageure, elle me paraît à tout prendre plus claire que la fessée privée.
Que la fessée privée entre inconnus bien entendu car s’agissant d’un couple constitué, et je suis dans cette hypothèse d’accord avec Agramant, la difficulté s’inverse : la fessée privée est alors infiniment plus banale que la fessée publique.
Cette mise au point faite, le sentiment exprimé par Lilou est que, dans le cadre d’une fessée publique, elle voudrait connaître son « fesseur » auparavant. J’abonde alors dans son sens en lui confirmant qu’à tout prendre, il vaut mieux que tout le monde se connaisse a minima, au moins suffisamment pour être certain qu’il n’y a pas de gougnafier au sein du groupe.
Faisons dans l’aristocratie fesseuse et bannissons résolument les malotrus.
Tout cela n’est pas facile à exprimer et je voudrais bien que Lilou et Petit Chaperon Vert me donnent leur sentiment féminin là-dessus.
Non, Petit Chaperon Vert, je ne vous place nullement devant le choix de vous faire fesser ou d’aller bouquiner: je n’ai rien, mais alors rien du tout, d’un ayatollah, et vous ferez c’est une évidence, ce que bon vous semblera.
Il me semble simplement que, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, l’aboutissement est le passage à l’acte, et je propose simplement un expédient – que l’on prend ou qu’on laisse - pour y parvenir.
Quand au « désir qui ne se laisse pas facilement décrypter », j’ai tenté, dans un récit, de l’évoquer…
À suivre ?
PS pour Agramant : je crois bien avoir trouvé le récit…
PPS pour Petit Chaperon Vert : pas une seule défaillance orthographique dans votre dernière contribution…vous m’en voyez, pour le coup, vraiment désolé !
PPPS pour Jacques : je ne saisis pas trop bien le concept de « fessée virtuelle »