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petit canaillou avatar plus
10486 - 17/03/2014 11:43:00 modifié le 17/03/2014 11:56:48

Bonjour Mirabelle et heureux de te revoir parmi nous.

Je vois que durant le weekend le débat a été fort intéressant.

Je souscris entièrement aux pots et affirmations des différents intervenants.
J'entends le terme de "victime" comme le décrit Agramant c'est à dire "victime consentante".


Et il m'apparaît évident que pour parvenir au lâcher prise il faut vraiment que ce soit établi entre les protagonistes une relation de grande confiance .
lors de ma rencontre avec Mirabelle il m'a fallu beaucoup de temps pour y parvenir en partie.
Mais je garde de cette unique rencontre un très bon souvenir.

Iris avatar plus
10487 - 17/03/2014 23:58:48 modifié le 18/03/2014 02:00:33

Que de points abordés d'un seul coup et de développements propices à une réflexion sur lesquels on aura sûrement l'occasion de revenir progressivement au fil de nos échanges !

Merci, Mirabelle, pour ta contribution et ce que tu exprimes sur ton expérience BDSM ainsi que sur l'évolution de ton fantasme. L'essentiel, c'est que le désir semble ne pas t'avoir quittée !
Et puis il est intéressant de constater que, même si on a éprouvé de l'intérêt à explorer d'autres domaines du fantasme, en fin de compte pour différentes raisons et grâce au recul que donne l'expérience, comme l'exprime Ellie, on est plutôt enclins à revenir à ses premières amours...

Pour ce soir voudrais seulement rebondir sur ce qui était dit à propos de la difficulté inhérente au lâcher prise soulignée avec justesse par Mirabelle.
Il y a bien sûr un certain nombre de paramètres propres à chacun qui peuvent l'expliquer et qui effectivement ne tiennent pas nécessairement au manque de confiance dans le partenaire surtout quand ce n'est pas la première rencontre ( car alors on se connaît assez pour que soit bannie toute "mauvaise peur" ) mais qui sont liées pour moi bien davantage à des pensées parasites qui font irruption dans la tête et peuvent tant soit peu amoindrir la décontraction ou la sûreté de soi ...
Ce peut être l'attention aux signaux donnés par son propre corps. Une prise de conscience qu'on n'est pas tout à fait au top de sa forme et surtout - éclair de cruelle lucidité - qu'on n'est plus tout à fait la même qu'on a été, je veux dire que la partie de soi-même pleinement exposée est avec les années moins jolie qu'elle fut, moins vitaminée, moins musclée, moins ceci moins cela, bref moins propice à offrir du plaisir aux yeux .. C'est un frein qui peut certes être débloqué selon le degré de connivence et d'affection entre les deux protagonistes, néanmoins ce facteur existe ( au moins chez moi, je l'avoue ) . Bon, voilà qui est amplement suffisant pour la confession de ce jour !

Et puis le fait d'avoir planifié les choses à l'avance n'est pas forcément un avantage. L'un des candidats de la célèbre émission télévisée "the voice", que par curiosité je suivais pour la première fois l'autre soir , disait : "le jour J, quand on se produit sur scène, il y a parfois plus de stress que de plaisir". Je lui emprunte volontiers sa formule car il peut survenir la même chose pour la fessée si on en a trop programmé le scénario à l'avance ... C'est la raison pour laquelle je préfère en ce qui me concerne rester résolument moi-même et ne pas me glisser dans un rôle précis, si ce n'est dans celui de l'enfant que je fus et qui continue malgré tout de m'habiter...

Peut-être étonnerai-je en disant que, sous tel ou tel bon prétexte, une bonne petite fessée infligée "vite fait bien fait" qui survient telle une averse drue et inopinée sous un ciel d'été est de nature à engendrer chez moi un émoi plus profond et donc se prête davantage au lâcher prise qu'un scénario longuement préparé et un cérémonial fortement ritualisé... Quand je dis "vite fait bien fait", pas de méprise, je ne veux pas dire " fessée expédiée", j'aime le travail soigné , ça peut même être très intense tout en ayant le mérite de l'imprévu et de la spontanéité. Encore faut-il que les circonstances s'y prêtent...

Enfin si l'abdication et de la désappropriation de soi sous le feu de la fessée sont des éléments essentiels à la jouissance, le lâcher-prise total ne se résume pas seulement à cela.
"L'extase", si elle doit se produire, est le fruit d'une osmose qui de mon point de vue n'est accessible que dans l'expérience privilégiée de l'amour et du fantasme réunis . C'est en tout cas celle que j'ai faite lors de ma toute première fessée avec celui qui tint alors tous les rôles, devenant tout à la fois l'initiateur, l'amant, le père que j'avais perdu, le frère que je n'avais jamais eu... ( cf. sujet d'Ellie dans le forum "A la une, à la deux, à la trois" ).

mikesp avatar plus
10488 - 18/03/2014 10:19:22 modifié le 18/03/2014 10:22:10

AÏE ! Comme Iris dans ses réflexions a le don de mettre le doigt où ça fait mal(elle y met de temps en temps la main mais ça, c'est une autre histoire). Aveux courageux et je ne peux laisser cette amie seule, je me range à petits pas à ses côtés.

"Des pensés parasites" Celles là qui fait que nous doutons que notre image offre un plaisir visuelle au partenaire. terrible et même davantage que le souvenir d'un physique plus avenant qui nous hante encore alors que le temps a fait oeuvre. Je n'ai jamais été très entreprenant et je le suis encore moins maintenant parce que je me sais une silhouette grossière.
Solidaire avec une sœur de fantasme et bien d'autres, parce qu'en quelques lignes elle vient de me donner un peu de courage.

De me répéter qu'il faut être philosophe et que le temps passe pour tout le monde ne suffit pas. pourtant je ne refuse pas ce déroulement et l'usure qui l'accompagne ; ce que je refuse c'est de ne plus pouvoir offrir l'agréable aux yeux d'éventuels partenaires.
Paradoxalement, à l'inverse, je n'en fait pas cas, la beauté d'un corps et de sa paire de fesses n'est qu'un habillage, de plus très subjectif puisqu'il est différent selon les pupilles. L'important étant l’intensité et le cœur qu'on met à être complice. Oui mais voilà, les autres ce n'est pas moi et mon regard sur moi même est affreusement pointilleux et incorruptible.
Je le reconnais, moi qui avais beaucoup joué, aujourd'hui cette "pensé parasite" me bloque. C'est con, bête, idiot... Tout ce que vous voulez mais c'est un fait.

Ce n'est pas irréversible, il y a par moment des situations et des partenaires qui me font oublier et c'est sans doute ce qui m'invite à poursuivre. D'ailleurs en passant, je leur dois plus que des merci, elles et ils se reconnaîtrons.

Bon voilà.... Il est 11 heures du matin et j'ai besoin d'un bon verre de whisky avant de poursuivre.

En ce qui concerne le jeu, je suis d'accord avec Dame Iris. La création d'une ambiance, d'un univers ou d'une atmosphère propice dans un jeu n'est pas l'écriture rigoureuse d'un scénario avec toutes les répliques apprises sur le bout des doigts. Je pense qu'à partir du moment où les préférences sont connues, elles servent de base et ensuite à chacune et chacun de tenir et d’interpréter pour que le déroulement soit un pur moment d'imagination, de bonheur et de plaisir. Chacune et chacun, comme le souligne Mirabelle et Dame Iris, se fond dans un personnage propre qui va engendrer des émotions. Des fantômes amis de ce qu'on à désiré, perdu, adoré etc. Nous sommes tous des enfants qui jouent encore aux Cowboys et aux Indiens, aux gendarmes et aux voleurs.

Ellie C. avatar plus
10489 - 18/03/2014 16:07:13

Et aux trois p'tit cochons !

On a tous des trucs qui nous plaisent que très moyennement sur notre physique et quand en plus on peut être comparé à des beaucoup plus jeunes, c'est carrément un truc à s'enfuir en envoyant tout valdinguer (mé non je ne suis pas impulsive). Je dis ça, alors que le physique de mes amants n'a jamais été l'indicateur du plaisir qu'ils pouvaient m'offrir ni d'une osmose possible. Et j'adore cette idée ! Very Exiting !

Oui bon revenons à nos mouton'sss. J'ai une super astuce, Mesdames et Messieurs les puniculs - Un attrape "idées parasites empêcheuses de lâché prise" :
Les mots doux à l'égo pour envelopper celui qui se dévoile !

Mirabelle avatar plus
10490 - 19/03/2014 09:25:20

Le physique est pour moi un frein en début de rencontre. Et d'ailleurs c'est une question que je soulève bien souvent. Et les réponses qu'ils m'ont été régulièrement faites se résument en "toutes les femmes sont belles, avec leurs formes et leurs rondeurs". Et preuve à l'appui (oui je suis comme Saint Thomas, je ne crois que ce que je vois), je n'ai vu chez mes partenaires aucune réticence, bien au contraire. ça rassure énormément. Dès lors cette étape de passée, je ne me soucie plus guère de mon physique, du fait qu'il m'a acceptée comme je suis. Le jeu peut alors se faire.

Parfois, il faut malgré tout préparer le jeu. Par exemple, un scénario scolaire ne peut pas se dérouler sans qu'il y ait le moindre lien avec l'école. Il faut donc prévoir un minimum : l'exercice qu'on va donner à faire, le niveau en fonction du partenaire et de sa recherche (plus ou moins difficile pour qu'il y ait forcément punition après), le lieu de manière à l'aider à se projeter dans son rôle et les accessoires dont je vais avoir besoin pour mener à bien le jeu. Tout ceci ne peut être improvisé au risque de passer à côté du fantasme. Toutefois, je ne fixe que les grandes lignes. Le bureau pour qu'il fasse l'exercice, le lieu où je vais le punir, la tenue qu'il va devoir porter (si tel est son fantasme) et les contraintes de temps (heure du rendez-vous, ou du cours, etc.). Après durant le jeu, tout sera improvisé, car il est évident que le partenaire va chercher à vivre son fantasme. Les phrases toutes faites ne sont en fait qu'un lancement du jeu et de la répartie. Ensuite, c'est le jeu et les envies du moment qui vont guider nos pas.

En dehors de ses jeux "fantasmes" précis, j'adore lorsqu'avec mon partenaire on décide d'une fessée en tout lieu et toute situation. Cela signifie que je peux recevoir la fessée ou simplement des claques n'importe où. Et là c'est grandiose, surtout lorsque des parfaits inconnus s'invitent à notre jeu. Par exemple, avec un partenaire fesseur nous avions décidé d'une séance fessée en forêt. Un parcours peu fréquenté mais avec le risque de rencontre possible. Il m'a fessée à plusieurs reprises avant de décider que mon pantalon et ma culotte était vraiment en trop. Il m'a donc demandé de les ôter et bien sûr il les a gardé. Alors qu'il m'administrait une nouvelle fessée, un cycliste est arrivé. Et vu qu'on bloquait le passage a du s'arrêter. Impossible de me cacher, si ce n'est tiré mon haut aussi bas que possible. Je ne sais qui était le plus gênée. Le plaisir était bien au rendez-vous. Si c'était à refaire ... je le referai sans hésiter.

mikesp avatar plus
10491 - 19/03/2014 10:53:22

Parait même qu'il y a dans certaines régions montagneuses, un lieu très touristique, des marchandes qui n'hésiteraient pas à donner un coup de main.

Enfin c'est ce qu'on raconte, bien entendu tout cela est une légende pour attirer les touristes.

petit canaillou avatar plus
10492 - 19/03/2014 11:44:05

Ou les maux doux à l'égo?

Pour ma part je suis arrivé à lâcher prise avec une fesseuse que je commençais à bien connaître.

Mais ça n'est pas chose aisée la première fois.

Titi avatar plus
10493 - 19/03/2014 12:05:06

moi quand je tiens une fesseuse, je ne peux me résoudre à lâcher prise, je la tiens , je la garde!
non mais!

petit canaillou avatar plus
10494 - 19/03/2014 12:28:14

Comme je te comprends Titi.

C'est une denrée très rare qu'il faut choyer comme un joyau!

mikesp avatar plus
10495 - 19/03/2014 14:25:28

ÉGOÏSTE !

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