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petit canaillou avatar plus
10474 - 14/03/2014 06:46:44

Oui James il serait temps
Sauf que la prétendue pensée unique n'était qu'un vue de son esprit aveuglé!

mikesp avatar plus
10475 - 14/03/2014 16:18:15

La pensée unique ne le devient que quand on l'impose, il ne faut pas confondre avec débat d'idées.

Mirabelle avatar plus
10476 - 14/03/2014 17:40:38 modifié le 14/03/2014 22:07:21

Chère Iris, je me permets de répondre à ta question qui m'a forcément interpellée.

En tant que pratiquante des deux méthodes BDSM et D/s, j'ai eu un petit souci durant une année complète. Le doute sur ce qu'on veut ou pas faire, ce que l'on croit bien ou pas.
Une relation BDSM entraîne des règles relationnelles qu'il est parfois difficile de vivre. J'ai été trop souvent trahit par la notion d' "exclusivité" où l'on exigeait de moi un seul maître et lui agissait librement avec d'autres personnes, jusqu'au refus des jeux. Cela m'a fait réfléchir à ce qu'on appelle "l'objet" de la relation. Et j'ai ressenti en effet ce côté : "quand l'objet ne nous amuse plus on le jette". C'est là que j'ai percuté et j'ai tout arrêté. Que l'on m'emmène à partager un plaisir commun (et il y en a de bons dans le BDSM) n'empêche pas l'équilibre entre les deux. La soumise a le droit d'être aussi libre de choisir avec qui elle veut jouer et changer à sa guise si bon lui semble.

Côté douleur ? c'est la même chose que dans la D/s. On définit ensemble les degrés de la douleur. Parfois on a besoin de piquant que ce soit psychologique via l'humiliation ou physique par des jeux plus poussés et différents aussi. Les partenaires s'adaptent en fonction du désir. Rien n'est imposé sans l'accord préalable des deux acteurs. Faut pas oublier que le maître ou la maitresse s'expose aussi par le fait qu'elle peut grièvement blesser la partenaire. Ils se doivent un contrôle constant et une très bonne connaissance de la pratique.

Cette expérience bien enrichissante, me permet aujourd'hui de choisir une voie plus proche de mes plaisirs. Et c'est tout naturellement que je reviens à ma première décision : être une simple receveuse de fessées forcément méritée. Mais ce choix n'a rien à voir avec l'intensité de la fessée, juste le fait que la relation peut être moins contraignante. Et je ne souhaite pas non plus un quelconque suivi pour ces mêmes raisons. Juste un partenaire sur qui compter lorsque l'envie se fait sentir.

Heureuse de vous retrouver à tous.
Mirabelle

Ellie C. avatar plus
10478 - 14/03/2014 18:26:51 modifié le 14/03/2014 18:28:38

Quel plaisir de te revoir Mirabelle !

C'est passionnant tout de même vous êtes plusieurs, donc, à avoir été voir plus loin, par envie ou par occasion du moment et puis être revenus vers "vos premiers amours", si je simplifie.
Je trouve que c'est bien d'oser cette sorte de voyage initiatique quand on en a la curiosité. Reviendrons nous tous ? Surement, oui ; Peut être, non.

L'important comme tu dis Mirabelle c'est d'avoir le droit de choisir et de ne pas oublier de le prendre...

Mirabelle avatar plus
10479 - 14/03/2014 18:54:30

c'est pas toujours évident. On n'a pas toujours toutes les informations pour faire un choix bien réfléchit. Alors tester, n'est pas une mauvaise idée, quitte à faire demi-tour à l'issue.

Agramant avatar plus
10481 - 14/03/2014 23:14:44 modifié le 14/03/2014 23:17:33

Heureux de te revoir Mirabelle !

James, je ne comprend rien à vos histoires de "pensée unique" ou je ne sais quelles autres fadaises, mais je n'aime pas votre ton ni cette manière de procéder par allusions incomplètes et ambigües, et j'aime encore moins ces attaques pleines de fiel contre des personnes que tout le monde ici apprécie et qui, elles, exposent clairement et argumentent leurs positions.

Alors je suis allé ressortir le sécateur du placard, car si je n'ai rien contre les débats contradictoires -au contraire- j'entend qu'ils soient ici menés avec courtoisie, dignité et dans le respect d'autrui.

J'aimerai ne plus avoir à le répéter...

Mirabelle avatar plus
10482 - 15/03/2014 10:30:41

Je remonte doucement la conversion. Voici une autre question bien intéressante : Ma question s'adresse aux "victimes" de ce site : arrivez vous en général à ce "lâcher prise" complet, ou une part de votre esprit reste-t-elle toujours au aguets pour s'assurer que le jeu reste dans les clous ?

"Victimes", tu veux dire dans le sens où la personne ne peut plus y échapper ?

J'avoue que c'est vraiment la situation que j'affectionne le plus. Pouvoir durant la fessée assumer mes actes et ses conséquences. Mais aller jusqu'au lâcher-prise ? j'y suis jamais arrivée et j'en ai reçu des fessées. ^^

Je pense que ce qui est sujet à freiner le nirvana de la fessée, c'est d'abord le contrôle pour ma propre protection vis-à-vis d'un fesseur que je rencontre pour la première fois. En général, je préfère rester malgré tout vigilante, on ne sait jamais. Ensuite il y a effectivement quelque chose qui me freinait, quoi ? c'est assez difficile à décrire. Je me demande si c'est pas simplement la peur même de ne plus pouvoir contrôler. Tout ce que je fais est minutieusement réfléchie et j'essaie toujours d'anticiper.
Ce qui pouvait m'aider un peu, ce sont les prémices à la fessée. J'ai remarqué que j'étais plus sensible à un sermon suivi d'une fessée, que d'aller directement à la fessée. Est-ce que ça nous amène à ce "lâcher-prise", à cette innocence ? possible, mais ça n'a pas toujours fonctionné non plus. Peut être le manque de crédibilité ? ou la trop forte présence du "jeu de rôle" un certain manque de réalisme peut être.

J'ai testé, mais cette fois en tant que fesseuse l'impact d'un rôle bien plus affirmé. Et cela semble avoir un impact important. Mais c'est très énergivore aussi. J'étais cassée après la fessée, même si j'avais pris un immense plaisir avec mon fessée (que j'ai beaucoup cajolé après d'ailleurs ^^)

Ce qui est rassurant dans tout ça, c'est que j'ai encore une longue route devant moi. ^^

Agramant avatar plus
10483 - 15/03/2014 10:46:02 modifié le 15/03/2014 10:47:29

"Victimes", tu veux dire dans le sens où la personne ne peut plus y échapper ?

Euh non, "victime" est pour moi le terme générique pour désigner celle (ou celui) qui reçoit la fessée. L'équivalent de "soumis(e)" en BDSM, quoi...

Je comprend bien qu'on reste vigilante avec un fesseur nouveau ou que l'on connait peu (surtout s'il y a clairement des voies ou l'on ne veut aller sous aucun prétexte), mais je pensais qu'avec un partenaire que tu connaissais bien, et surtout dans un contexte BDSM, le "lâcher prise" arriverait plus naturellement...

Mais effectivement c'est assez sympathique de se dire qu'on a encore plein de choses à découvrir ! ;)

Mirabelle avatar plus
10484 - 15/03/2014 13:14:56

J'ai eu des partenaires avec une totale confiance. C'est pour ça que ça me donne à réfléchir. Si cela avait été aussi influent, j'aurai du sans problème lâché-prise et c'était pas le cas. Et je n'avais aucune crainte avec eux. Je savais qu'ils respecteraient les règles et ils l'ont toujours fait.

Soit on poussait l'intensité et je craquais dans la douleur à demander le stop, donc j'ai pas atteint le plaisir du lâcher prise, soit je contrôlais tout, bien malgré moi. D'où ma réaction, c'est autre chose qui peut nous y amener. Mais quoi ? je ne sais pas.

Je ne désespère pas du tout de le découvrir. Et je veux croire y arriver un jour. Ce doit être un sentiment tellement merveilleux.

mikesp avatar plus
10485 - 15/03/2014 20:46:30

le fameux lâché-prise. le moment où tout bascule, où la raison n'a plus pied, où on doute même d'être soi.
Probablement l'instant qui engendre le plus d'émotions souvent contradictoires que notre esprit ne peut plus ranger convenablement sur les bonnes étagères. pas vraiment un marasme mais un coup de vent qui comme celui d'automne balaye les feuilles et les mélange.

Oui un espace propice à tout dans un rien, mais c'est bien dans ce temps sans mesure que le plaisir peut aussi exploser.
Oui quelque chose d'incomparable, une jouissance pleine !

Evidemment ce lâché-prise ne vient pas aussi facilement qu'on le prononce ou qu'on l'écrit, du moins dans mon cas....
Comme le dit Mirabelle, à qui je fais un grand coucou, le lâché-prise est extrêmement rare dans une première rencontre, je pourrais dire aussi "inexistant", mais ce n'est pas parce que cela ne m'est jamais arrivé sur une première rencontre que c'est une généralité.
Pour atteindre ce sublime moment où on se remet entièrement à l'autre, où la seule pensé est de mériter et complètement consentant de la justesse de la sanction administrée, il faut un cheminement frôlant la perfection. Pourtant cette "perfection" ne correspond à aucun réel critère, elle dépend de trop de paramètres qui sont différents suivant les protagonistes et le moment.
J'en connais quelques ingrédients essentiels mais cela ne suffit pas, les inconnus sont nombreux dans la composition de la potion. C'est sans doute d'ailleurs la raison que ce divin moment est un présent aléatoire.

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