mikesp 10412 - 31/01/2014 16:00:21 Le fait y chisme ! Tiens oui bonne idée ça ! Bien le bonjour Canaillou (au passage)
Agramant 10413 - 1/02/2014 14:30:02 Un des grands plaisirs de ce fantasme pour la "victime" est -à mon sens- le "lâcher prise" : pendant le temps du jeu (ou de la séance pour ceux qui trouvent le mot "jeu" trop light) vous n'avez plus voix au chapitre, vous ne décidez plus, vous ne contrôlez plus, vos n'avez plus qu'à obéir et à subir... Bien sur pour en arriver la, il faut avoir une parfaite confiance en son fesseur... Ma question s'adresse aux "victimes" de ce site : arrivez vous en général à ce "lâcher prise" complet, ou une part de votre esprit reste-t-elle toujours au aguets pour s'assurer que le jeu reste dans les clous ?
mikesp 10414 - 2/02/2014 11:13:19 modifié le 2/02/2014 11:15:27 "Victimes de ce site" Ha, ha, ha, ha ! C'est trop fort ! Comment peut-on être victime quand on est consentant ? reste néanmoins que la question posée est très intéressante ; notre webmaster nous gâte. Pour y répondre, on ne peut que parler à titre personnel car chacune et chacun ont des façons bien différentes de vivre le fantasme de la fessée. Comme le souligne Mister Agramant, la confiance entre la fesseuse, le fesseur et la fessée ou le fessé est une condition incontournable. Pourtant cette confiance ne peut être totale car tous autant que nous sommes nous avons une part de déséquilibre due à l'excitation qui peut parfois nous pousser à mordre la ligne. Justement, pour ma part, je pense que cette inconnue qui peut ou ne pas se produire est un ingrédient autant angoissant qu'excitant. Mais revenons à la question en commençant par le début. Pour moi il est évident que le lâcher prise est l'aboutissement magique et merveilleux d'un jeu fessée. Seulement pour y parvenir ce n'est pas simple. En premier il faut une complicité signée par l'accord bilatéral sur le contenu du jeu. Ensuite il faut de part et d'autre de la crédibilité, mais avant tout, comme la fesseuse ou le fesseur ont le rôle dominant, c'est à eux que revient de créer l'ambiance et de s'imposer. Prendre l'ascendant sur la ou le fessé est le meilleur chemin pour arriver au "lâcher prise". Je reconnais que ce n'est pas toujours évident et qu'il faut également de la part de la ou du fessé de ne pas être rebelle à l'excès au risque de lasser la fesseuse ou le fesseur. Avoir autorité sur la ou le puni est la pierre angulaire du "Lâcher prise" et si ce fantastique phénomène me prend, je ne me pose plus vraiment la question que le jeu reste dans les clous, sauf s'il y a abus ce qui, quand on est avec un partenaire responsable, est très rare. Une fois que je suis sous l'emprise totale de celle ou celui qui puni, je suis et je goûte au meilleur. Un meilleur paradoxal puisque la douleur infligée est logiquement contraire au plaisir ; pourtant elle va engendrer de fortes émotions qui vont justement me conduire à la félicité. Etrange alchimie, mais il n'est pour moi rien au dessus que de se sentir vulnérable et réellement méritant d'un châtiment même si ce n'est qu'un jeu. Un jeu ? pas si sûr quand on est dans le lâcher prise, car, à ce moment là on ne jette plus les dés pour faire avancer son petit cheval. Il n'y a plus de jeu mais une seconde réalité dont on ne peut définir le temps ni l'espace. Le lâcher prise me fait prendre conscience d'une punition justifiée par le seul jugement de la ou du fesseur que je dois assumer. Injuste ou pas, ce n'est plus la question, la soumission à l'administration d'une fessée l'emporte sur tout le reste. Un consentement certes, mais si la ou le fesseur fait ce qu'il faut, le consentement n'aura plus droit au chapitre au moment du lâcher prise. Cet abandon à la sanction est puissamment excitant et permet d'en accepter plus que les limites qu'on se donne. C'est abominablement et divinement jouissif.
Ellie C. 10415 - 2/02/2014 15:33:26 modifié le 2/02/2014 21:46:56 "Arrivez vous en général à ce "lâcher prise" complet, ou une part de votre esprit reste-t-elle toujours au aguets pour s'assurer que le jeu reste dans les clous ?" Je reprends exactement la jolie question d'Agramant... Esprit est tu là ? Ou esprit est tu divisés par la volonté de respecter un cadre déterminé ? Est ce bien cela la question ? :) Je sais que particulièrement sur une première rencontre mon esprit est plus aux aguets dès que l'on frôle certaines limites établies ou certaines limites du supportable. Disons même que mon esprit s'évade du jeu et s'en va jouer les observateurs alors que deux secondes auparavant, il disparaissait sous la couche de mes émotions et de mon entière soumission parce que d'office je pars sur un postulat de confiance*. Ce n'est pas pour rien que je ne suis pas attirée par le one shot. Quelqu'un ne devient véritablement mon partenaire que quand je suis une poupée entre ses mains. * Je précise que je ne joue pas avec tous les gens qui m'écrivent. Et que pour certains, il a suffit d'un mot, j'allais presque dire d'un geste, pour que les petites lumières rouges s'allument et que ce postulat ne puisse jamais s'appliquer.
Titi 10416 - 2/02/2014 16:31:18 modifié le 2/02/2014 19:20:54 "arrivez vous en général à ce "lâcher prise" complet, ou une part de votre esprit reste-t-elle toujours au aguets pour s'assurer que le jeu reste dans les clous ?" Comme dans tout jeu complice, le lâcher prise est un état qui s’acquière avec la confiance. C’est une alchimie (donc une transformation) qui s’opère entre les protagonistes dans l’évolution de leurs rapports et qui apparait avec la spontanéité de l’intuition. En ce sens c’est un processus évolutif qui peut être lent ou rapide, selon l’étincelle sacrée qui envoute l’un et l’autre à un moment donné et qui vous conduit à cette extase décrite plus haut par notre ami Mike. Dans la provocation nait le germe de la réponse. Osera t-on, dès lors, braver ce geste ferme et assuré au risque d’ouvrir la boite de Pandore ? Je dois avouer qu’il me faut être prêt à se découvrir soi-même sans craindre le regard de l’autre. La fessée voluptueuse n’est elle pas la sublime réalisation dans l’art de chatouiller des limites intimes ? Mais quel que soit le franchissement de la ligne, il subsiste toujours un je ne sais quoi au fond de moi qui « surveille » la conformité du dépassement. C'est peut être ce regard "d'observateur " dont nous fait aussi part Ellie ...
mistinguette 10417 - 2/02/2014 23:22:27 "arrivez vous en général à ce "lâcher prise" complet, ou une part de votre esprit reste-t-elle toujours au aguets pour s'assurer que le jeu reste dans les clous ?" Pour ma part, je ne lâche pas facilement/souvent (et ceci n'est pas une question de confiance, plus une question d'état d'esprit), mais quand je lâche, je lâche vraiment ! J'ai le cerveau anesthésié, plus aucun esprit d'analyse, je suis complètement shootée aux endorphines... abandonnée... sage... immobile... silencieuse... C'est délicieux, et on pourrait faire de moi ce qu'on veut :) Bon, je renchérirais bien sur ce qu'à écrit Mike mais il est tard, alors je ferme ! Bonne nuit everybody !
Iris 10418 - 3/02/2014 01:07:01 modifié le 3/02/2014 05:44:24 Oh le lâcher prise total ...Une fort belle chose infiniment libératrice qui peut amener jusqu'aux larmes et à laquelle je ne suis parvenue de manière imprévisible et à mon insu que dans les moments les plus marquants et les plus intenses de ma vie avec ce fantasme. Ce qui ne signifie pas que les autres fois l'expérience ait été infructueuse, simplement moins intense car peut-être étais-je davantage sur le qui-vive et, pour reprendre l'expression d'Agramant, involontairement aux aguets des signaux envoyés par mon propre corps devenu plus fragile. La première chose que je puis en dire c'est que cette plénitude qui naît de l'abandon total de sa personne ne résulte pas selon moi exclusivement de la confiance physique et morale que l'on a dans son "mentor", même si celle-ci est de toute première importante, mais d'un moment de parfaite osmose et d'une compréhension de ce qu'on attend l'un de l'autre parfois bien au-delà des mots, qui engendre la certitude qu'on n'a plus rien à craindre, même si tout n'est pas programmé à l'avance et si on se trouve entraînée sur d'autres rails que ceux qu'on imaginait juste auparavant... De par mon expérience toute féminine je dirais que le lâcher prise ne survient que lorsque je sens ma propre fragilité et vulnérabilité confrontée à une autorité qui se manifeste tout autrement que par le seul fait d'infliger de la douleur. D'un côté un subtil cocktail de sévérité et de douceur, de farouche détermination et de patience, de fermeté et d'attention, de l'autre un maelstrom de sensations intenses, voire de sentiments contradictoires qui s'enchevêtrent pour amener à la félicité... Me sentir toute petite, totalement désarmée mais abandonnée sans calcul et sans mesure à la main souveraine dont je porte en moi le désir brûlant, voilà ce qu'est pour moi le lâcher prise. Des moments précieux et rares mais vécus avec beaucoup d'intensité.
Ellie C. 10419 - 3/02/2014 08:53:35 modifié le 3/02/2014 09:00:44 "un subtil cocktail de sévérité et de douceur, de farouche détermination et de patience, de fermeté et d'attention..." Rien que de croiser quelqu'un qui m'envoyait ces signaux et je n'avais plus qu'à me carapater en vitesse si je ne voulais pas être prise comme un lapin dans un phare. Je sais depuis toute jeune que j'ai cette "faiblesse" en moi et comme dit Miss : "on pourrait faire de moi ce qu'on veut...." Ce qui peut être, aussi, assez dangereux pour soi même.
Délichieuse 10420 - 7/02/2014 07:52:28 Il parrait que sur l'site rose je n'participe pas assez. J'ai donc promis à ma Tatie de sans tarder y repassé. Me revoilà et j'lis tous ses posts sur la fessée. Puis j'm'interrons, une chose vient d'me bouleverser: On parle en fait presque toujours du même versant, sans rendre hommage à l'autre côté c'est embêtant... Voilà c'est tout, je voulais juste le souligner. Je reviendrai plus tard répondre aux sujets postés ! Je vous laisse quand même avec un ptit souvenir, Quoi que... carrément hors sujet ! Ca va sans dire Un certain jour d´incertitude, je suis allée voir mon fesseur.. Prête pour l´grand saut et l´inquiétude, j'espère trouver l'bonheur ! C´est mon cœur qui frappe quand je sonne à la porte, je me sens tout gamin.. Quand il m´ouvre, me regarde, me sourit puis m´escorte me montre le chemin. Il prend son pied en prenant ma main, ses mains tenant mes doigts sont balaises. [...] Il est adroit, j´ai deux mains gauches, c´est maintenant mon malaise. Il a la main forte, il a la main ferme, il a la mainmise.. Moi faut que je sorte, je veux revenir demain, mes deux mains sont prises... Sa main est agile et ça m´indispose que sa main tripote Car sa main est curieuse et sa main est fouineuse et ça m´insupporte Mais ça m´intéresse quand sa main se calme car sa main est belle Oui sa main est douce et sa main est chaude et ça m´interpelle... (euh.... j'finirai plus tard ! Faut que j'y retourne là :-P )