Agramant 772 - 16/09/2010 05:42:01 Iris, chère fleur de nuit... Vous n'avez pas vu, j'avais précisé "humour" hein ? C'était juste le plaisir de vous titiller un peu ! Si je voulais pousser le jeu de "l'avocat du diable" jusqu'au bout, je dirai que le fait que le sexe soit vu ou entre aperçu lors d'une fessée participe grandement à la honte et à l'humiliation de la victime -et donc à l'effet dissuasif ou punitif- puisqu'elle se voit contrainte à montrer ce que la pudeur et l'éducation lui ont conditionné à tenir caché... Bien évidemment, au premier degré je trouve comme vous ce texte inacceptable s'il devait être réellement pris au pied de la lettre. Je suis quasiment persuadé qu'il ne s'agit que d'un délire fantasmatique, et la... je n'ai rien contre, je le trouve même assez bon, très évocateur, en tout cas... Je le pense d'autant plus qu'il me semble avoir déjà lu, il y a un bon moment (je devais avoir une vingtaine d'année) un texte pas totalement identique mais étrangement semblable dans une revue érotique du type "union" ou quelque chose de ce genre... Voila pour "l'air de déjà vu" qui semble tant vous intriguer. Quand au fait que l'auteur soit un homme et non une femme... la franchement je n'en sais rien ! La façon d'écrire, le choix des mots, le fait que, malgré son "filles ou garçon" du début, la suite ne concerne que des filles fessées, tout cela me fait penser à un homme plutôt qu'à une femme, mais c'est pure conjecture de ma part...
petit chaperon vert 773 - 16/09/2010 09:30:16 Mais qu’est ce que je pouvais bien faire à vingt ans, au lieu de lire Union… ? Heureusement il y a quelques mois, pour parfaire mon éducation, Monsieur, qui connaît certains de mes petits penchants, a rapporté à la maison, tout rigolard, un de ces journaux avec une histoire de fessée en gros titre sur la couverture… D’ailleurs, je viens d’aller fouiller sous mon lit - « ma bibliothèque horizontale » - eeeeeeeeet, je ne l’ai pas trouvé…! Les enfants auraient ils découvert ma super bonne cachette ?
774 - 16/09/2010 17:46:09 C'est l'heure. Mon coeur se décroche. Mes genoux tremblent et mon ventre se tord littéralement d'angoisse. Tandis que mes camarades sortent joyeusement de la classe pour rentrer chez elles je traîne pour réunir mes affaires avant d'aller rejoindre le bureau de la Directrice. Celles de mes camarades qui savent me jettent des regards fuyants, compatissants ou effrayés. La prof, elle, a un petit sourire ironique. Ô comme je la déteste ! Je remonte lentement les couloirs qui mènent à l'anti-chambre de la Directrice, croisant les dernières retardataires qui sortent. Je donnerai n'importe quoi pour être a leur place. Je met un temps infini a franchir les derniers mètres. Je sais ce qui m'attend. Cette fois ci je ne m'en tirerai pas avec un sermon... Me voici devant la porte. Une envie folle de prendre mes jambes à mon cou me saisit. Mais ce serait pire je le sais. Réunissant tout mon courage, je pousse la porte pour rentrer dans l'antichambre ou officie Mlle Drouet la secrétaire de la Directrice. C'est une vieille fille sèche et méchante qui ressemble comme une soeur jumelle à sa patronne... - Ah mademoiselle, nous sommes bien aise de vous voir enfin ! Asseyez-vous et attendez votre tour... Sans dire un mot je vais m'assoir sur le banc, à coté de mes camarades d'infortune. Elles sont deux, pas de ma classe mais je les connais de vue, et je comprend aux échos qui traversent la porte du bureau de la Directrice qu'une troisième est actuellement sur le grill. Pour l'instant, sans distinguer les paroles, il ne s'agit visiblement que d'un de ses longs et ennuyeux sermons... Une tradition jamais explicitée mais connue de tous, veut que la Directrice traite les élèves par gravité croissante de leur cas, et donc de facto, par sévérité croissante. De ce fait, nous écoutons toutes les trois avec angoisse, sachant que ça ne pourra qu'être pire pour nous. Après un silence, la porte du bureau s'ouvre et sort une fille de ma classe encore tremblante mais visiblement soulagée. Tandis qu'elle quitte l'antichambre sans demander son reste, nous nous regardons mutuellement, prise du fol espoir qu'il en sera de même pour nous. Qui sera la suivante ? La directrice rentre et fait signe à ma voisine de venir. Je vois la porte se refermer sur les mollets que je devine tremblants de ma camarade. De nouveau, sans qu'on puisse distinguer les paroles, on entend la voix courroucée de la Directrice, et par intervalles celle geignarde de notre camarade qui essaye visiblement sans succès de plaider sa cause. Le ton de la directrice monte, puis on entend un bruit de chaise qui ce déplace, une supplication et enfin le bruit que nous redoutions tant : le claquement clair d'une claque. Ca ressemble à une gifle, mais ça n'en est pas : on de donne pas dix, quinze, vingt gifles à la suite, ça n'existe pas ! Très vite, au dessus du bruit clair et régulier des claques qui doivent s'abattre sur son malheureux verso, on entend les supplications puis les pleurs de notre infortunée camarade. Ma voisine tremble comme une feuille, elle a l'air d'avoir encore plus peur que moi, je ne croyais pas cela possible ! La fessée semble ne jamais devoir se finir, je me bouche les oreilles pour ne plus entendre les plaintes de plus en plus déchirante de la suppliciée... A un soudain raidissement de ma voisine je comprend que c'est enfin fini. En effet on n'entend plus que les sanglots et hoquets de notre camarade qui je le suppose doit se relever et remettre un peu d'ordre dans sa tenue. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvre enfin et la malheureuse sort, le visage ruisselant de larmes, se frottant les fesses à travers sa jupe de collégienne... Et tandis qu'elle s'éclipse dans le couloir, j'entend le pas de la Directrice qui revient. A qui le tour cette fois ? C'est l'autre voisine ! Je suis à la fois soulagée et terrorisée. Ca veut dire que c'est moi qui vais prendre la fessée la plus terrible ! Mais sur l'instant, viscéralement dans ma chair, soulagée quand même, même si c'est idiot. Elle, est terrorisée, tétanisée. Quand la Directrice impatientée lui saisit le bras pour qu'elle la suive dans le bureau, au lieu de se lever, elle se recroqueville un peu plus sur le banc en poussant un couinement désespéré... Au lieu de houspiller ma camarade comme je m'y attendais, la Directrice a un bref sourire et fait signe à sa secrétaire de venir l'aider. Celle-ci se précipite servilement avec son mauvais sourire. Elles saisissent la malheureuse chacune par une épaule, la soulèvent avec une poigne que je ne leur soupçonnais pas et l'entrainent vers le bureau. Il me vient l'image fugitive des premières chrétiennes trainées vers les lions aux jeux du cirque Romain. Me voila seule dans l'antichambre, grelottant de peur. Ma malheureuse camarade ne doit pas y mettre du sien car j'entend des éclats de voix furieux de la Directrice et quelques instant plus tard la porte se rouvre sur la secrétaire qui va droit à un placard, en tire un énorme martinet noir, et retourne dans le bureau avec une joie mauvaise dans les yeux. Le martinet ! Mon coeur défaille... Des bruits terribles courent sur cet instrument barbare. Il se chuchote que la victime est mise entièrement nue pour le recevoir à toute volée sur le dos, les fesses et les cuisses... La secrétaire n'a que repoussé la porte (je suis sure qu'elle l'a fait exprès) et j'entend, distinctement cette fois, ma camarade protester, supplier, se débattre... puis la voix sèche de la directrice lui intimer l'ordre de cesser de résister (à quoi ?) ou sinon elle appellera le jardinier. La perspective de ce colosse prognathe et velu mettant la main sur elle la calme instantanément car on n'entend plus que sanglots et hoquets... Puis, tout d'un coup, le bruit mat du martinet entant en action, immédiatement suivi d'un hurlement strident qui me vrille les oreilles. Aux bruits indistincts qui suivent, je devine que la secrétaire maintiens la victime expiatrice tandis que la Directrice officie. Avec régularité, j'entend le bruit terrible des lanières s'abattant sur les chairs suppliciées et la malheureuse hurler sans discontinuer... Au bout d'un temps qui me parait infini le martinet se tait enfin. Les cris de la victime ne sont plus qu'un gémissement continu et indistinct. Je réalise que maintenant ça va être mon tour ! J'entend un bruit de pas se rapprocher, la porte s'ouvrir... Mon coeur s'arrête, l'émotion est trop forte, je fais pipi dans ma culotte... Et je me réveille, dans mon lit, trempée de sueur et d'autres choses, à coté de mon Monsieur qui dort paisiblement ! Tout cela n'était qu'un rêve, alimenté par le souvenir lointain (et très embelli) de ma grand-mère qui me racontais quand j'étais petite fille comment de son temps cela se passait à l'école... Je réveille mon Monsieur qui n'y comprend rien sinon que j'ai furieusement besoin de lui et, sans se faire trop prier, me fait délicieusement l'amour... Gwenaëlle
petit chaperon vert 775 - 16/09/2010 20:52:58 Ouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuf... Aaah ben je suis bien soulagée pour toi, dis donc... Non mais ça se fait pas de foutre la trouille au gens, comme ça là, juste avant qu'ils ayent se coucher. Peut être bien qu'on va tous faire de supers rêves, cette nuit... ! Merci Gwenaëlle ;)
Bulle 776 - 16/09/2010 21:26:13 houu, très bien écrit! on ne pouvait pas ne pas le vivre avec toi. Merci!
Élorie 777 - 16/09/2010 21:52:15 Bravo Gwenaelle J'ai adoré! J'en ai eu la chair de poule! Une fin heureuse en plus... Merveilleux! Agramant, cher webmestre, il faudrait l'inclure dans la liste des récits.
Agramant 778 - 17/09/2010 08:02:28 Mes compliments, Gwenaëlle, moi aussi, j'ai adoré ! M'autoriseriez-vous, comme le suggère Elorie, à le placer dans les récits contribués du site ?
Lilou 779 - 17/09/2010 16:51:10 Délicieux Récit, Gwenaëlle, plein de suspens jusqu'à la fin et très bien écrit. Merci! Un bisou de ma ville rose, à Toutes et à Tous :-*
780 - 17/09/2010 17:30:07 Merci beaucoup, je suis heureuse que ce petit récit vous ai plu ! Quand à le mettre sur le site, ce serait un plaisir et un honneur pour moi Agramant ! Je n'oublie pas que c'est grâce à votre site et ses récits que j'ai pu enfin vivre ce fantasme si fort et si prégnant et je suis très heureuse d'y participer... Gwenaëlle
IRIS 781 - 19/09/2010 20:25:35 modifié le 20/09/2010 03:53:50 Et vive les grands-mères dont les poignants récits d'une autre époque contribuent encore aujourd'hui à nourrir notre imaginaire et même notre fantasme ! Merci Gwenaelle, au mois d'août vous nous aviez fait rêver en évoquant de façon si suggestive la fessée du crépuscule sous les dunes et, cette fois, vous nous faites trembler autant que vibrer... A Agramant, continuez de nous titiller souvent et, pour notre grand plaisir, de vous faire l'avocat du diable...! Au fait, en ce qui me concerne, faut-il que je passe bientôt à con-fesse car je n'ai pas tout avoué ..., par exemple, cette fessée que je redoutais tant de mon institutrice, quelques années plus tard je rêvais secrètement qu'elle me soit infligée par Monsieur le Curé ...! Et le pire, c'est que j'en ai longtemps, longtemps rêvé, mais j' vous dis pas la suite...! A Bibi Fricotin, vous ne seriez pas plutôt Gaston La gaffe... ? A Jacques, réaction à retardement, je l'avoue...Vous avez dit : "des fesses bien galbées" ...Est-ce à dire que seules celles des bébés ont le droit d'être dodues et pas les nôtres ? Si je comprends bien, interdit le reste de tarte tatin qu'on avale gloutonnement au petit- déjeuner, mais aussi le baba au rhum surmonté d'une montagne de crème chantilly ou ... les profiteroles au chocolat auxquelles on ne peut pas résister è l'heure de midi, la barbe à papa qu'on partage avec les enfants à la sortie de l'école et...le tube de lait concentré sucré sur lequel on se rue fébrilement au milieu de la nuit ... Mon Dieu, mon Dieu, non seulement Tu nous as fait des fesses, mais Tu nous laisses sans-cesse succomber à la tentation...! Cri du coeur...