Fantasmes trash

En me reportant au lien indiqué par notre webmaster à la page précédente /risques.php), je me disais qu'inviter une personne à jouer à domicile et se retrouver face à un gang de cambrioleurs, malfaiteurs, imposteurs, comme le relate le double témoignage, ça doit être un mauvais moment à passer, enfin on peut rationnellement le penser... A moins qu'on ne soit habité par des fantasmes trashs, un mot encore inconnu de moi jusqu'à ces derniers temps mais que j'ai découvert tout récemment sur la blogosphère et que je suis toute fière d'étrenner ici .... Auquel cas le scénario pourrait ne pas être dénué d’une certaine saveur et même s'avérer une véritable aubaine !
"Détroussée et fouettée par des gangsters", déjà voilà un titre qui a franchement de la gueule et qui fait flash. De quoi faire grimper plus d'un aux rideaux !
Sous forme très raccourcie, version Iris, ça pourrait donner ceci :

L'homme qui prétendait pouvoir devenir mon partenaire de jeu est arrivé en début de soirée affichant un large et benoît sourire, à tel point que j'me suis dit :"l'a pas l'air bien méchant celui-là, sait-il au moins fesser ? !" C'est vrai qu'on n'avait pas tellement pris le temps de causer avant la rencontre et que je m'étais dit "au diable les palabres, si tu veux t'en prendre une, cette fois faut foncer !". Et puis entre les fesseurs qui arborent d’emblée un air méchant mais qui sont gentils et ceux qui ont l’air benoîtement gentils mais qui sont méchants on finit par s’y perdre !
Après quelques paroles banales échangées et un premier, puis deuxième verre de whisky , boisson que je n'affectionne guère mais que par mimétisme je me suis laissée aller à boire, voilà que, prétextant la peur d’un PV en raison de sa voiture mal garée, le monsieur est redescendu, laissant la porte entrebâillée avant de resurgir très vite et cette fois, ô stupeur, escorté de trois individus cagoulés qui se sont littéralement rués sur moi, ne me laissant ni le temps ni la possibilité d'exprimer mon effroi, bâillonnée que je fus, chevilles et poignets solidement ligotés par des sangles avant d'être traînée par deux des malfaiteurs dans mon dressing, une sorte de cagibi de 2,5 mètres carrés sans fenêtre - moment où j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter. Encore heureux qu’ils n' aient pas eu connaissance de l’existence de ma cave , sinon je me serais retrouvée – ô horreur - au royaume des araignées !
Tout est allé très vite ensuite : tandis que je gisais sur la moquette du cagibi, la tête calée contre l'aspirateur, cela dans un état second qui me permettait tout juste de percevoir un étrange bruit de papiers froissés associé au vacarme de placards et tiroirs qui se vidaient. Bizarrement la seule pensée précise dont je me souvienne, c'est "mes cahiers à fantasmes, mon Dieu, pourvu qu'ils ne soient pas embarqués !", oui mes carnets fétiches où j'ai consigné depuis tant d’années tout ce qui a trait à notre petit penchant secret. Conscients que le temps leur était compté les vauriens se sont alors livrés en un temps record à une véritable razzia... Pas très érogène tout ça, penserez-vous, c’est vrai !

Mais c'est précisément au moment où je l'attendais le moins que les choses sérieuses et pimentées ont commencé car, au terme de leur pillage, quels ne furent pas ma stupéfaction, mon effarement, mon soulagement aussi de voir revenir vers moi celui que je prenais pour un débonnaire.
"Tu voulais être fouettée,eh bien tu vas l'être !" s'est-il exclamé de façon narquoise tout en relevant sèchement ma jupe tandis que mes jambes encore ligotées ne me permettaient pas même de manifester ma panique et mon tressaillement intérieur, "Alors la poupée, tu vas nous prêter tes fesses" a renchéri le second en ricanant de façon sardonique "et puis «t'as pas intérêt à couiner sinon..." a ajouté le troisième d'un ton menaçant en m’ôtant le bâillon et en frôlant ma peau avec son mégot brûlant...
Et là quand on est une personne pudique se retrouver à la merci de trois vauriens les fesses à l'air, devoir ramper et goûter à quatre pattes la badine et la ceinture à clous, eh bien c'est effrayant, culpabilisant et en même temps bougrement jouissif et excitant.

Ce qui s'est passé après ? Ne me le demandez pas, la pudeur m'interdirait de vous le dire et de toutes façons dans le tourbillon de jouissance et d'effroi mêlés dans lequel je me trouvais j'ai lâché prise, j'ai perdu pied !

Vous n'en croyez pas un traître mot ? Eh bien vous avez entièrement raison... brrr... A la trashitude je ne suis pas encore rompue ! C'est seulement qu'à force d'aller fouiner chez les voisins qui vous en bouchent un coin avec leurs fantasmes trashs sans cesse mis à l'honneur et vraiment dans l'air du temps, voilà que mon imaginaire commence à me jouer des tours... Le vilain !
La prochaine fois, je vous le promets, ce sera franchement plus soft, du style "Titi au pain sec", "Micky fait des siennes" ou "Face au martinet Choupinet finit par céder" ou encore "Papi sévit"... Scénario plus court et plus radical encore !

a ajouté le troisième d'un ton menaçant en m’ôtant le bâillon et en frôlant ma peau avec son mégot brûlant...



C'est bien la preuve que fumer est dangereux pour la santé.

Et nous attendons l'épisode "Mistinguette au coin" promis depuis longtemps...

Ahahaha ! Merci Iris pour ce délicieux moment d'action ébouriffant et étant donné l'heure de ton post (faudra demander à Délie pour traficoter la pendule , mais là c'est troooooooop tard ! ), tu vas devoir assumer splendidement et ça je sais que "you can do it !"

So long petite sœur fleur ! faut que j'aille chez le voisin Zzzzz

"Ta conclusion, ça n*que tout Tatie chérie ! Tsssss" ( Mistinguette )
Les fantasmes trash sont des fantasmes de grandes personnes... Toi, bébé, retourne vite jouer dans ton bac à sable !

"Traficoter la pendule", qu'en voilà une bonne astuce à soumettre prochainement à notre petite souris si habile ! ( par exemple mettre tout le site à l'heure solaire réelle )

"Toi, bébé, retourne vite jouer dans ton bac à sable ! "

Et tu me pique pas ma pelle et mon râteau!

"Toi, bébé, retourne vite jouer dans ton bac à sable !"

Et bien dîtes moi, en voilà une injonction!
Un tel ton, dans le clavier de Dame Iris, est pour le moins inhabituel; je me demande s'il n'y aurait pas quelque usurpation d'identité numérique dans les environs...
D'autant plus que le message a été posté inhabituellement tôt. ^^

Et puis aussi:
"Face au martinet Choupinet finit par céder"

Qu'est ce que c'est encore que cette histoire? Permettez que je m'insurge!
Je ne cède pas face à un martinet, je lui coupe les lanières et basta! :-p