Je suis un peu dans le même cas, je n'ai jamais reçu de fessée, et pourtant... Mes premiers fantasmes sont peut-être un peu plus tardifs, mais toute mon enfance, j'ai été troublé par toute référence à la fessée, et même à toute forme de punition. Du coup, je serais bien curieux de savoir d'où vient ce fantasme, mais je crois qu'il n'y a jamais eu d'événement déclencheur unique. Je chercherais plutôt du côté d'un rapport étrange à l'autorité qui se concentrait le mieux dans les fantasmes de fessée.

Sinon, oui, j'attache beaucoup d'importance aux tenues, mais je ne suis pas un inconditionnel d'aucune.

Difficile de cerner la source de son attirance pour la fessée…

Pour ma part, il m’est arrivé de recevoir quelques claques plus ou moins appuyées de mes parents sur les fesses (nues ou pas) et, même si je les craignais comme la peste, je n’irais pas jusqu’à dire que ce n’est pas ça qui est à l’origine de mon fantasme. J’ai dû me remémorer et sublimer ces "scènes claquantes" au moins un millier de fois. Ces scènes-là arrivaient rarement et ne duraient que quelques secondes mais mon amour propre en prenait un tel coup que ça m’a marquée à vie. D’ailleurs, à l’instant où j’écris, je me revois âgée de… 3 ans ? - en tous cas, j’étais à peine scolarisée - perchée sur le dossier du canapé du salon à subir l’ire maternelle pour avoir brisé son vase préféré, m’être planquée derrière un meuble et avoir nié tout en bloc : "c’est pas moi ! c’est pas moi !" Ben oui, mais étant donné que papa-maman étaient en train de prendre le café sur la terrasse avec les oncles, les tantes et parrain-marraine au moment où la catastrophe est arrivée, et que je n’avais à l’époque ni frère ni sœur ni chat, dur dur d’être crédible…
Sal*prie de vase ! Y avait qu’à pas le mettre au-dessus de mon meuble à cassettes !

A part ça, dans mon école maternelle, j’ai également eu l’occasion de voir (ou de subir) des simulacres de fessées administrées par les instit’. En gros, ils coinçaient le gosse fautif sous le bras ou entre les jambes et quelques claques tombaient sur la jupe/ le pantalon, voire sur les cuisses quand elles étaient découvertes. Là encore, c’était rare, et c’est la rareté de cette punition qui la rendait si humiliante… Rien à voir avec le fait de se retrouver fesses nues devant la classe, évidemment, mais les déculottées publiques appartenaient déjà à un autre temps…
C’est dans cette école que j’ai vraiment pris conscience de ma fascination pour la fessée. Voir un copain ou une copine en subir une me fascinait complètement… j’avais les joues rouges et le cœur battant, j’avais chaud… et j’y repensais pendant des jours après. J’en étais à me demander si j’étais équilibrée, "normale" dans mon langage d'enfant.

J’ai grandi avec ce fantasme. Au primaire, je me suis faite une amie dont la famille était assez traditionnelle et chez qui cela marchait à la fessée. Et pour le coup, il s’agissait de "vraies" fessées. Sans le savoir, elle alimentait mes rêveries avec les récits qu’elle me narrait pudiquement, les joues enflammées. Je n’avais pas les moyens de vérifier si elle me disait la vérité mais pour avoir constaté sa gêne à me raconter ce qui se passait chez elle et entendu ses parents la menacer lors de vacances ensemble, je doute qu’elle m’ait menti.

A plusieurs reprises, j’ai tenté de me débarrasser de ce fantasme, de ne plus y penser, de l’oublier car j’en avais honte... en vain. Les quelques fois où j’y parvenais, il me revenait systématiquement en pleine figure à un moment ou à un autre… Un pion qui nous collait des coups de pieds aux fesses en disant regretter les anciennes méthodes, une allusion d’une prof pour qui j’étais trop dissipée, d’un moniteur à qui j’avais fait peur, la Comtesse de Ségur, Jean Jacques Rousseau…

Finalement, j’ai accepté que j’avais « ça » en moi et j’ai eu envie de savoir si j’étais la seule dans ce cas-là où s’il y en avait d’autres… En tapant le mot qui allait bien sur Google, j’ai découvert que non seulement il y en avait d’autres mais qu’en plus il y avait des gens qui se rencontraient pour ça ! Rires !

J’étais en quatrième (je vous laisse déduire l’âge que j’avais) quand j’ai découvert le site DD et Agramant (d’ailleurs je me souviens que le webmaster disait avoir la quarantaine sur sa page principale ^^) ainsi que quelques autres.

J’ai continué à grandir, à mûrir, j’ai eu d’autres préoccupations, j’ai mis tout ça entre parenthèse pendant un temps, et puis fin 2012, je suis revenue en force, j’ai réalisé mon fantasme, j’ai fait des rencontres formidables et j’en suis très heureuse.

Emouvant et à la lecture mes propres souvenirs reviennent...

Oui Mistinguette!

J'aime beaucoup ton récit.
Et j'admire que tu aies eu si tôt dans ta vie le courage et la ténacité nécessaires pour vivre tes désirs!

D'autant que tu as pris un grand plaisir à chacune de tes rencontres.

Bonjour :-))


Je sais d'où viennent mes émois pour la fessée. J'ai découvert à l'âge de 12/13 ans les mangas de mon frère. Les dessins étaient parfois un peu gores,un peu violents. je ne comprenais pas tout mais l'émotion était là. Mais comme je vivais l'interdit : fouiller dans les affaires de mon frère qui lui même avait des lectures interdites, j'ai refoulé tout ça et ce n'est que vers mes 38 ans que j'ai voulu tenter l'aventure de la fessée, d'abord au travers du site DD puis en vrai.

Merci mikesp :-)

Bienvenu parmi Nous R