Désolée pour les "gentilles bestioles", sans doutes nécessaires à l'équilibre de l'écosystème, Adrien, mais pour moi qui en éprouve de la répulsion, je dirais même une certaine phobie développée depuis l'enfance, et cela bien qu'ayant grandi à la campagne où elles sont légion, elles ne demeurent ni plus ni moins que des "indésirables" ...Alors point de scrupules excessifs quand bien même la chasse aux araignées doit passer par le manche à balai , le tisonnier, la planche à découper ou n'importe quel engin capable d'assommer !( exception faite pour les bébés-araignées dont j'ai pitié et que j'épargne en allant les porter délicatement au fond du jardin ... )

Mais mine de rien, toutes ces considérations - de la pantoufle évoquée par Gobert à l'espadrille préconisée par Mike en passant par la chasse aux araignées - m'invitent à une réflexion sur la longueur et la largeur de mon fantasme féminin dont je n'ai pas encore fini de faire le tour, oscillant sans cesse entre désir de m'exposer ou de me garder, prudence et prise de risques,
force et vulnérabilité, tendances dominantes et besoin de m'abandonner et surtout elles m'amènent à une question sur moi-même : au fond n'exercerais-je quant à moi mes tendances de "domina", à grands coups impitoyables d'espadrilles dont je n'hésite pas pour la circonstance à user les semelles, que sur les araignées ? Sur ces indésirables bestioles et non sur les messieurs, à qui je réserve pour les discipliner et les amender un traitement totalement différent, infiniment plus humain et plus maternel, quand bien même il peut s'avérer implacable et très sévère ...
En moi, quitte à décevoir certains, rien d'une "domina" mais seulement un coeur de mère associé à une main bien cinglante car chauffée par un feu divin !

Cela soulève également une question par rapport à ce que disait récemment Agramant et dont je résume la teneur : inverser les tendances n'est intrinsèquement en rien blâmable, on peut même y trouver du plaisir, mais cela "ne va pas dans le sens naturel du fantasme " ( page 93 du blog ). Mais pourtant Agramant, et là vous pourrez difficilement me contredire, n'est-ce pas aux femmes qu'incombent naturellement et traditionnellement les oeuvres caritatives dont bien sûr la fessée peut faire grandement partie ... ? Sic itur ad astra ...

M'ouais... Et bien moi quand j'étais gosse, je me serais bien passé de la fessée comme méthode éducative.

Eh oui, hélas"petit Chaperon Vert"!
On m'a posé la question dans ces termes, plusieurs fois, surtout des femmes, et bien qu'en ayant une envie folle, je n'aies pas osé dire simplement, oui!
On est un pu bête quelques fois, puis on le regrette!