petit chaperon vert 1118 - 6/01/2011 16:09:22 modifié le 6/01/2011 16:23:03 Ouaip, tout pareil, je ne développerai, pas, je l'ai déjà assez fait, sur ce thème précis ! J'aurais passé ses foutus rosiers à la débroussailleuse, directe, à la doctoresse ! Bienvenu à vous "petite sotte". Je me souviens très bien de la première fois ou j'ai lu une histoire révoltante sur un site. Je vous fais le topo rapide. Il s'agissait d'une jeune femme, c'est elle qui raconte l'histoire, qui avait embouti l'arrière de la voiture d'un monsieur... je sais, classique... Comme chacun avaient des impératifs professionnels, elle passe, le soir, chez lui, pour remplir le constat. Ils font la paperasse, voila…, elle se lève pour partit et à ce moment là, il déclare tout à trac - Vous ne pensez pas que vous allez vous en tirer comme ça ? Elle, complètement effarée, il la prend la bascule sur ses genoux la déculotte et la fesse à tour de bras. Elle se relève échevelée, rentre chez elle. Traumatisée, elle débranche le téléphone et ne rejoint pas ses amis, comme prévu, pour la soirée. Elle n'ose même pas porter plainte... Et bien moi, j'étais pénarde, là, à faire ma grosse voyeuse, en lisant pleins de belles histoires de fessées désirées et PAF une bonne claque dans la figure, une histoire de maltraitance pure et dure qui s'était égarée, là ! Et je me fous de savoir si cette histoire est vraie ou non. Il m’est, toujours, très difficile de lire des récits d’enfants fessées, même si mon phantasme y a fait son nid. C'est exactement ce qui me mettait hors de moi quand j'étais enfant et je n'ai pas changé... Toujours ma barrette dorée et mon mercurochrome aux genoux, indécrottable, désolée ! Entre temps vous avez posté "petite sotte" - Du viol , oui, le mot n'est pas usurpé...
Agramant 1119 - 6/01/2011 16:43:57 Petite sotte (ca m'ennuie de vous appeler comme ça, mais je n'ai pas le choix !) je vous félicite, vous réagissez très sainement : au lieu de vous mettre la rate au court-bouillon pour un évènement passé que personne au monde ne pourra effacer, vous l'analysez avec justesse me semble-t-il, et n'en retenez aujourd'hui que le coté "troublant" c'est à dire... le moins déplaisant ! Je pense qu'en parler ici vous permettra d'évacuer le coté pesant que ce souvenir avait pour vous, et, qui sait... peut être de découvrir un tout nouveau champ d'investigation en émotions fortes ! L'avantage des éducations strictes est qu'elles mettent beaucoup de tabous, lesquels engendrent de très grosses (et très plaisantes !) émotions quand on arrive à les transgresser...
petite sotte 1120 - 6/01/2011 22:42:10 je ne sais pas si je dois ne raconter que la fessée, qui n'est qu'une infime partie de l'après midi passé chez la doctoresse ou si je dois aussi parler du reste, car cela est indissociable pour l'ambiance générale
IRIS 1121 - 7/01/2011 04:43:27 modifié le 7/01/2011 05:09:10 Votre dernière phrase exprime une réalité tout à fait juste, Agramant, qu'on peut aussi traduire autrement me semble-t-il : pour une personne affranchie de tabous et totalement libérée dans son corps, la transgression est moindre, voire inexistante et l'émotion nettement amenuisée. En revanche, lorsque la pudeur, acquise en grande partie par l'éducation, est trés développée, le trouble lié au fait d'être dénudé par exemple, quand il s'agit de la fessée, se transforme en un émoi considérable ... ! Le paradoxe de l'époque où nous étions enfants, c'est que, d'une part, on nous inculquait avec force et conviction la notion de pudeur - en tout cas ça a été mon cas au point de ne pas être forcément à l'aise quand je devais me rendre chez le médecin - et, d'autre part, il arrivait que celle-ci soit totalement mise à mal, ça faisait même partie de la sanction : à une attitude jugée irrespectueuse - cause de la fessée - se devait sans doute de correspondre un châtiment proportionnellement aussi irrespectueux de la pudeur et de l'intimité... Si bien que, comme d'autres sans doute, ce dont je garde le souvenir le plus marquant dans mes fessées d'enfant, d'autant plus qu'elles avaient lieu pour la plupart en public et non dans l'intimité de ma chambre, ce n'est pas tant des claques cuisantes qui s'abattaient sur mes fesses endolories, mais de l'indicible honte et émotion qui atteignaient un paroxysme juste avant et pendant le déculottage ! Un goût de cataclysme sur le moment... Pourtant je me replonge volontiers dans ces souvenirs - façon à moi de revisiter les temps forts de mon enfance dont la fessée fait partie - Il faut dire que, contrairement à "Petite Sotte", ces fessées, infligées par la main paternelle, si sévères fussent-elles, ne comportaient aucune ambivalence et n'étaient en rien un acte de maltraitance . Imaginez mes "forfaits" de l'époque, lesquels m'ont valu chacun en temps et en heure une cuisante fessée : -avoir, par esprit de représailles, entièrement dépiauté le papier peint d'une pièce qui venait juste d'être retapissée ! -au lieu d'aller en cours avoir entrainé une petite copine pour un pique- nique sur la voie ferrée en manquant de faire dérailler un train et de provoquer un grave accident de voyageurs ! - avoir séché l'école pendant trois semaines et simulé une maladie mystérieuse en mettant en émoi plusieurs jours tout un service hospitalier... Tout cela méritait quand même amplement la fessée, non ? Ce qui me frappe aussi, c'est l'attitude très différente que nous entretenons rétrospectivement les uns et les autres à l'égard de ces fessées d'enfant. Pour Marie-Agnès, il est clair qu'elle a été la proie d'une personne aussi sadique que perverse qui a abusé d'elle et vouloir en parler ici est une démarche tout à fait positive qui va l'aider encore davantage à se libérer du côté non seulement pesant, mais assez traumatisant de l'évènement .
1122 - 7/01/2011 07:52:45 Je souscrit totalement à l'avis d'Iris! Cette doctoresse a outrepassé ces droits, c'est plus u'un abus d'autorité! c'est du sadisme caractérisé!
petit chaperon vert 1123 - 7/01/2011 08:45:27 modifié le 7/01/2011 09:02:16 Je vous trouve tous super à l'aise sur le fait de conseiller à "petite sotte" qui, sur son profil, est une toute jeune femme, de se raconter comme cela devant des tas de gens, qu'elle ne connait nullement, et qui n'auront pas tous votre regard bienveillant, à vous les posteurs... Il s'agit, ici, contrairement à l'image du blog et de ses auditeurs, de perversion extrême d'un adulte envers un enfant. N'en doutez pas ce genre de récit a son public. Un public que ce genre d'histoires malsaines fait particulièrement jouir... Bien sur que de mettre des mots sur quelque chose qui vous est arrivé, Marie Agnès, vous fera le plus grand bien, c'est le principe de l'auto-analyse. Mais réfléchissez bien, avant de poster ce récit. Si vous ressentez le besoin d'échanger autour de ce dernier, vous pouvez aussi le faire, plus en privé, avec certains. Sinon, il y a des gens dont c'est le métier… Ceci n'est qu'un conseil, libre à vous, bien entendu...
Agramant 1124 - 7/01/2011 10:47:42 modifié le 7/01/2011 10:48:29 Votre réaction est très intéressante petit chaperon vert car elle nous met en face de nos paradoxes et de nos contradictions. La pédophilie, le viol, la maltraitance et les abus à l'égard des enfants sont des choses révoltantes et inadmissibles, tout le monde est d'accord la dessus, et se délecter d'histoires de ce genre, qu'elles soient vraies ou non d'ailleurs, est tout à fait malsain, il n'y a pas de doutes la dessus... Mais... les choses ne sont pas toujours si simples... Je ne discuterai pas du bien-fondé ou non de la fessée appliquée aux enfants dans un cadre éducatif (je me suis exprimé sur ce sujet ici : /enf.php) car ce site et ce blog sont consacrés à la fessée entre adultes consentants. Cependant il est indiscutable je crois que pour la plupart d'entre nous ce fantasme prend ses racines dans notre enfance que ce soit à cause d'évènements vécus, ou pour d'autres raisons plus indirectes... Beaucoup de récits (témoignage ou fiction) dans ce site mettent en scène des fessées éducatives données par des adultes sur des enfants ou des adolescentes, et vous ne me ferez pas croire, petit chaperon vert que tous vous ont révoltés ou laissé indifférente... Dans un autre registre, vous avez été -légitimement- révoltée par le récit d'une fessée donnée contre son gré à une jeune femme, et pourtant vous-même -d'après ce que vous avez écrit sur le blog- pratiquez avec votre mari ce qu'il est convenu d'appeler la "discipline domestique". Vous m'objecterez avec juste raison que dans ce cas il y a consentement implicite de la "victime" et que ce détail change tout ! Certes mais... On joue, on fait "comme si" c'était une vraie punition... Le must comme vous l'aviez dit à l'époque d'Archibald étant ce "non consentement fondamentalement consenti" qui rend le jeu si crédible et si excitant... Ou est la limite, donc ? Pas plus que vous, je n'ai envie de voir ce blog dériver vers des histoires de maltraitance ou d'abus sexuels sur mineurs (sur majeurs non plus d'ailleurs). L'histoire de Marie Agnès, qu'elle soit vraie ou non, est un peu "border line" pour ce site et c'est bien d'avoir réagi. Cependant, à mon sens, elle reste acceptable dans la mesure ou le sentiment qui semble perdurer avec le temps... c'est le "trouble" de l'intéressée face à ce souvenir...
petit chaperon vert 1125 - 7/01/2011 11:35:30 modifié le 7/01/2011 12:17:58 Peut être... Je ne sais pas... "Beaucoup de récits (témoignage ou fiction) dans ce site mettent en scène des fessées éducatives données par des adultes sur des enfants ou des adolescentes, et vous ne me ferez pas croire, petit chaperon vert que tous vous ont révoltés ou laissé indifférente... " Seul, ceux qui mettent en jeu un vrai rapport affectueux entre l'adulte et l'enfant, éventuellement... Évidement que pour plusieurs d'entre nous c'est un événement, non fondamentalement consenti - vu ou vécu - qui a enclenché notre petit vélo... Une chose dont je suis sur, c'est que je DE-TES-TE mes paradoxes et mes contradictions ! :)
adrien 1126 - 7/01/2011 12:04:25 bonne année à tous, pour ma part je n'apprécie que les fessées sur des fesses féminines ou masculines, mais adultes. Je n'ai jamais puni mes 2 enfants et faire peur ou mal à un gosse est pour moi inconcevable. Et je peux dire que si j'avais appris que toute doctoresse qu'elle soit, une personne s'était permis de rudoyer et humilier un de mes enfants ou tout autre de mes connaissances, c'est elle qui se serait retrouvée fesses à l'air, j'aurais fais un paquet de verges de ses maudites roses et son derrière s'en rappellerait encore à ce jour. Donc pour ma part je n'attends pas ce récit.
Mirabelle 1127 - 7/01/2011 13:38:23 modifié le 7/01/2011 13:39:05 Je crois qu'il y a une différence entre recevoir une fessée parce qu'on a fait des bêtises comme l'évoque Iris (je t'aurai suivi volontiers dans tes bêtises ). Et là, j'en conviens, les fessées étaient méritées. Et un traumatisme où la personne subit et se culpabilise. Le trouble repose sur quoi ? celui de l'inquiétude de la menace d'une fessée que l'on juge méritée. Cette peur au ventre qui nous fait avoir des réactions coquines et dont on se plait à raviver le souvenir. Ou celui de l'humiliation et du sadisme qui font que vous ne pouvez plus regarder votre sexualité comme un plaisir mais comme un objet de dégoût. Je reste perplexe sur l'utilité d'un récit public pour l'instant. Je crains que cela n'aggrave le trauma tant que ce dernier n'est pas clairement identifié et analysé de manière objective, et si possible avec un professionnel.