titi1 9642 - 20/05/2013 09:31:55 Si ma partenaire de jeu en arrivait aux larmes, il me semble que je me sentirais vraiment très mal... De mon point de vue le plaisir de ce jeu subtil et délicat ne passe pas par les larmes même si c'est vrai que la douleur n'en est pas forcément la cause unique mais qu'un trop plein d'émotion voire d'excitation peut très bien faire pleurer. Les caresses et les bisous, c'est bien aussi, non ?
Ellie C. 9643 - 20/05/2013 11:38:33 modifié le 20/05/2013 11:45:16 .... Ça tombe bien, il faut être extrêmement proche pour les caresses et les bisous, non ?
titi1 9644 - 20/05/2013 14:48:08 Cent pour sang d'accord chère Ellie C., de douces caresses et une myriade de bisous délicats peuvent toucher bien plus profondément que la plus formidable des claques...
mikesp 9645 - 20/05/2013 18:41:30 Bon je vais changer d'optique moi, à la place de fesseur je vais faire caresseur-biseur !
Iris 9646 - 20/05/2013 19:45:21 modifié le 21/05/2013 01:27:19 Les larmes et la fessée... En soi un subtil et extraordinaire cocktail car peut-être la manifestation la plus libératrice et régénératrice qui soit, mais selon moi une expérience vouée à garder un caractère tout à fait exceptionnel. Le côté purement ludique n'étant pas prééminent chez moi et se trouvant alors associé dans mon esprit à un plaisir plus festif, je peux néanmoins imaginer sans peine, pour l'avoir vécu dans le passé, les larmes comme une simple réaction à un jeu sévère et punitif, prélude à un légitime besoin de consolation mais en revanche pas du tout comme l'artifice d'un jeu scénarisé à cet effet. De même la notion de challenge et de dépassement de soi m'étant plutôt étrangère dans ce fantasme, je ne puis un seul instant concevoir des larmes bienfaisantes déclenchées par la seule acuité de la douleur, fût-elle mélangée de honte, de remords, de volonté d'expiation. mais bien davantage suscitées par l'intensité du moment, l'abandon et le droit à la manifestation ultime de la vulnérabilité entre deux personnes très proches. Un trop plein d'émotions contenues qui, en s'extériorisant brusquement par les larmes, libère et apaise ! Ces larmes bienfaitrices, elles ne sont survenues qu'exceptionnellement dans la réalisation de mon fantasme mais de façon marquante, faisant irruption un peu comme un volcan et à chaque fois dans un contexte particulier de bouleversement intérieur, si bien qu'en ce qui me concerne, tout comme Ellie, je pourrais faire miennes les dernières paroles prononcées jadis par Rossyta sur le forum : " (...) Une histoire de moment. Pourquoi plus ce jour là qu'un autre ? Mystère. Mais c'est ainsi. Parfois les larmes ont coulé quand je ne les attendais pas, parfois elles ne sont pas venues quand je ressentais l'envie ou le besoin de cet apaisement qu'il y a à laisser se déverser hors de soi un trop plein de tensions nerveuses ou de sentiments depuis longtemps accumulés et refoulés."
Titi 9647 - 20/05/2013 22:33:46 modifié le 21/05/2013 00:21:07 Comme je l’avais évoqué dans un post précédent, on peut pleurer sans fessée. Les larmes sont l’aboutissement d’un lâcher prise dont les origines se puisent essentiellement dans une douleur psychologique. Le seuil de douleur physique pouvant varier avec l’âge. Pour autant que je remonte dans mes souvenirs très lointains, les larmes venaient bien avant les coups. Elles étaient la conjugaison d’une angoisse insurmontable (due à l’image de la suite des événements), de la honte de savoir que la fessée me ferait pleurer comme un gamin, démontrant de fait, que l’adulte naissant ne réussirait pas encore à camoufler complètement aux yeux des grands l’enfant toujours présent au fond de moi. De cette blessure de l’amour propre surgissait cette incamouflable honte qui, ajoutée à la gène liée à la nudité forcée des fesses, générait une rivière de larmes bien avant que la fessée, en soi-même, ne la transforme en fleuve. La douleur devenait vite insupportable alors qu’elle aurait pu être acceptable dans un contexte purement ludique. Dans un cadre entre adultes consentants, le lâcher prise des larmes devient un art très subtil à manier, car il joue avec notre sensibilité (et fragilité) la plus intime, la même qui peut s’émerveiller aux joies du monde en toute innocence. Terrain délicat s’il en est, voire touchant au sacré. Il faut partager une très grande confiance avec la personne qui a l'ascendant, car l'abandon devient total. Je ne me suis jamais aventuré jusque là. N'est-ce pas une chose merveilleuse que de conserver une forme d'humble innocence, la naïveté ayant été effacée par l'adulte et son expérience de la vie. Il me reste encore quelque chose du gamin, mais ça, vous le saviez déjà bien avant....
Iris 9648 - 21/05/2013 02:52:25 modifié le 23/05/2013 00:49:42 "Il faut partager une très grande confiance avec la personne qui a l'ascendant, car l'abandon devient total. Je ne me suis jamais aventuré jusque là." ( Titi ) "S'y aventurer" supposerait l'intervention de la volonté ou une forme de programmation ... Or en ce qui concerne les larmes qui fusent, signe ultime d'abandon et de lâcher-prise libérateur, il ne s'agit pas, me semble-t-il, de quelque chose de prémédité ou programmé mais d'un phénomène émotionnel passager qui surgit sans qu'on le veuille ou au contraire ne vient pas quand on en aurait le plus besoin et donc échappe partiellement à la volonté. "Terrain délicat, voire touchant au sacré" : oui absolument, certaines larmes peuvent être de l'ordre du sacré ! "Une forme d'humble innocence" : Euh...le titi canari semble à première vue un petit oiseau tout mignon et craintif, mais au vu du grand nombre de bêtises commises on peut se demander si de l'innocence il n'a pas que l'apparence ... ? N'est-il pas grand temps que le rooo-mikounet surveille et au besoin sévisse, quitte à lui arracher quelques larmes ?
Ellie C. 9650 - 21/05/2013 08:03:04 modifié le 22/05/2013 08:26:59 Voui ! Et puis après il pourrait lui faire des caresses et des bisous !
mikesp 9651 - 21/05/2013 09:21:03 modifié le 21/05/2013 09:24:31 Vaste sujet les larmes.... Oui Dame Iris, un phénomène émotionnel passager qu'on ne maîtrise pas toujours et que je ne maîtrise plus du tout maintenant. Un phénomène parfois inexplicable mais qui vient du plus profond de nous même. Un simple toute petite chose peut déclencher les larmes parce que parfois l'insignifiant attire une tristesse ou une joie contenue qui vient de plus loin. Cependant, et je ne parle que pour moi, ce n'est en aucun cas la douleur ou la honte qui me pousse aux larmes. peut-être même que la douleur, auraient un effet contraire, de rébellion, d'énervement et de résistance. S'il m'arrivait de pleurer sous une fessée ce serait à coup sûr des larmes de bonheur. De plus en plus émotif avec l'âge, les larmes me viennent par l'émotion, naïve ou justifiée, mais également la déprime de souvent me sentir désarmé devant les faits et de ne pas entrevoir de solution. Je suis donc bien loin des pleurs sous la fessée. Pour ce qui est de l'innocence, je suis d'accord avec Titi, nous sommes innocents et je l'affirme humblement. Parait que quand on avance dans le temps d'une vie on retrouve petit à petit son regard d'enfant et ses sensibilité? C'est peut-être vrai.... Enfin pour certaines et certains. Je profite de ce post pour souhaiter la bienvenue aux nouvelles inscrites du Canada et du Québec.
mistinguette 9652 - 21/05/2013 09:57:56 modifié le 21/05/2013 10:29:25 Bon ben voilà, tu les auras eu tes réponses, Marinette Merci les grands ! Dîtes, c'est quand que vous vous décidez réellement à plumer le titi ?