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Le but du blog est de permettre à tous d'échanger nos points de vues, expériences, interrogations, remarques, etc. sur le fantasme qui nous est cher.

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Charlotte avatar plus
95 - 4/10/2008 15:19:06

Oui Fabien, c'est bien ça, mon fantasme était celui d'être une adolescente punie, je ne cherchais pas du tout de sexe, je voulais vivre une fessée punitive et pas autre chose. C'était bien clair avec mon fesseur, il n'était pas question que je trompe mon compagnon. Mais je dois reconnaître Gwenaëlle que le soir, mon ami m'a trouvée beaucoup plus ardente que d'habitude au lit !!

Fabien avatar plus
96 - 4/10/2008 20:21:11

La difficulté dans ce genre de situation étant d'ailleurs que le compagnon ne découvre pas l'état glorieusement rougeoyant du fessier!... Mais il y a toujours toutes sortes de solutions: prétendre qu'on a mal aux yeux pour pouvoir rester dans le noir, prendre l'initiative et éviter de se déshabiller, etc.. Une femme a toujours une multitude de ressources, non?

Charlotte avatar plus
99 - 5/10/2008 08:47:25

Eh bien non, je n'ai rien eu besoin de cacher car le soir mes fesses pourtant bien rouges juste après (je l'ai vu sur la glace de la salle de bain de l'hôtel) avaient retrouvées leur aspect normal, c'est la première chose que j'ai été voir chez moi !! C'est le seul point un peu décevant, ça ne dure pas, ni la rougeur des fesses, ni cette douce sensation de cuisson que j'ai eue juste après. Mais aucun bleu ni ecchymose non plus et c'est tant mieux vis à vis de mon compagnon. J'aurai pu lui cacher mes fesses un jour ou deux, c'est sur, j'avais aussi préparé des raisons possibles (tombée), mais n'avoir rien à faire, c'est encore mieux !!

avatar plus
100 - 5/10/2008 13:02:11

Oui, c'est vrai que cela ne dure pas et que c'est un peu frustrant. Peut-être qu'en y allant plus fort ?

Un autre point m'interpelle dans ce que tu as écris Charlotte, surtout ne le prend pas mal, mais... Tu dis que tu ne voulais à aucun prix tromper ton compagnon. Mais est-ce que prendre une fessée d'un autre homme ce n'est pas un peu tromper ? Même si on ne couche pas ?

Je ne me permettrais pas de juger qui que ce soit, je n'affirme rien, mais je me pose tout de même la question. Est-ce que tromper c'est seulement si on couche ? Il y a d'autres pratiques sexuelles que la pénétration classique, je ne vais pas vous faire un dessin, est-ce que les faire avec un autre homme que son Monsieur ce n'est pas le tromper ? Et la fessée, n'est-ce pas un peu une pratique sexuelle aussi ? Je suis perplexe...

Gwenaëlle

Charlotte avatar plus
101 - 7/10/2008 06:47:10

Tu as peut être raison Gwenaëlle. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Pour moi tromper c'était seulement si on couchait. Est ce que c'est vraiment une pratique sexuelle la fessée ? Si je fais un bon repas ou une ballade sympa ou un cinéma avec un autre homme que mon compagnon je ne le trompe pas, c'est un peu pareil non ?

Fabien avatar plus
102 - 7/10/2008 08:21:05

Toute la question est peut-être de savoir quel regard on porte dessus, non? D'une personne à l'autre les points de vue peuvent diverger... Pour certains un bon repas ou un cinéma avec quelqu'un d'autre ce sera déjà tromper...
Et puis il y aura aussi des cas où, me semble-t-il, recevoir la fessée à l'extérieur du couple ce sera le seul moyen de lui permettre de durer...

Fabien avatar plus
103 - 7/10/2008 08:22:17

L A F E S S E E D E V A L E N T I N E

Chaque fois qu’Emilie, une collègue de mon âge, se trompait dans un dossier ou commettait une erreur quelconque – et elle était très étourdie – je la menaçais du doigt… - Tu vas finir par l’avoir… A force de faire tu vas finir par l’avoir ta fessée… Et devant tout le monde en plus… Elle partait au quart de tour… Elle s’étranglait… - Hein ?… Mais ça va pas, non ?… T’as qu’à y croire… Même pas en rêve… Tout le bureau riait… De bon cœur… Et Madame Seignier, qui travaillait juste en face de moi, prédisait : - T’arriveras pas à la lui donner… T’en crèves d’envie, mais t’y arriveras pas…

C’est justement cette Madame Seignier qui a renversé, un matin, une pleine tasse de café noir sur les dossiers en cours… Un vrai gâchis. J’ai voulu plaisanter… - C’est pas Emilie qui va y attraper finalement… C’est vous !… Elle a répliqué du tac au tac en baissant la voix pour n’être entendue que de moi… - En paroles t’es toujours très fort, mais s’il s’agissait de passer à l’acte…

J’étais abasourdi. Je devais le prendre comment ? J’avais 25 ans. Elle en avait cinquante. Il était pour moi inconcevable qu’elle puisse sérieusement envisager un seul instant de recevoir la fessée de mes mains. Non. J’avais mal compris. Forcément. Ou mal interprété…

J’avais parfaitement compris. J’en ai eu la preuve quelques jours plus tard alors que je venais, une fois de plus, d’en promettre une à Emilie qui était aussitôt montée sur ses grands chevaux… - Oh, ça suffit maintenant avec ça… Tu deviens lourd à force… Entre ses dents, comme si elle se parlait à elle-même, sans me regarder, Madame Seignier a murmuré… - Il y en a à qui on en propose sans arrêt et qui n’en veulent pas… Et il y en a d’autres à qui on n’en propose jamais et qui en voudraient bien… J’ai fait celui qui n’avait rien entendu, mais il n’y avait plus aucun doute possible.

A midi elle restait généralement déjeuner sur place. Je me suis attardé, j’ai laissé les autres s’éloigner, disparaître et je me suis bravement lancé, la peur au ventre… - Vous devriez avoir honte, vous savez… - Honte ?… Et de quoi donc ?… - De toutes ces idées qui vous traversent… De ces envies de fessée que vous avez… Elle avait baissé la tête, adopté un petit air contrit… - Vous mériteriez d’être punie pour ça… Et vous allez l’être… Je me suis levé, je me suis approché, je l’ai fermement saisie par le coude. Elle m’a doucement repoussé… - Pas ici… Pas maintenant… C’est trop dangereux… - Où alors ?… Quand ?… - Ce soir… Je te dirai… File maintenant… Reste pas là… Si quelqu’un arrive… On se poserait des questions…

A deux heures elle m’a tendu un dossier par dessus le bureau… - Tiens, tu veux pas t’occuper de ça ?… Je l’ai ouvert… « Hôtel Regina, chambre 38… Va m’y attendre après le boulot. Je t’y rejoindrai dans les dix minutes »… On a eu une après-midi comme toutes les autres. Mais j’étais sur un petit nuage. Ca allait arriver. Enfin !… Ce soir. Tout à l’heure. Ca allait avoir lieu. Et elle avait le double de mon âge. Même dans mes rêves les plus fous je n’avais pas osé l’espérer.

A cinq heures j’ai volé jusqu’à l’hôtel Regina. Et arpenté la chambre de long en large. Dix minutes. Elle avait dit dix minutes. Et ça faisait un quart d’heure. Je tournais comme un lion en cage. Ca a fait une demi-heure. Mais qu’est-ce qu’elle foutait, bon sang ? Qu’est-ce qu’elle foutait ? Et puis trois quarts d’heure… Elle ne viendrait plus. C’était pas la peine de se raconter des histoires. Elle ne viendrait plus. Ah, elle m’avait bien eu ! Elle s’était bien fichue de moi… Elle avait voulu me donner une leçon. D’ici à ce que je trouve tous les collègues attablés à la terrasse en bas quand je sortirais de l’hôtel… Ah, ils allaient bien rigoler… Mais je ne leur offrirais pas ce plaisir… J’attendrais le temps qu’il faudrait. Ils finiraient bien par se lasser et par rentrer chez eux…

Elle avait une heure de retard. Plus d’une heure… - C’est à cette heure-ci que t’arrives ?… - C’est pas de ma faute… - Je veux pas le savoir… Et je l’ai entraînée vers le lit. Je m’y suis assis. Je l’ai attirée, couchée en travers de mes genoux. J’ai énergiquement remonté la robe sur les reins, descendu la culotte jusqu’à mi-cuisses et j’ai tapé. Vigoureusement. Avec conviction… Elle a gémi. Elle s’est tortillée sous les coups. Elle a essayé de se protéger de ses mains. Je les ai emprisonnées dans l’une des miennes et j’ai continué. Plus fort. Plus appuyé. Elle a crié. Ses fesses se sont colorées d’un rouge incarnat du plus bel effet.

Une dernière claque… Elle a voulu se relever. Je l’en ai empêchée. Je l’ai gardée en travers de mes genoux. J’ai contemplé mon œuvre. Longtemps. Je l’ai interminablement redessinée du bout du doigt. Elle ne disait rien. Elle ne bougeait pas. A regret j’ai fini par remettre la culotte en place, par faire retomber la robe…

Elle a regardé l’heure… - Hou la la !… Faut que j’y aille… Mon mari… Je l’ai retenue encore un instant sur le pas de la porte… - Pourquoi t’es arrivée si tard ?… - Pour te mettre la pression. Pour être sûre que tu allais me donner une VRAIE fessée. Une qui fait mal… - Et si j’étais parti ?… - Oh, alors ça, il y avait pas de risque…

Charlotte avatar plus
104 - 7/10/2008 11:45:40

Trés beau récit Fabien. Mais moi je me verrais mal recevoir une fessée de quelqu'un qui pourrait être mon fils !!
Tu trouves qu'aller au resto ou au ciné ca peut être pris comme une tromperie, sérieusement ? Je ne sais pas si recevoir la fessée hors du couple est mieux pour l'équilibre du couple, mais moi pour beaucoup de raisons je ne pouvais pas avec mon compagnon. Entre autre parce que je voulais que ce soit une vraie fessée, comme une vraie punition et qu'avec lui je n'aurais pas pu le ressentir comme ca, je le connais trop bien. Mais cette question de tromperie me dérange. Je n'ai vraiment pas l'impression de l'avoir trompé. J'ai vécu un vieux fantasme sans rien faire de sexuel et sans attachement sentimental !!

Fabien avatar plus
105 - 7/10/2008 13:23:51

A mon avis, si tu "n'as vraiment pas l'impression de l'avoir trompé" c'est que tu ne l'as pas trompé.Qu'aller au resto ou au ciné puisse être pris pour une tromperie par certains bien sûr!... Il y a même des cas où on considérera que c'est pire que tromper. Parce que c'est idéalisé. Une femme me disait en parlant de son mari qui entretenait une relation platonique avec une autre femme: Vivement qu'ils couchent ensemble!... Il arrêtera de la porter aux nues... D'idéaliser son désir... Je crois très franchement qu'il faut que tu arrêtes de te torturer avec ça... Tu n'as pas couché avec lui. Point barre. ET tu dissocies fessée punitive et fessée sentimentale. Tout le monde ne le ressent pas forcément comme ça... C'est question de perspective individuelle...

Agramant avatar plus
106 - 7/10/2008 15:23:13

Est-ce que l'on trompe son conjoint en allant prendre (ou donner) fessée en dehors de son couple ?

C'est un beau sujet qui avait été passionnément débattu sur l'ancien forum. Je ne prétends pas détenir la Vérité en la matière, je vais juste donner l'opinion que j'en ai.

Je pense qu'il ne faut pas se leurrer ni rentrer dans des considérations jésuitiques du type "il y avait un préservatif, donc pas de contact direct entre les sexes, donc ce n'est pas un adultère", ou encore "il n'y avait pas de sentiments donc ça ne compte pas". Si Charlotte, c'est bien un jeu sexuel. Même si aucun des sexes n'entre directement en jeu, la pulsion, l'émotion, le plaisir même est de nature sexuelle à mon avis. N'avez vous pas vous-même reconnu que le soir même vous aviez été particulièrement ardente avec votre compagnon ? D'ou cela venait il à votre avis ? Et jouer à un jeu sexuel avec quelqu'un qui n'est pas son conjoint c'est le tromper, point barre. Même s'il n'y a pas pénétration.

Est-ce la fin du monde (ou la fin du couple) pour autant ? Je ne le crois pas. Loin de moi l'idée de vouloir faire l'apologie de l'infidélité, mais en la circonstance, en ce qui me concerne, il me fallait faire le choix entre renoncer à ce fantasme ou être infidèle. Si j'ai bien tout compris, la question se posait de la même manière pour Charlotte. J'ai fait le choix de vivre ce fantasme et donc d'être infidèle. Je crois que bien au delà de la notion de fidélité, ce qui est vraiment important est de ne pas faire souffrir autrui et en particulier son conjoint. Je me suis donc entouré de toutes les précautions nécessaires pour que mon épouse ne le sache jamais et n'ait donc jamais à en souffrir.

J'ai eu la chance de trouver une partenaire exactement dans la même situation : mariée, heureuse en ménage mais avec ce même fantasme, non partagé par son époux. Quand nous le pouvons, nous nous offrons des parenthèses de ce plaisir, étant bien entendu que nos conjoints (et nos familles) respectives sont N° 1 et que jamais au grand jamais nous ne devons les exposer.

Je suis infidèle, oui, je l'admet mais en contrepartie je crois rendre ma femme heureuse, je n'ai pas de frustrations rentrées à lui reprocher et je peux vivre un fantasme qui m'est cher.

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