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mikesp avatar plus
7535 - 29/02/2012 10:41:22

Très instructif comme histoire et même étonnante.

En fait un jugement logique puisque les deux parties étaient consentantes. On pourrait croire que les voisins n'ont fait que porter assistantce à personne qu'ils croyaient en danger... Mais il n'en est rien puisqu'ils n'ont pas sonné les gendarmes et ce sont contenté de propager une rumeur qui est par nature même forcément délétère.

Quand serait-il aujourd'hui d'une plainte similaire ? Houlà, difficile à dire !

JOKER !

nominoë avatar plus
7536 - 29/02/2012 12:02:11

Aujourd’hui, un procès de ce type aurait-il lieu ? Quelle en serait l’issue si tel était le cas ?

peut être pour tapage et encore, il suffit de mettre la télé.
Entre personnes consentantes il n'y a pas de problème.

Marie avatar plus
7537 - 29/02/2012 14:31:52


Traduction : Pas ici. Les voisins pourraient nous voir! J'aurai rajouter et nous entendre !!!

Oui, je crois qu'aujourd'hui, un procès aurait pour cause le "tapage".

Les personnes étant consentantes, bien sûr qu'il ne peut y avoir de plainte ou de procès...par eux mêmes ! Il n'y a pas mise en danger de la vie d'autrui.

De toute façon, le sujet reste tabou. Il serait délicat de l'étaler en place publique. Aujourd'hui, cela s'appelle nuisances sonores.

Iris avatar plus
7538 - 29/02/2012 15:08:56 modifié le 29/02/2012 16:18:20

Passionnante cette histoire lue et relatée par Marie à la page précédente, mais ...en effet très étonnante de par son contexte, le pays où elle se déroule, l'Allemagne des années 50 encore tragiquement marquée par son histoire récente et où règne la plus grande grande vigilance vis à vis de tout ce qui peut ressembler de loin ou de près à des sévices physiques, enfin la décision de justice de prime abord extrêmement surprenante elle aussi ! Mais il est vraisemblable que la justice de l'époque, s'appuyant sur le consentement exprimé par la "victime", ne prenait peut-être pas en compte le facteur de dépendance psychologique qui est susceptible à mes yeux d'expliquer beaucoup de choses !

Aussi je me permets de demander à Marie quelle en est la source, non pas que je mette en cause l'authenticité de ce qu'elle a lu, mais de quel genre d'ouvrage la relation des faits émane-t-elle ? Est-ce, ce qui serait très étonnant, dans un ouvrage qui fait l'éloge de la fessée pratiquée entre adultes consentants ( genre Serguine ou Esnard ) ou bien dans l'un de ceux qui beaucoup plus largement font l'apologie des jeux de domination/soumission dont la discipline domestique et le SM à tous les degrés, des plus softs aux plus hards, font partie ?

Spontanément et sans hésiter, tout en ayant moi-même le fantasme de la fessée, j'ose dire, étant donné le contexte dans lequel se déroule cette histoire, que j'aurais très vraisemblablement mêlé ma voix à celle des voisins terriblement inquiets et compatissants, dont sur un autre plan on peut comprendre également qu'ils n'aient pas à subir chaque fin de semaine les nuisances sonores et fort insolites qui proviennent de l'appartement voisin d'autant plus que, dans tout immeuble, vivent nécessairement des enfants et ceci n'est pas un détail !

Plusieurs remarques qui justifient ma lecture différente de l'évènement qui vient d'être relaté
- La femme, de par sa situation de gouvernante, car il ne s'agit pas ici d'un jeu de rôle, est dans une position subalterne, soumise économiquement et humainement à un supérieur hiérarchique, l'homme qui l'emploie - le célibataire discret qui n'hésite cependant pas à ce que les "évènements" claquants qui se déroulent à intervalles réguliers chez lui, les coups de ceinture assénés avec de tout ce qui va de pair, cris et gémissements, aient des répercussions sonores dans tout l'immeuble et où tous les résidents, y compris les enfants, en sont malgré eux les témoins !

- l'épisode relaté ne fait pas seulement état de fessée mais de scénario hard, je dirais même très hard : la femme dont on perçoit jusqu'à l'extérieur de l'appartement les gémissements et cris, entièrement nue, agenouillée, obligée de demander pardon pour ses erreurs de la semaine soigneusement consignées dans un "cahier de confession", frappée à coups de ceinture qu'elle accepte soi-disant de plein gré...Et sans-doute est-ce le cas à un niveau d'acquiescement superficiel ...

- On la dit consentante et c'est sur ce point crucial que la justice s'appuiera vraisemblablement pour rendre son verdict et donner raison à l'homme prétendument diffamé par des qu'en-dira-t-on médisants, mais la question essentielle me semble la suivante : quelle valeur a le consentement quand la personne est sous une certaine emprise psychologique et que sa situation personnelle, ici économique et humaine, en dépend ? Et là je serais tentée de m'appuyer sur des expériences vécues marquantes qui certes se sont déroulées dans un autre contexte, pour dire que certes il peut y avoir consentement mais qu'à un certain stade de soumission et de dépendance psychologique celui-ci n'est souvent plus ni totalement libre ni éclairé ni responsable .....

On est très loin du jeu de la fessée classique qui, même s'il a une connotation sexuelle, m'a toujours semblé garder une certaine innocence . Mais le sujet est fort intéressant et ouvre sur un questionnement beaucoup plus large que je me propose d'ouvrir prochainement sur le forum ! Domination et soumission jusqu'à quel stade ? Les jeux dits entre adultes consentants sont-ils nécessairement libres, éclairés et responsables ?

Marie avatar plus
7539 - 29/02/2012 15:27:59 modifié le 29/02/2012 17:37:34

@Iris :
La source du texte

FRANZEN, PETER‎
‎Die Flagellomanie und ihre Heutigen Erscheinungsformen‎
‎Hamburg, Hans W. Lassen Verlag. 1952, First Edition. Cloth with dust jacket, 4to - over 9¾" - 12" tall. Cultural study of flagellation and corporal punishment. Illustrated with photographs, drawings and colour plates. Machine numbered edition no. 161. German text. Rare. Good/No Jacket, as Issued.‎

Désolée pour la langue...mais en France...

Iris a eu la gentillesse de me traduire le titre allemand alors, je vous en fais part comme elle me l'a suggéré.

"fantasme de la flagellation et ses manifestations actuelles"

Je suis d'accord pour dire que ce récit relaté est "hard" et s'éloigne de la fessée "classique". Mais à mon sens, ce qui est à relever est :
* La réaction des voisins.
* L'attaque pour diffamation (de la part du principal intéressé).
* La soumission de la gouvernante.
* Ce procès...gagné !

Entonnant pour l'époque et le contexte que l'on sait !

Ici, le comportement humain est à relever justement...

mikesp avatar plus
7540 - 29/02/2012 16:36:58 modifié le 29/02/2012 16:37:33

Judicieuse analyse de Dame Iris.
Où commence le consentement par fantasme et plaisir et quand bascule-t-il dans la soumision engendrée par une toute autre nécéssité ?

Très difficile de juger à moins d'une enquête longue et très approfondie.

Mais la question, et surtout la réponse est d'importance car il ne peut être écarté qu'un esprit fort peut soumettre à sa volonté un esprit docile.

Marie avatar plus
7541 - 29/02/2012 17:08:18

Un esprit fort peut soumettre un esprit docile...

Oui hélas, on en revient toujours aux mêmes constats. Ce phénomène se produit dans tous les domaines de la vie, pas que dans la fessée.

Reste à définir "esprit fort" et "esprit docile".

Dans le récit, il est sous entendu que la gouvernante accepte l'emprise de Monsieur Z. Elle accepte donc la soumission sinon on peut supposer qu'elle en serait pas rester à son service. Il lui aurait été facile de fuir puisque absent toute la semaine.

N'oublions pas les termes "adultes consentants"...La soumission dans ce sens, s'entend par l'acceptation de la personne.

Sinon, il peut s'agir d'une manipulation exercée sur un être plus faible mentalement.

Où se trouvent la frontière finalement ?

nominoë avatar plus
7542 - 29/02/2012 19:49:38

qui ne s'éloigne opas de la fessée ici?

Marie avatar plus
7543 - 29/02/2012 19:58:09

Non, il n'y aura pas de déviance dans le sm pur et dur !!!

Dans la fessée, il y a un dominé et un dominant pendant le jeu...mais pas du même niveau que le récit. Il y a acceptation aussi.

Après chacun redevient lui même.

Dans le récit, la gouvernante, ne doit pas redevenir elle même car elle vit la semaine pour la punition du weekend. Ne consigne t-elle pas ses erreurs, ses bêtises, les comptes ?

Il serait intéressant d'échanger sur le sujet qu'Iris a présenté au contraire.
Nous parlerons donc bien de la fessée...

mikesp avatar plus
7544 - 29/02/2012 21:03:08 modifié le 29/02/2012 21:04:22

On peut effectivement penser, comme ça en première lecture, que la gouvernante notant ses erreurs et bêtises sur le carnet, savait donc qu'elle serait punie le week-end. Ce savoir est donc en aparence un consentement.

Si elle refusait la punition hebdomadaire, rien ne l'empêchait de mentir sur ces notes, au minimum de minimiser et au plus de ne rien écrire.

Mais jusqu'où peut aller l'ascendant de l'homme sur sa gouvernante ?

Avait-il vraiment un ascendant sur elle ou était-ce le contraire ?

Etait-elle faible au point de ne pouvoir refuser, de ne pouvoir s'enfuir et même de mentir au tribunal affirmant son total consentement ?

Etait-elle éprise d'un amour fou de cet homme qui lui aurait fait accepter de telles fessées ?

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