Parier n'a rien d'illicite miss Blanche ! Et au passage microbe a gagné le sien, car si je ne m'abuse vous étiez privée de blog/forum/tchat jusqu'à ce soir, non ? Qui-de-droit va devoir sévir, je crains !

Mais effectivement merci à Chou de recentrer la discussion... Et à ce propos je ne suis pas d'accord quand il écrit "La première fois est d'une importance dérisoire; au bout de cent fois, on commence à réellement connaître l'autre et à mieux cerner ses désirs, ses limites, ses souhaits, etc."

Comme fesseur qui a eu la chance de faire un certain nombre "d'initiations", je peux vous dire que les "premières fois" sont des moments magiques et que le "lacher prise" n'y est pas si rare...

Bien sur quand on connait bien son/sa partenaire on cerne mieux ses désirs et ses souhaits et l'on peut aller plus loin et "mieux", mais dire que la première est "dérisoire", vraiment non, je ne suis pas d'accord... La première fois, c'est celle que l'on oublie jamais, je crois.

"Et se payer impunément et publiquement la tête de mon tuteur, c'est autorisé?"

Regardez votre boite mail, vous pourrez constater que le "impunément" n'aura très bientôt plus lieu d'être !

Bien fait...

ceci dit, je maintiens toujours... Regrettable manque d'impartialité, Monsieur Agramant... Il en a fallu pour qu'elle obtienne ce qu'elle mérite

Le terme "dérisoire" était probablement trop fort; et provocateur à dessein, je l'avoue...

Je n'ai jamais dit que les premières fois ne pouvaient pas être inoubliables; de fait, elles le sont rarement - que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Je n'ai pas dit non plus qu'il était inconcevable de s'abandonner lors d'une première fois, juste que cela me semblait improbable avec un partenaire que l'on commence à peine à connaitre.

Le "lacher prise" lors d'une première fois n'est donc pas si rare?
M. Agramant est bien mieux placé que moi pour le savoir, mais cela soulève une petite question de mon côté: n'existerait-il pas différentes sortes de "lacher prise"?
Par exemple, une configuration où l'on se sent en confiance et en harmonie avec l'autre, au point d'oublier le reste (angoisse ou douleur ou tout ce que vous voudrez).
Ou alors, une où l'angoisse est remplacée par l'euphorie du fait que l'on concrétise enfin un fantasme longtemps refoulé ou laissé inexprimé.
Ou encore, dans un style plus punitif, une où l'on ne pense plus qu'à la rédemption espérée à l'issue de la fessée, ce qui amène à se livrer corps et âme "à la merci" du fesseur.

Ceci n'a rien d'exhaustif et je simplifie à outrance, mais il me semble que, si ces configurations peuvent parfois se trouver réunies dans une seule et même "séance", elles peuvent aussi apparaître séparément et donc être distinguées...

Sinon, il me semble que Blanche a eu raison de souligner que toutes les premières fois ne se valaient pas; et, pour cela, je plaide pour la relaxe: oubliez qu'elle a enfreint sa mise en pénitence! ^^

Mike: tu as bien raison! En plus, il y a un 4 dans les décimales de Pi; puis un 5! Et plus loin un 6, puis de nouveau un 5... Décidément, on n'en sort pas. ^^;

La relaxe? Merci beaucoup Chou! Mais c'est trop tard... Quelqu'un, que je ne nommerai pas, manquant hontablement et lamenteusement d'impartialité, m'a déjà balancé!

Sinon, pour en revenir à des choses plus sérieuses... Ce que dit Chou sur les différentes sortes de lâcher prise nous renvoie à une de mes premières interrogations (il y a quelques mois, ici même), et la boucle est bouclée!
Alors, pour vous, qu'est ce que le lâcher prise? Comment le décrivez vous? Que ressentez vous? Et comment se manifeste-t-il?

On vous a dénoncé miss Blanche ? Rhoooo comme c'est dommage ! Mais dites vous que c'est pour votre bien : qui aime bien châtie bien, c'est bien connu !

Plusieurs sortes de "lâcher prise" ? Peut-être... Je vais essayer de vous décrire ce que, en tant que fesseur, j'interprète -peut-être à tort- comme tel sur ma "victime"...

Je pense que celle-ci "lâche prise" quand je la sens se laisser aller totalement sur mes genoux, qu'elle n'a plus de tension musculaire, qu'elle s'abandonne totalement, renonce à résister et abandonne également toute pudeur... Les larmes peuvent arriver à ces moments la, mais ce n'est pas systématique. Un élément symptomatique aussi est cet air d'hébétude totale, comme shootée ou ivre, que l'on peut voir chez elle quand on la relève pour changer de position ou parce que c'est terminé...

Voila. Bien sur je peux me tromper, mais cela correspond assez bien à mes souvenirs -un peu lointains il est vrai- de "l'autre côté du manche"

Pour mon bien, Monsieur Agramant? Et pour celui de mes fesses aussi, sans doute? "Qui aime bien châtie bien"? Alors, j'en connais quelques uns qui doivent vraiment beaucoup m'aimer!!!

Par contre, pour ma part, je ne suis pas du tout d'accord avec votre description du lâcher prise. Je ne parle bien sur que de mon ressenti propre. Il m'est arrivé de relâcher toute tension musculaire et de renoncer à résister et d'abandonner toute pudeur, il m'est arrivé de pleurer, il m'est arrivé d'être totalement shootée aux endorphines sans pour autant avoir été capable de lâcher prise. Même dans ces moments là, pourtant très intenses et très riches, j'étais encore dans le contrôle, je m'abandonnais d'une certaine façon, mais sans pour autant avoir accepté, sans m'être approprié la perte de contrôle.
Avec un excellent partenaire, on peut très rapidement perdre le contrôle, je pense. Mais ce n'est pas pour autant qu'on l'accepte. D'autant plus, pour ma part, s'il s'agit d'un nouveau partenaire...