Du théâtre, du cinéma, soit... mais pas du guignol !

Pour que la punition soit parfaitement crédible, n'importe-t-il pas parfois que le fesseur soit non seulement réellement contrarié, mais très en colère et intimement convaincu que sa "victime" mérite ce qui va advenir ...?

Il me revient personnellement toujours l'image d'un certain monsieur qui m'avait promis de m'en flanquer une bonne, disons une solide, pour un motif que j'estimais contestable si bien que le jour J, quoique la menace ait été proférée à l'avance et que j'aie pertinemment su à quoi m'attendre, j'étais relativement décontractée, le connaissant déjà et sachant qu'en définitive ,malgré son autorité naturelle, il n'était pas bien méchant, pas plus que son chef d'accusation ne me semblait totalement justifié, je dirais même qu'une petite voix intérieure me soufflait :" cette fois c'est inzuste, inzuste, inzuste..."
Et puis la fessée n'est-ce pas un peu la fête ? Disons la fête de tous les sens et dans presque tous les cas un moment chaleureux partagé qui égaye et met du baume au coeur...

Cependant quand, dans l'entrebâillement de la porte, j'ai pointé mon visage tout sourire et ai vu poindre le sien, sombre, profondément contrarié et qui affichait une farouche et froide détermination, je peux vous dire que je n'en menais pas large et qu'une fois en position, exactement comme dans mn enfance où je n'aurais jamais osé émettre des objections au moment de la redoutable "punition" sous peine de recevoir la double ration, tous les arguments préparés pour ma défense sont tombés un à un ...

S'il y avait du théâtre en lui, et il y en avait certainement, il était fort bien joué car aujourd'hui en y repensant j'en suis encore toute impressionnée et frissonnante ...

Au bas ma !

j'ai grillé Mike, j'ai grillé Mike...et p'tit caillou aussi !

Et encore, au très bas mot.
Dame Iris décrit très bien l'émoi , voire les émois qui la saisissent devant la "sainte colère" feinte ou supposée du fesseur.
La seule chose non feinte heureusement est bien la fessée en elle même.
Rédemptrice cette punition.?
Peut être oui.
Mais de manière très éphémère.
Jusqu'à la prochaine.

"Envie de répondre au téléphone que je suis mort et que je reviens à la vie une fois que les obsèques sont payées" : ça c'est du chenapan tout craché...

Cela m'a fait penser à un de mes amis qui, comme chacun d'entre nous, est souvent au moment le plus inopportun assailli chez lui par multiples coups de fil de démarchage ( l'un pour guérir l'arthrose, l'autre pour vanter le mérite d'une nouvelle forme d'isolation des maisons, le suivant pour déjouer les ficelles du fisc et payer moins d'impôts et tutti quanti... ) et qui a trouvé le "truc" imparable pour se débarrasser en gaîté mais définitivement de l'importun ou l'importune au bout du fil :
- Bonjour Monsieur X, comme beaucoup de personnes actuellement, vous avez certainement mal dans le dos, n'est-ce pas ? Et aujourd'hui je voudrais vous parler de notre remède-miracle !
- Peine perdue Madame, Monsieur x est décédé !
- Ah , désolée, vraiment désolée ...
- désolée ? Pas de quoi, Madame, car vous savez, il m'arrive souvent de décéder... Au-revoir !"
Essayez, ça marche et généralement il n'y a pas de renouvellement d'appel...

Mais que tout cela ne nous éloigne pas de l'avalanche de claques qui va tomber sur nos fesses , parait-il, aussi tardivement et sûrement, mais moins silencieusement que les feuilles d'automne sur le macadam de nos cités ...!

Je pense que notre ami Mike a besoin d'une bonne fessée surtout ! C'est radical pour remettre les idées en place.

Qui s'y colle ?

Mais non microbe c'est :

Je suis bien d'accord !

Ah oui tiens le Vermot du jeudi, on l'attend toujours, miss ptit chap !

Non c'est :

"Je partage totalement votre point de vue"

Hey Déli, si Mister Agramant n'arrive déjà pas à fesser les effrontées ce n'est certainement pas pour s'attaquer au chenapan number one.


Le pauvre... Là c'est du lourd, ce n'est pas pour lui.