J'ai beau réfléchir, je n'arrive pas à trouver le début d'une raison qui ferait qu'une fessée serait incompatible avec une relation amoureuse normale.
Sauf bien sur, pour ceux qui pensent que c'est une sorte de maladie honteuse.
Ou bien pour les DD-machos pour qui c'est un prétexte bien pratique.

Pour ma part non seulement je ne vois aucune incompatibilité mais c'est bien dans le cadre d'une relation amoureuse construite que j'ai réalisé initialement ce fantasme avec beaucoup de bonheur et même un infini bonheur !

Mon propos paradoxal qui a introduit ce débat et que je rappelle ( post 7705 dit "de diversion" )" d'un côté pas d'ivresse sans tendresse, de l'autre il m'apparaît clairement que la tentation de rechercher une quelconque sécurité affective à travers ces rencontres est de l'ordre de l'utopie !" ne concernait d'ailleurs pas tant le sentiment amoureux, dont je veux bien croire de par mon expérience passée qu'il puisse cohabiter avec l'expérience fessée au sein d'un couple constitué, que la sécurité affective au sein de nos rencontres, ce qui est une réalité tout à fait différente.

Un "cinq à sept fessée" renouvelé peut être une expérience très sympa, voire exaltante, plus exaltante même qu'une fessée vécue dans un cadre plus classique, dit "normal", car quelle aventure pour une femme de dévoiler son intimité à un monsieur qui n'est ni son amant ni son conjoint, mais au-delà de l'exaltation passagère elle ne comble pas le besoin de présence, de protection, de fidélité et de tendresse sur la durée dont ont besoin beaucoup de femmes et peut-être certains hommes, certes plus rares mais existants, qui par leur nature entière ont peine à vivre une sorte de dualité et, même s'ils s'en défendent, à dissocier érotisme et sentiments durables.
Et pourtant sans dissociation des deux que de problèmes éventuels ! Car alors on peut imaginer dans certains cas que la robe de mariée risque non seulement de prendre au passage quelques accrocs mais un jour ou l'autre de prendre feu tout entière, dans d'autre cas il peut en résulter certaines frustrations et besoins affectifs inassouvis à la place de la belle indépendance conquise jour après jour... D'où la nécessité qui m'apparaît dans nos jeux de demeurer vigilants et maîtres de nos élans intérieurs, de nos sentiments, ce qui n'est pas forcément une petite affaire accessoire si on ne veut en sacrifier l'aspect humain et les réduire à de simples jeux libertins ...

En attendant il fait si beau en ce début de printemps, alors foin des problèmes, ayons à coeur de garder l'humeur joyeuse et la fesse joueuse !

En fait, comme bien souvent, chacun voit les choses au travers du prisme de sa culture.
Dans la culture d'Iris par exemple, la fessée adultère semble être un péché mineur, tandis qu'une relation sexuelle serait grave.
Mais je suis absolument convaincu que mon épouse penserait l'inverse...

Je lis parfaitement la mise en garde que vous soulevez dans votre post précédent le dernier, Iris.

Rien n'est à prendre à la légère, effectivement, en matière de rencontre et des conséquences de cette rencontre. Comme il ne nous est guère possible de rendre rationnel les surprises du monde de l'affect, je n'ai, quand à moi qui ne suis pas plus astucieuse qu'une autre, dégotté comme pare feux qu'une seule règle - Je suis ouverte à toute autre sujétion… :) - Je ne joue qu'avec des messieurs ayant des investissements familiaux, ou sentimentaux ou même des choix de liberté de vie, pesant aussi lourd dans la balance que mes investissements propres.

Le péché quelle belle invention ça pour nous culpabiliser alors que je crois l'être humain capable de dicerner le bien du mal sans avoir de références mystiques.

Ça y est, je me fais encore des illusions sur la beauté de la race humaine mais que voulez-vous y faire, j'aime à penser que nous ne sommes pas ce qu'on veut nous faire croire.

Une petite fessée par-ci par-là règle à coup sûr quelques petites transgressions. Après tout c'est une manière bien plaisante pour qui consent de déguster la pomme sans arrière pensé.
Et pourtant, comme vous l'écrivez si justement, il faut prendre garde à chaque fois d'une peau de banane en embuscade.

Au fait, les serpents aiment-ils les bananes ?

Dame Iris, mefiez-vous des pères confesseurs qu'ils ne retirent pas la particule pour être fesseurs.
Fessé sous les arches gothiques au regard des gargouilles curieuses ferait bondir notre ami James à en tomber deux avés parterre.

Ceci dit au tronc j'y ajouterai mon obole de claques sonantes et trébuchantes, mais seulement au tronc...

Point d'obcurantisme, la fessée est repentance, les fruits du péché sont juteux et tentants... Ha non, je confond avec le pêcher, mille excuses pêcheur que je suis mais l'appat est si attirant, une peau de pêche si veloutée qu'il est bien humain même pour un homme de foi d'y succomber.

Aaah fragile que nous sommes, tant que j'avoue être solidaire car le moindre Irish coffée m'aveugle au point de ne plus penser au flacon mais juste à l'ivresse; alors pensez qu'une fessée sous le couvert du secret de la confession a toute les chances de me faire signer de mon sang n'importe quel parchemin sans en réclamer l'auteur.

"une seule règle - Je suis ouverte à toute autre sujétion… :)"
Excellent petit chaperon-vert ! Et quant à la règle, une suggestion pour la sujétion, c'est mieux en bois ou en plastique souple

Plaisanterie mise à part - mais on sait que ce blog en recèle de temps à autre - j'essaye d'être ouvert aux surprises de la vie. Si j'aspire pour le long terme à une relation amoureuse incluant les jeux que nous affectionnons, j'ai aussi pratiqué des parenthèses avec des partenaires qui avaient des objectifs différents. Le plus important est sans doute d'être le plus clair possible, vis-à-vis de l'autre et de soi-même, de ne pas projeter trop non plus, et de laisser faire la vie ... comme dans toute rencontre, finalement ?