Élorie 3530 - 25/07/2011 21:40:11 Ya sûrement des femmes comme ça, Mais dans le cas présent, on parle de deux conjoints qui se sont liés sous contrat de discipliner l'autre (mutuellement) SANS pouvoir dire NON! Il explique que la femme (ou l'homme c'est selon) ne doit pas argumenter ou tenter de dissuader le conjoint pour échapper à la fessée... Elle se soumet sans mot dire... Prend sa fessée, se redresse et va remercier son conjoint pour la fessée qui lui a donnée... C'est super bien comme lecture!
Iris 3531 - 26/07/2011 00:43:09 modifié le 26/07/2011 02:01:27 Bonsoir Elorie et bonsoir à tous ! Qu'entend-on par conjoints ? Un couple qui pratique la "discipline domestique" sous sa forme la plus hard ou bien des partenaires qui ont une relation suivie et qui, dans le cadre d'un jeu limité dans le temps, s'adonnent à ce plaisir conçu normalement pour être consensuel et éclairé ? Avec à tout moment la liberté de dire "non", de tempérer le jeu ou parfois seulement de surseoir, selon le degré de forme ou d'envie du moment, selon les hauts et les bas du fantasme aussi. Quoi qu'il en soit et quel que soit le versant du fantasme, ces rapports de pure domination et soumission où la possibilité et liberté de dire "non" sont retirées à l'autre ( partenaire ou conjointe) me semblent relever d'un contrat rigide, tout simplement effrayant et périlleux ... Des exemples de dérapage, à la lumière de mon expérience passée, je pourrais en citer à foison . Je n'en donnerai qu'un ce soir et il est bien tragique : une ancienne camarade d'études ( nous étions ensemble en hypokhagne ), devenue adepte de ces jeux avec son mari auquel ne la liait pas seulement le contrat du mariage mais le contrat disciplinaire dont il est question ici, ne pouvant plus s'y soustraire, a fini une nuit par aller chercher le couteau de cuisine et lui planter douze coups dans le coeur ... Incarcérée depuis quinze ans, elle finit actuellement de purger sa peine à la prison de femmes de Rennes où elle rédige ses Mémoires qui seront bientôt publiés, un grand cri contre ces jeux extrêmes, au départ consensuels mais non éclairés, qui ont brisé tant de vies !
Élorie 3532 - 26/07/2011 01:56:25 Mon Dieu Iris, C'est affreux! Êtes vous bien certaine qu'il sagit du contrat dont je vous parle, car il ne s'agit que de fessées ici et non toutes sortes de sévices corporels disciplinaires. Rassurez-moi!
Iris 3533 - 26/07/2011 02:44:50 modifié le 26/07/2011 04:05:01 Au départ il s'agissait de jeux consentis et rien que de jeux auxquels l'un et l'autre avaient participé et été initiés durant leurs années d'étudiants, comme tant au milieu des années 80 dans les milieux universitaires littéraires, la fessée en faisant partie, mais les jeux à caractère SM débordaient très largement cette pratique, puis aprés leur mariage ils ont continué en tant que couple en établissant ce contrat toujours consensuel, mais au bout de quelques années ( ils avaient un enfant de trois ans ), ce ne sont pas les sévices mais la position de soumise dans laquelle elle était placée ainsi que certaines pratiques érotiques comme la sodomie ( qui va souvent avec ) qui lui sont devenues intolérables et, à un moment donné, ce n'est pas son corps mais son esprit qui a brutalement et totalement disjoncté ... ! Bonne nuit quand même Elorie, je ne voulais pas faire peur, mais je crois qu'il faut y réfléchir et qu'on apprend beaucoup par l'expérience !
fessesaclaques 3534 - 26/07/2011 04:07:38 Bonjour à toutes et tous et bonjour Mesdames. Je rejoins Iris dans ce qui concerne le BDSM et ses dérives parfois tragique. Déjà, le simple terme de contrat d'appartenance et d'obligations, voire de dévotion me fait frémir d'horreur. Tant qu'il s'agit de jeux consensuels ok, après, cela frise soit le ridicule, soit la démence. Ne sachant pas lire l'anglais,, j'aurai du mal à traduire les textes d'Alice Ker. Je voudrais bien en trouver une traduction. Mais, je pense que l'extrême rigidité des certaines positions me mettraient vite mal à l'aise!
sourire45 3535 - 26/07/2011 11:14:09 Je crois que ce n'est pas parce que vous êtes " soumise" que vous êtes en quelque chose un "objet" entre les mains d'une personne ayant "autorité" sur vous. Vous êtes entre adultes consentants, il ne faut pas l'oublier. Rien de vous oblige, à faire certaines pratiques érotiques si celles ci ne vous conviennent pas .... Je crois aussi qu'il est fondamental, pour jouer à des petits jeux, comme la fessée, être bien dans sa tête et dans son corps ... !!!
Iris 3537 - 26/07/2011 12:50:31 modifié le 26/07/2011 13:24:02 Je suis bien d'accord avec vous, Sourire, pour dire qu'un rapport de soumission choisi et bien délimité dans le temps peut ne pas se confondre avec le fait d'être considéré(e) comme un objet, mais ce qui m'a fait tiquer, c'est le caractère radical du contrat dont parle Elorie puisqu'il inclut l'impossibilité de dire "non". A moins que ce ne soit un "non" qui veuille dire "oui", auquel cas c'est purement folklorique ! Or on sait que ce fantasme peut connaitre des fluctuations, même d'un jour à l'autre, que les limites pour une personne déterminée ne sont pas les mêmes à tous les moments, que la psychologie humaine est bien complexe et qu'il est parfois difficile de discerner ce qui se passe à l'intérieur d'un être humain ! Bien-sûr toute généralisation est abusive mais ... dans tous ceux qui se sont adonnés de manière radicale à ces jeux de domination-soumission durant ma période post-universitaire - et cela concerne deux générations ( grosso modo celle des 20-30 ans et celle des 50-65ans ) - force est de reconnaitre qu'il y a eu de très nombreux dérapages et au total bien peu de rescapés ! Maintenant qu'on puisse faire confiance à son pilote en sachant que celui-ci ne nous entrainera pas sur des chemins dangereux, je l'admets tout à fait, à la condition d'avoir de part et d'autre beaucoup de discernement et de le vivre dans le cadre d'une relation humaine parfaitement saine et équilibrée !
Agramant 3538 - 26/07/2011 13:12:40 C'est -entre autres- pour le genre d'excès dont parle Iris que je suis toujours assez réticent dès qu'il s'agit de BDSM pur et dur et que je n'aime pas les termes de "maître" ni tout ce qui à trait à des relation de "domination permanente", c'est à dire hors du cadre temporel et bien défini d'un jeu de rôle... Ceci étant, il ne faut pas perdre de vue qu'en France comme d'ailleurs je pense dans la plupart des pays civilisés, la loi prime sur les dispositions contractuelles et de ce fait un "contrat" par lequel un individu renonce à ses droit fondamentaux quelle qu'en soit la contrepartie n'a bien entendu aucune valeur légale... Ne reste plus que "la loi du plus fort", mais nous retombons là dans le problème hélas trop classique de la violence conjugale ou familiale.
fessesaclaques 3539 - 26/07/2011 14:11:45 Cela est tout à fit vrai. Je ne vois pas quel plaisir on pu retirer dans la soumision totale. Personne n'appartient à personne ou ne doit l'accepter!