![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
Plusieurs visiteurs de mon site m'ayant écrit sur ce point particulier,
certains pour me demander pourquoi je me refusais à la pratiquer, d'autres
parce qu'ils étaient choqués que ma belle-soeur en fasse un usage courant (cf.
mon 2eme récit), je crois utile de clarifier ma position la dessus.
Personnellement, je ne fesse pratiquement jamais mes enfants (ni aucun
enfant d'ailleurs) mais en ce qui me concerne c'est uniquement parce que
la fessée a pour moi une connotation... disons plus trouble et donc
totalement incompatible avec l'éducation des enfants.
Pourtant objectivement la fessée n'est pas un mauvais châtiment en ce sens
qu'elle est plutôt humiliante et que même énergique elle est totalement sans
dangers physiques (pas d'organes fragiles, pas de risques de commotions...)
Je ne jette donc pas la pierre aux parents qui la pratiquent tant qu'il n'y
a pas d'exagérations ni d'ambiguïté.
Mais bon, pour moi l'ambiguïté "sensuelle" de la fessée est telle que je
ne saurai l'appliquer à des enfants. La pédophilie n'est pas ma tasse
de thé, même en fantasme... Lorsque je dois sévir sur mes enfants (assez
rarement d'ailleurs ca j'ai la chance d'avoir une bonne autorité naturelle)
je me contente d'une paire de claques ou de sanctions "non physiques"
Vous allez pouvoir du reste juger vous même de la validité de ces arguments car j'ai retrouvé par hasard en
faisant du rangement dans mon ordinateur le texte de cette contribution que je vous livre ici.
Au risque de m'attirer le courroux du webmestre, je ne considère pas que la fessée soit une mauvaise chose
dans l'éducation des enfants. Comme je l'ai expliqué dans mon site, si je ne l'utilise pas sur mes propres
enfants (ni sur aucun enfant du reste) c'est UNIQUEMENT parce que pour moi la fessée a une connotation
nettement plus trouble et disons le plus sexuelle (même s'il n'y a pas nécessairement de relations
sexuelles dans la fessée "entre adulte consentants" que j'aime à pratiquer). Le mélange des genre est trop
dangereux, je ne peux pas admettre l'idée d'éprouver un émoi sexuel en fessant mes filles adolescentes,
même si ça ne se passe que dans ma tête. La je bloque. Donc et uniquement pour cette raison qui m'est
spécifique je m'abstient de fesser les enfants, point à la ligne.
Pourtant je pense qu'une éducation laxiste, une démission des parents comme on en voit trop souvent est
une ânerie à éviter. Cela conduit à des enfants sans repères ni limites qui deviennent de véritables petits
voyous voire pire par la suite.
Il est bien évident qu'il ne faut pas "casser" les enfants, qu'il faut leur laisser une marge de manoeuvre pour
qu'ils puissent faire leurs expériences et s'épanouir harmonieusement, mais il faut fixer des bornes et les
faire respecter. Et pour qu'elles soient respectées il faut de temps en temps sanctionner, c'est inévitable.
Celui qui prétendrait le contraire n'a jamais eu d'enfants.
C'est la que la fessée intervient. Non pas comme METHODE d'éducation, mais comme forme de sanction. Le
"coup de gueule" s'il n'est pas suivi d'une réelle sanction devient très vite parfaitement inefficace. Les
enfants s'y habituent très bien et même crient encore plus fort. Les sanctions comme la privation de dessert
ou de sorties me paraissent non seulement idiotes (on retire à l'enfant quelque chose qui est utile pour son
bon développement) mais elles aussi assez peu efficaces.
Maintenant et hormis les cas ou comme moi le fesseur risque d'éprouver un émoi sexuel dans l'opération, la
fessée me parait nettement préférable à la gifle.
L'équilibre à trouver entre l'indispensable liberté à laisser aux enfants et les limites au delà desquelles la
sanction doit intervenir est un point délicat à trouver. C'est tout le métier de parent. Ca n'a rien de drôle de
punir un enfant qu'on aime. Mais c'est justement parce qu'on l'aime qu'il faut savoir s'y résoudre le moment
venu. Et si la sanction est juste, l'enfant ne vous en voudra jamais, bien au contraire. S'il "secoue le cocotier"
c'est souvent pour s'assurer qu'il est solide.
De plus, pour l'avoir subie dans ma propre enfance comme du reste pas mal
d'enfants de ma génération (et sans le moindre plaisir à l'époque !), je dois
reconnaître qu'elle avait un pouvoir exemplaire et dissuasif d'une grande
efficacité.
Il y a quelque temps mon complice Canadien Fesseur001 (le webmestre de "La Fessée démystifiée") avait
mis sur pied un forum spécifiquement consacré à la fessée comme moyen d'éducation des enfants.
Lui-même avait pris franchement position contre, mais il avait à l'époque pensé qu'il pouvait être
instructif d'en débattre entre parents éventuellement concernés. Il préféré par la suite faire disparaître
ce forum qui n'existe plus aujourd'hui. J'avais alors écris dans ce forum une contribution qui allait
plutôt en faveur de cette forme de punition, même si -je le répète- je ne la pratique pas sur mes propres
enfants. Je l'ai fait un peu par provocation (mon coté "politiquement incorrect" qui a horreur d'aller dans
le même sens que le troupeau de moutons) mais également parce que je crois en la validité des arguments avancé.
Les sanctions "physique" comme les gifles ou la fessée ont l'avantage d'inspirer une crainte salutaire (la peur
du gendarme est le commencement de la sagesse) et de crever rapidement l'abcès. Après, c'est fini, réglé,
on n'en parle plus. Pas de privation de ceci ou de cela qui traînent en longueur. Il faut en user avec
parcimonie pour leur conserver une valeur exemplaire et dissuasive, mais il faut faire preuve de fermeté
quand les limites sont vraiment dépassées. L'expérience m'a maintes fois montré que si on est assez ferme
au bon moment on a au bout du compte très rarement à l'être. Les enfants comprennent vite.
D'abord parce qu'elle est donnée de manière plus réfléchie du fait du "cérémonial" qui la précède (mise en
position, déculottage...) alors que la "paire de baffe" part trop facilement sous le coup de l'énervement. Et
l'autorité se doit d'être calme.
Ensuite parce que, à la différence du visage, les fesses ne présentent aucun risque de lésions grave quelque
soit la sévérité employée.
Et enfin parce que l'humiliation de la fessée, du déculottage sont un élément éminemment dissuasif. Dans
l'école primaire ou j'étais enfant, la fessée déculottée devant toute la classe se pratiquait, rarement certes
mais ça arrivait (ça m'est arrivé), et je peux attester de l'immense pouvoir dissuasif de cette humiliation. Et
je n'en suis ni mort ni resté traumatisé. J'ai le sentiment d'avoir été "bien élevé". Peut être (sûrement,
même) mon penchant pour la fessée comme jeu érotique date-t-il de cette époque, mais quelle importance ?
Je ne m'en plaint pas, au contraire.