petit chaperon vert 11765 - 1/03/2015 17:15:50 modifié le 1/03/2015 19:24:06 Moi j'ai pas de tendinite aux fesses (bon rétablissement Iris) et je fais ça partout, même dans les toilettes pour mecs ! Mais j'roule en blooger maintenant. Blooger qui faisait ça tête de cochon. Après "une grosse tôlée" tout est rentré dans l'ordre. Maintenant j'écoute de la zique en vous lisant c'est pas trop fatiguant ! "Il y a les playboys de profession Habillés par Cardin et chaussés par Carvil Qui roul'nt en Ferrari à la plag' comme en ville Qui vont chez Cartier comme ils vont chez Fauchon Croyez-vous que je sois jaloux ? Pas du tout, pas du tout ! Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou Un joujou extra qui fait crac boum hu Les fill's en tomb'nt sur mes g'noux..." ... ou un truc dans le genre https://www.youtube.com/watch?v=OJrmwbdDDuQ
Anniza_67 11766 - 1/03/2015 23:43:29 Eh bien, j'étais partie en week end...chez des amies en Lorraine. C'était super bien et on est même allées voir 50 nuances de Grey au cinoche. Pas si mal le film en fin de compte : c'est la première fois depuis 4 mois que je ne m'endors pas au bout de 20 minutes ! Celà étant, grosse surprise ce soir en lisant un des posts de Croquette au sujet d'un mug en cadeau à qui se dévouerait pour me rougir les mappemondes. Merci pour la solidarité Soeurette ... mais pour le mug ... il va falloir en trouver un vachement grand pour imprimer mon popotin dessus. Carrément un saladier Poupée ! Et pour le coup, on pourra y ranger une sacrée tapée de pommes !!! J'étais écroulée en te lisant !
Iris 11767 - 3/03/2015 16:07:02 modifié le 3/03/2015 16:46:04 Contente de lire le commentaire positif d'Anniza et de constater que je ne suis pas la seule à avoir apprécié le très controversé " fifty shades of grey" et y avoir goûté un moment de plaisir . Bien qu'ayant fait l'impasse sur l'épais roman - la vie est courte et il me semblait qu'il y avait infiniment plus substantiel à lire - je n'ai en contrepartie pas pu résister à la tentation de m’engouffrer dans la première salle de cinéma où le film était à l'affiche, intriguée que j'étais et cherchant à comprendre ce qui avait pu justifier qu'un ouvrage qualifié de "best-seller planétaire" ait pu paradoxalement susciter un tel flot de critiques aussi acerbes que mordantes particulièrement dans la blogosphère et les milieux libertaires... Trop facile de taxer de mièvrerie un scénario qui met en exergue une histoire d'amour, à moins que ne soit considéré systématiquement comme mièvre tout ce qui a trait au sentiment amoureux quand il se mêle au sexe, au goût pour la fessée et surtout au SM. Trop facile de qualifier de "nunuche", "gourde, "cruche", greluche" - et j'en passe - une jeune étudiante bien enracinée dans son temps mais qui à 21 ans n'a pas encore perdu sa virginité. Trop facile de désigner d'emblée comme "navet" l'adaptation cinématographique sur une telle toile de fond... Pourtant ni niaiserie ni vulgarité ni de mon point de vue sensation d'ennui qui pourrait en découler au cours de ces deux heures de film où on est suffisamment captivé et sous l'emprise du scénario pour n'être pas un seul instant tenté de regarder sa montre, fait assez rare ces derniers temps comme le souligne Anniza ... Et dans la salle aux trois quarts pleine pas un bâillement pas un soupir... L'intérêt que j'ai personnellement trouvé à ce film ne réside certes pas dans l'excitation ni dans un éventuel grand frisson, encore que les quelques scènes érotiques qui l'émaillent ne soient pas déplaisantes à voir. Non bien davantage dans la complexité des personnages, dans leur évolution psychologique respective, leur trouble initial, le début d'une alchimie perturbée par leurs réticences, leurs paradoxes. Pour elle réticences à entrer pleinement dans le jeu "subversif" auquel la convie très vite son partenaire-amant, auxquelles s'ajoutent les oscillations constantes entre sa conscience et ses désirs, les hésitations entre ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas, le mélange de fascination/ répulsion qui se trame au plus profond d'elle-même quand il l’entraîne dans cet univers qui, tout jouissif qu'il puisse être pour un initié, peut sembler de prime abord quelque peu étrange et effrayant à une non initiée, les résistances qu'elle lui oppose.. . Quant à lui réticences à sortir du personnage charismatique qu'il s'est forgé et à quitter la froideur qu'il arbore orgueilleusement en la mettant d'emblée en garde : "fleur bleue, c'est vraiment pas mon truc ", " mon charisme, c'est de discerner les talents..." Intéressant le jeu de pouvoir et de séduction qui se révèle dés leur première rencontre dans la scène mémorable où la jeune étudiante au charme indéniable mais à l'apparence très sage, un tantinet farouche et fortement impressionnée, va interviewer l'homme d'affaires influent dont l'ascendant s’exerce sur elle bien avant que ne lui soit dévoilée la double facette de sa personnalité : son attrait exclusif pour les jeux sexuels de domination. Lorsque le séduisant mais ténébreux Monsieur Grey fait par la suite découvrir à celle dont il rêve de faire sa soumise la "chambre de tortures" et l'univers quelque peu morbide qui semble le sien, ce n'est pas l’impressionnante panoplie de cravaches, fouets, poulies, menottes qui retient pour moi l'attention mais le conflit qui se déroule dans l'esprit de la jeune femme, ballottée d'une part entre sa raison qui lui commanderait de prendre ses jambes à son cou et d'autre part l'attraction irrésistible pour la part d'ombre qui se révèle à elle et ses désirs déjà tellement forts envers lui qu'ils la retiennent captive bien qu'elle résiste rationnellement à toute forme radicale de soumission et de ce fait ne semble jouir que très modérément sous les coups de cravache.. En tout cas, malgré l'alchimie qui commence à se faire entre eux, ne la voilà pas encore disposée à entrer dans le rituel que lui propose celui qui entend devenir son Maître ni à se livrer aux "cinquante nuances de folie" qu'il se dit prêt à lui offrir. Intéressante aussi et centrale dans l'intrigue du film la façon dont l'héroïne va parvenir progressivement à percer un peu la carapace de cet homme dominateur pour lequel le sexe et la relation féminine ne sont concevables que dans le cadre d'une relation SM et dans la vie sexuelle duquel le sentiment amoureux se veut inexistant. Inexistant sauf que l'amour commence à venir perturber de manière imprévue sa froide assurance et la mécanique bien huilée de son rituel codifié et à prendre malgré lui les traits de sa jeune soumise devant laquelle il se plait à jouer avec talent du Chopin. Comment l'histoire s'achèvera-t-elle ? En conte de fée, on ne l'imagine pas; en tragédie grecque, on ne le souhaite pas... Leurs désirs respectifs finiront-ils par s'accorder ? Ce qui les rassemble sera-t-il aussi important que ce qui les différencie ? Faudra-t-il choisir entre romantisme et perversité ? Le film qui s'achève sur la première partie d'une trilogie ne le dit pas et personnellement je préfère laisser libre cours à mon imagination. A propos du roman que je n'ai pas lu on a souvent décrié la pauvreté des dialogues, voire l'indigence de la langue, allant jusqu'à évoquer le "quart monde de l'écriture"... Est-ce alors grâce aux suggestions sur lesquelles la réalisatrice a su jouer, est-ce parce que le jeu des acteurs est suffisamment subtil, les visages particulièrement expressifs, qu'on ne ressent nulle indigence mais plutôt une certaine richesse et complexité ? Ceci est bien sûr une lecture personnelle et subjective du film que tout le monde ne partagera pas. De mon point de vue en tout cas, non non , mille fois non , "Fifty shaves of grey" n'est pas le "navet" que certains prétendent et le coup d’œil en vaut la peine ... Parole d'Iris !
Anniza_67 11768 - 3/03/2015 18:03:28 modifié le 3/03/2015 18:13:49 Merci Iris ! Ton analyse fine et intéressante me donne l'envie de finir la trilogie. C'est long, parfois un peu lourd mais je déteste m'arrêter avant la fin... d'un livre s'entend... what else ? Celui de la Vie est assez souvent décevant, surtout ces derniers temps ...entre ceux qui écrivent et ne jugent pas utile de donner suite à votre réponse, ceux qui jouent avec votre sensibilité, ceux qui vous considèrent juste comme un plan Q, il faut avoir les nerfs bien accrochés pour ne pas tout arrêter ... Mais heureusement, il y a le Blog et les boutes en train ...merci les filles, Lunapower et Canaillou ! Vous êtes choux tout plein !
lunapower 11769 - 3/03/2015 20:25:32 modifié le 4/03/2015 01:03:35 Moi aussi j'ai trouvé le film plaisant, les livres je m'était arrêter au tiers du premier. Surtout la performance de Dakota Johnson qui est intéressante celle de M. Grey m'a moins convaincu, mais bon j'ai vu le film en français et il y a souvent beaucoup de pertes au doublage... puis je reste sur mes positions il manque de charisme pour un "dominateur", un peu trop robot... Les scènes "hot" sont bien filmées, plaisantes à regarder mais on aurait pu allé plus loin en interdisant le film aux moins de 16 ans... Bref un film sympa où on ne s'ennuie pas par contre un peu trop grand public à mon goût, n'étant pas un grand fan des blockbusters (surtout en VF) mais bon clairement pas un film sur BDSM, on voit bien qu'ils n'y connaissent rien, c'est clichés sur clichés et what the fuck une "fessée" de 3 claques!!!
Anniza_67 11770 - 4/03/2015 20:22:38 modifié le 5/03/2015 22:55:26 Je dirais même plus : comme c'est frustrant, bonté divine !
petit canaillou 11771 - 6/03/2015 07:43:31 3 claques à peine? C'est juste un simulacre de fessée ça! Un tout petit hors d'oeuvre. Oui c'est très frustrant ça! Juste pour donner une envie hélas déjà brimée. Sur ce film il est normal que les avis soient très "nuancés"
Titi 11774 - 8/03/2015 22:24:19 ah zut j'ai zappé, c’était la journée de la femme aujourd'hui... Bon c'est quand la journée de l'homme ?