J'ai pas vu 5O nuances, j'hésite... si c'est aussi mal joué qu'est écrit le livre

Humm c'est certain ça change des bandes dessinées

Méfiez-vous Mlle Croquette qui sème les bêtises récolte la fessée

Pff vraiment il n'y a pas plus sage que moi, je suis un vrai petit ange, on pourrait vous le dire !

Et comme vous dites :

Ce n'est que la faute de tous ces "méchants fesseurs" qui ne font que mal interpréter vos propos et mal juger vos actions

Moi j'ai apprécié le livre, faut juste enlever le côté "quiche" de la gazelle !

Et le remplacer par une pizza ?

Han Lunapower, à l'époque j'en avais plein en stock des (bonnes) fanfictions Harry Potter parlant de fessée. Tiens d'ailleurs il y avait un site qui a disparu, c'était pas le tien par hasard ? Le pseudo me dit quelque chose... Si c'est le cas, sache que ce site a été l'un des déclencheurs de mon fantasme. Eh oui.

Sinon concernant 50 nuances, autant je vomis sur la fic et sur le livre, autant j'ai récemment appris que l'Angleterre interdisait désormais depuis décembre la production de films contenant des fessées, du SM, de multiples pratiques notamment l'éjaculation féminine (mais l'éjaculation masculine reste autorisée), le facesitting, pour n'autoriser encore qu'un type de porno évidemment centré sur le plaisir masculin. Alors certes je regrette que ce film soit de si petite qualité et ne montre pas finalement la richesse que peuvent comporter des relations comme celles que nous vivons, mais je me dis, tant que ça existe, c'est qu'on a encore un peu de liberté...
Et jamais je n'aurais pensé être "Grey" de l'existence de 50 nuances.

Coucou et merci Espiègle.

Oui c'est bien vrai cela;: je l'ai lu aussi.

Le pays de la fessée par excellence reverse dans le puritanisme pur et dur.
Non mais où va t-on?

Bon puisqu'on est en plein débat "50 nuances", allons-y et mea culpa au malheureux à qui je l'avais chaleureusement recommandé dans une période difficile personnellement (ayant provisoirement affecté mon jugement) et à la fin seulement du 1er tome....il se reconnaitra sans peine!

je ne dirais pas que c'est "mal écrit", un peu d'impartialité! c'est du "grand public" pas du "goncourt potentiel", je n'ai pas noté d'aberrations comme dans la série "millenium" type "il s'enfila une bouteille d'eau" (une perle, cette petite phrase): pas de prétentions inutiles au passé simple avec des expressions de la vie de tous les jours; justement c'est du langage "parlé" et "commun": les héros ne prétendent pas discuter philosophie, ils parlent, et pas façon académicien mais sans grossièretés (exception faite de quelques mots injurieux dans un contexte BDSM et qui ne vont pas chercher bien loin); pas de réflexions de l'auteur (ni de descriptions de paysages ou de faits historiques, n'est pas victor hugo qui veut), ce n'est pas un essai mais juste un roman. pas plus de fautes de grammaire/conjugaison que dans musso ou levy ou autre auteur à succès, moins même que dans la célèbre trilogie nordique (pourtant extrêmement palpitante, elle!), bref dans la moyenne et même tout à fait honorable (on peut s'amuser à relever les quelques erreurs mais enfin franchement...y'a mieux à faire?!)

pour ce qui est de l'histoire....
1/ la trame est assez pauvre
2/ on arrive dans des situations rocambolesques dignes de dallas...
3/ foutue morale américaine puritaine qui "sauve" le pauvre adepte du SM (très très soft en l'occurence) qui ne l'est d'ailleurs que suite à de graves traumatismes enfantins et trouve la voie de la rédemption par une jeune innocente: bon, ben c'est yankee et pas du faulkner (le pauvre, yankee il n'aimerait pas mais il ne s'assumait pas sudiste non plus, alors...bref!) ni du hemingway hélas mais on ne peut pas dire que le puritanisme américain soit un secret bien gardé?! alors que leurs films regorgent de scènes de fessées... (suffit de prendre n'importe quel western ou même le cercle des poètes disparus)
bref ce sont les amerloques, on ne va pas les changer (je parle de l'américain moyen et en connaissance de cause, et toujours en connaissance de cause, j'ajoute: ouf il y a de très très nombreuses exceptions à cette description sévère, dans la vie comme dans la littérature nord-américaine)

en gros sur la forme, je n'y vois pas à redire si l'on se place dans la catégorie "roman grand public avec presque exclusivement des dialogues et dits/écrits par des gens normaux dans leur niveau de langage, sans recherche particulière puisqu'ils s'expriment en privé"

et sur le fond...bof
bof, oui, pas pire (pas mieux non plus) parce qu'il a quand même un mérite (et il l'avait pour moi quand je l'ai lu toute jeune néophyte de la fessée, je lui en garde un minimum de reconnaissance): il est en tête de gondoles, personne ne vous regarde bizarrement ni en rayons ni à la caisse et l'on s'y sent un peu moins "bizarre" du fait que des millions de lecteurs se sont intéressés au sujet (en plus il ne sollicitait pas trop mes neurones, je l'accorde à ses détracteurs et à cette période bien précise cela m'arrangeait, trop de problèmes personnels: pour la seconde fois de ma vie, je ne pouvais plus lire, incapable de la moindre concentration et ce dérivatif tombait bien)

je mettrais même un bon point au tome 1 (ensuite, franchement, non...): je me suis bien amusée sur les échanges de mails entre les 2 protagonistes (relire les "objets" et "signatures" des mails): humour de potache? soit mais.......il y en a ici aussi, et que dire du tchat? ça ne fait pas du bien?

en résumé, je ne le recommanderais pas une autre fois, j'ai jeté mes exemplaires et pas l'intention d'aller voir le film mais enfin franchement il a au moins le mérite de dédiaboliser le sujet (ce qui peut rendre service selon le stade d'acceptation de son fantasme où l'on se trouve) et il n'est pas plus mal écrit qu'un autre du même "genre" (revoir ma définition plus haut, qui est toute personnelle, j'en conviens), au moins on y accorde les temps et les genres voire même les COD placés avant l'auxiliaire avoir, contrairement à beaucoup de récits internets bien plus émoustillants mais hélas non relus par un éditeur, alors si on lui jette la pierre, on brûle 90% des romans imprimés et vendus hors littérature spécialisée (bouquinistes, pléïade, sex-shops par exemple) et je ne suis pas pour les autodafés...

et pourtant je suis une lectrice infatigable et grande amatrice de classiques avec très haut niveau de langage...pourquoi le succès des "50 nuances" me dérangerait-il, ou pourquoi le ferait-il davantage que bien d'autres livres à succès, blockbusters en tous genres et salaires mirobolants de joueurs de football???? (parce que ce sont tout de même des chochottes comparés aux handballeurs et rugbymen pour ne citer que ceux-là et ils sont admirés-ultra payés sans que ça ne m'empêche de dormir même si je n'approuve pas le système)

Même si j'ai eu du mal à entrer dans le tome II (que j'ai commencé à lire en Mars 2014...), j'ai assez aimé ce livre jusqu'à présent. Quand arriverai je au bout, ça je ne le sais pas. Arriverai je un jour au bout de la trilogie, aucune idée non plus. Mais jamais je ne pourrai jeter un livre. Pour moi c'est un sacrilège, un manque de respect (presqu'une gifle à l'auteur) pour le travail de celui ou celle qui l'a écrit. La culture a une multitude de visages et il s'en trouve toujours un pour plaire à quelqu'un... même si ce n'est pas à l'un(e) de nous.

Désolée pour ce "cri" du coeur (qui peut avoir une résonnance agressive) mais il en va de la littérature comme des forums : si on n'aime pas, on zappe ...

Avec toute ma sympathie néanmoins !

Pour le film, j'hésite à aller le voir. C'est un sujet assez intime en fin de compte et je préfèrerai sans doute le regarder en DVD (quand ça sortira) seule ou avec des copains intéressés.