Imploration, abandon, louange, simplicité, tous les ingrédients d'une belle prière sont réunis ici ! Serait-ce la dernière fessée qui a ranimé en vous le feu ou bien vous a-t-il toujours habitée, Bibiche ? En tout cas merci à vous et également à Petit Canaillou pour ce superbe bouquet qui nous rend hommage à toutes et sans lequel cette fête, au moins pour moi, serait passée inaperçue !

PS : Merci aussi à la petite fée invisible qui est discrètement mentionnée...

Tout à fait d'accord avec vous, Buster, pour dire qu'il serait fort dommage que la question importante d'Amandine s'enfouisse dans l'épaisseur des pages du blog ...
Et croyez que pour ma part elle n'était pas passée inaperçue si ce n'est que d'une part le temps m'a fait défaut la semaine précédente pour y apporter une réponse suffisamment fouillée, et d'autre part, la plupart d'entre nous se trouvant en vacances ou week-end prolongé, il n'est pas agréable de poster quand les lieux sont quasiment désertés.
Mais pour l'heure je me contente de répondre succinctement à ce que vous dites :
Je partage votre avis sur le fait qu'un éventuel bénéfice qui serait l'amélioration du savoir-faire du fesseur au cas où il se prête lui-même à l'inversion des rôles reste à démontrer !
A mon avis un fesseur expérimenté connaît son affaire et n'a pas besoin de se livrer lui-même à cette expérience pour savoir où ça fait du mal, où ça fait du bien, ce qui suscite la volupté etc...

Par ailleurs, tout en trouvant la question fort intéressante je vous rejoins dans votre étonnement sur le fait qu'une femme cherchant un partenaire fesseur se mette d'emblée dans la situation où elle imagine celui-ci dans le rôle inverse de celui qu'elle convoite, risquant par là de mettre des obstacles psychologiques au jeu et des bâtons dans les roues .
Par expérience je dirais que dans ce jeu et quel que soit le rôle qu'on y assume, qu'il s'agisse pour schématiser de celui de "victime" ou celui de "bourreau", il faut pleinement vivre le hic et nunc, être totalement présente à la situation du moment, ne pas imaginer je ne sais quoi d'autre...
Or effectivement se représenter visuellement le fesseur, le postérieur à l'air sur les genoux d'une autre, risque très fort de casser le sérieux du jeu !

En revanche me laisse sceptique votre phrase, Buster, " si l'on ressemble plus, à ses yeux, à un lapin qu'à un loup grâce à ce savant mélange de paresse, d'égoïsme et même parfois de lâcheté et je n'en suis pas exempt, il sera difficile à sa libido de passer outre très longtemps"
D'abord en considérant le seul aspect de psychologie animalière je suis loin d'être certaine que le loup soit paré de toutes les vertus dont vous l'entourez, tandis que le lapin, certes moins conquérant, en serait tristement dépourvu et les mots "égoïste" et "lâche" me font sursauter !
Car un homme qui aime être fessé ou veut tenter l'expérience ne me parait pas mériter de tels attributs... Mais peut-être vous ai-je mal compris ?

Pour l'heure, manquant de temps disponible, je m'arrête à ces considérations très superficielles, mais me promets de reprendre prochainement ici-même la question soulevée par Amandine tout en attendant d'autres réponses de mes soeurs et aussi en ouvrant un sujet sur le forum " plaisirs et limites du switch..."

@ Buster : Loin de moi l'idée de vous faire hacher menu surtout sur la base d'une interprétation erronée d'une de vos paroles... Voilà qui serait difficilement pardonnable de ma part, je l'admets volontiers et je m'en voudrais trop, cher Buster !
Car peut-être vouliez-vous simplement souligner les dangers d'une idéalisation initiale trop grande de la part de la femme à l'égard du fesseur en général, c'est-à-dire qu'en se forgeant au départ une image trop parfaite de celui-ci, tel l'homme mentalement fort et attentionné dont vous parliez à la page précédente, il y a toujours le risque pour celle-ci sinon de prendre conscience progressivement que la statue avait en fait des pieds d'argile, au moins de déchanter à l'épreuve de la réalité, puisque, sans aller jusqu'à parler de lâcheté et d'égoïsme qui sont des mots très forts, nul être humain, le fesseur ne faisant pas exception, n'est exempt de travers personnels ?

Il est bien vrai que toute idéalisation est dangereuse... Mais sur ce point, oserais-je dire que vous donnez de l'eau à mon moulin et que la fessée, si tant est qu'elle puisse remédier durablement à des défaillances et des défauts réels, peut cependant s'avérer dans certains cas une thérapie efficace ... Il a toujours été vanté les mille vertus thérapeutiques et correctrices de la fessée, alors pourquoi et en vertu de quelle logique seraient-elles réservées exclusivement aux femmes ?

"Est-ce que ca vous dérange si votre fesseur est switch, c'est à dire s'il se fait lui aussi fesser par d'autres femmes ?" demande Amandine.
En tout cas je connais au moins certaines petites mignonnes du site , certes un tantinet sadiques, que non seulement cette idée ne dérange pas mais qui sont même réjouies et toutes excitées à la pensée que certains messieurs, type "fesseurs expérimentés", puissent autoritairement de temps à autre avoir eux aussi à descendre de leur piédestal et, dans une perspective réparatrice, à se retrouver sur des genoux amis pour expier tout ce qu'ils ont à expier : caprices, bévues, sale caractère et tutti quanti... Car ce n'est que justice ! Et croyez-moi, voilà qui est de nature à stimuler encore davantage l'ardeur rédemptrice féminine et la main correctrice...

PS : En tout cas contente de vous retrouver sur le site, Amandine, avec les tonnes de questions que vous vous posez dont celle-ci qui n'a pas fini à mon avis de faire couler beaucoup d'encre et puis tout plein d'autres encore qui fourmillent très probablement dans votre besace à fantasmes !
Et, si cela ne s'est pas encore produit, tous mes /nos voeux vous accompagnent dans la perspective d'une réalisation prochaine...