Iris 6714 - 22/12/2011 14:29:18 modifié le 22/12/2011 17:20:42 Ne le prenez pas ainsi, Marie : exprimer les uns et les autres des divergences de points de vue ne veut pas dire qu'on soit ennemis, loin de là, et, si je vous ai mal comprise, acceptez mes excuses ! C'est vrai que vous parliez davantage du blog que du tchat, mais comme il avait été question de ce dernier dans les posts précédents avec l'appréciation d'ensemble plutôt négative de Nominoë, j'ai développé sur le tchat. Et donner ici sur ce blog ses impressions à ce sujet en exprimant ce qu'on en attend ne me parait pas si digressif que cela ! En tout cas on est bien loin des joutes verbales et élucubrations évoquées ... Quant à l'impression donnée d'être blasé(e), pardon aussi si c'est l'impression que ça vous donne, ce n'est pas le cas... Toutefois on n'est pas des robots ni ne fonctionne comme des ordinateurs : il y a eu tant et tant de questions posées et de thèmes ces derniers temps, alors même si le sujet est tout à fait passionnant, on n'a pas toujours sur le champ la disponibilité d'esprit, de temps, le recul nécessaire pour l'aborder illico presto... En tout cas en ce qui me concerne !
mikesp 6715 - 22/12/2011 15:07:18 modifié le 22/12/2011 15:11:31 Rendez-vous premier souhaité par maintes prières Imgaginé en mille lieux, autant de gestes et de paroles Rêvé au fond des draps entre les anges et les sorcières répiques d'alexandrins ou de prose pour un envol. Devant miroir, apris, relu et répété le manuscrit Actrice, acteur, maquillés, coiffés, rasés et costumés La scène, les décors de grenier, de chambre ou d'appentis même plus sombres et mytérieux d'une cave prisonnier. Des murs, des tentures, du parquet qui s'emboîtent un visage, l'un et l'autre un connu et inconnu Une dame, un monsieur une main gauche ou une droite Habillé, un peu, un peu moins ou si peu, être nu. Et le temps, blanc, bleu, gris ou marine de la nuit Orage de rage, la peste tempête et vagues divaguent Rideaux fermés et volet clos, bien isolé ni vu ni pris un acte, des actes puis l'épilogue en une blague. Et maintenant, à l'heure présente le coeur battant Rien est pareil, rien n'est retenu c'est l'imprévu L'un est muet, l'autre est abstrait, ils sont mutants Candide, novice, sur le moment ils sont absents. Timide sourire, l'éclair d'un oeil, ils en rougissent Un doigt, deux doigts et toute la main juste éffleurés Un mot deux mots, une phrase entière ils s'épanouissent Comme des enfants en aventure osant enfin leur destiné. Main dans la main, il sont tremblants d'un avenir Ils vont contents vont à grand pas pour se cacher Donnant, offrant ils rêvent déjà de leur plaisir La main, la fesse, ne rien rater, ne rien gâcher.
nominoë 6716 - 22/12/2011 15:18:49 Vive le vent Vive le vent Vive le vent d'hiver Qui s'en va sifflant soufflant Dans les grands sapins verts Oh ! Vive le temps Vive le temps Vive le temps d'hiver Boule de neige et jour de l'an Et bonne année grand-mère Joyeux joyeux Noël Aux mille bougies Qu'enchantent vers le ciel Les cloches de la nuit. Oh ! Vive le temps Vive le temps Vive le temps d'hiver Qui rapporte aux vieux enfants Leurs souvenirs d'hier. Sur le long chemin Tout blanc de neige blanche Un vieux monsieur s'avance Avec sa canne dans la main Et tout là haut le vent Qui siffle dans les branches Lui souffle la romance Qu'il chantait petit enfant Oh ! Vive le vent Vive le vent Vive le vent d'hiver Qui s'en va sifflant soufflant Dans les grands sapins verts Oh ! Vive le temps Vive le temps Vive le temps d'hiver Boule de neige et jour de l'an Et bonne année grand-mère
mikesp 6717 - 22/12/2011 15:44:44 Voilà une ambiance chaudes de jour de fête ! A vos fesses fessées et fessés ! A vos mains, fesseuses et fesseurs !
Iris 6718 - 22/12/2011 15:56:12 modifié le 22/12/2011 17:39:47 IL y a environ un an notre webmestre avait donc proposé ici même le sujet cité à la page précédente qui rejoint celui que vient d'aborder Marie et, tenez, plutôt que de me répéter avec d'autres mots, je vais vous dire ce que j'avais répondu à chaud et qui grosso modo demeure actuel, ça évitera à tout un chacun de fouiller dans les archives ! 1 ) Si "l'inavouable évènement" doit survenir un jour ouvrable, ce qui est souvent le cas - en fin d'après-midi ou début de soirée par exemple - je prends soin, quelques jours au préalable, de demander à mon supérieur hiérarchique une demi journée de congé "pour convenances personnelles" en lui promettant de rattraper à l'occasion les heures de travail non effectuées ! La perspective de la fessée m'accapare trop, dévore mon énergie, mon frémissement anticipé est trop palpable, je me sentirais involontairement trahie aux yeux de tous par mon émotion intérieure que je maîtrise à grand peine ou bien carrément HS, hors service, comme il est désormais coutume de dire... 2 ) Par prudence, j'absorbe une dose d'Ignatia 15 ch, prescrite par mon homéopathe, remède trés efficace pour parer le moment venu au risque de "tachycardie émotionnelle paroxystique " ... Oui risque par excès d'émotion de voir par exemple se transformer "l'évènement" en un fou rire ou un joyeux délire, ce qui n'est pas l'objectif de l'opération ... La fessée, c'est sérieux ! 3 ) Je suis partagée entre les sentiments les plus contradictoires : une peur indicible, une attirance incompréhensible ... Bien sûr j'en meurs d'envie, mon corps adulte aussi, dont je ressens déjà en ce début d'après-midi les premiers tressaillements, mais en même temps je n'ai nulle peine à me retransposer à l'époque de mon enfance et à me sentir dans la peau de la petite fille de 10 ans qui avait commis une grosse bêtise et pour laquelle, en raison de l'absence d'une présence paternelle momentanée, l'exécution de la fessée, préalablement annoncée, était différée au soir ... Une frousse bleue, un estomac noué, des heures qui s'éternisent ! 4) Curieusement je prépare ma défense intérieurement ou en envoyant un mail de dernière minute car souvent la fessée a un prétexte : d'accord j'ai été ergoteuse, pointilleuse, pinailleuse, exécrablement chipoteuse, mais je précise dans mon mail que j'ai déjà conjugué les verbes "ne plus pinailler", "ne plus chipoter" tout le week-end, cela à tous les temps, tous les modes, alors il ne faudra pas être trop sévère, je me suis déjà beaucoup amendée ! 5) L'heure fatidique et cruciale du rendez-vous approche ... Je pense au déshonneur de la punition que va m'infliger un Monsieur qui n'est ni mon amant ni mon époux, au spectacle indécent de mes fesses dénudées exposées à son seul regard, en moi l'envie et le désir continuent à se battre avec l'appréhension . Les minutes s'envolent ... Montée d'adrénaline et d'endorphine ! Mon corps commence à s'affoler, mes sens à s'embraser, je pense déjà avec délice aux premières bourrasques qui vont s'abattre sur ma chair nue, je me sens devenir féline et sensuelle, féline et femme, pourtant encore enfant et même toute petite ! Oui, toute petite et même perdue, perdue et prête à m'abandonner sans mesure à la main souveraine dont j'ai le désir brûlant ....
Marie 6720 - 23/12/2011 00:56:01 modifié le 23/12/2011 00:58:21 Iris c'est très bien décrit. Je suis loin d'avoir vos talents de conteuse. Merci pour cette transmission. On ressent la passion et je suis sûre que beaucoup d'entre nous s'y retrouve tout ou partie. Ah oui vive le vent d'hiver !!! Il nous refroidi !!! Question que je me pose moi qui suis une frileuse....comment vais je me réchauffer ?
petit canaillou 6721 - 23/12/2011 06:52:46 modifié le 23/12/2011 07:38:16 Même avec beaucoup d'imagination et de verve je ne saurais mieux décrire l'attente et tout ce qui s'y rattache qu'Iris. C'est merveilleusement écrit et très touchant.
petit canaillou 6722 - 23/12/2011 11:06:08 modifié le 23/12/2011 12:39:19 Bon tant pis. Agramant va sans doute considérer que c'est du tchat, mais je le dis quand même: Bon Noël à tous. Je ne vais tout de même pas envoyer un Mp à chacun des membes. Sinon, quel boulot!
nominoë 6723 - 23/12/2011 11:27:47 La Toulousaine (sur l’air de la Paimpolaise) Spéciale dédicace à Canaillou Quittant de bonne heure sa maison confortable, Quand Canaillou, ce Monsieur respectable, Trottine de bon matin en chantonnant, C’est sur qu’avec ses tendons il ne va pas au cri de Tarzan ! Il aurait pu là bas descendre et chanter la Tyrolienne, Mais il laisse cela à la jeunesse Toulousaine. Lui il s’en va vers le Capitole où se tient le marché de Noël depuis des lustres, Il est invité aux vœux du Maire dans la salle des illustres, Eh oui sachez bien que Canaillou n’est pas son vrai nom, Car il est très connu du Parc du Ramier au Stadium d’ovalie et du ballon rond, Je vois que vous avez deviné, Oui c’est un très bon cuisinier, Et là il chemine et fredonne tout bas au rythme de ses pas « J'aime Toulouse et ses murs roses qui ont fait son renom, Son Capitole et son Pétéram de Luchon; J'aime surtout trouver une Toulousaines aux mains rêches, Qui saura si bien me claquer les fesses !! »