Je ne sais pas, Nominoë, si la fessée n'est qu'un divertissement pour chipies, moi il me semble que je rentre encore dans une toute autre catégorie, même s'il m'est difficile à l'instant présent de la définir ! Mais c'est promis, je vais y réfléchir et donnerai prochainement le compte-rendu de ma réflexion !

"Tous les témoignages anciens de châtiments adultes décrivent l'action de cravaches et de fouets" . Heureusement non ! Sur ce site en tout cas pas, à part quelques exceptions de fessées dites extrêmes et pourquoi pas puisqu'il en faut pour tous les goûts et le plus souvent celles-ci correspondent à un besoin d'expérimentation passager de quelqu'un qui recherche ses limites avec un partenaire privilégié... Tentative pour sonder jusqu'où peut aller le plaisir dans le crescendo, voire l'extrême de la douleur... Pour n'être pas dénuée d'intérêt certes, cette forme d'expérimentation ne correspond pas à ma recherche actuelle et, si j'écris un jour sur mon propre parcours qui a été jalonné par une relativement longue expérience de ce type, c'est surtout à titre de témoignage que je la relaterai, un témoignage susceptible d'ouvrir sur une réflexion, mais sans complaisance aucune pour les cinglades elle-mêmes qui me paraissent n'avoir qu'un intérêt restreint... Et pour ma part je me réjouis quand même que les récits à grand renfort de fouets et cravaches dans l'esprit SM ne soient pas légion ici, ou au moins loin d'être majoritaires !

"Vous parlez souvent de fessées enfantines normalement interdites sur ce blog".
Interdites, Nominoë ? Non, pas à ma connaissance, dans la mesure où notre fantasme y a trouvé tout naturellement sa source. Agramant lui-même a écrit sur le site deux beaux récits de ce type ainsi que "Souvenirs cuisants de Martine" qui relate avec beaucoup de saveur la fessée cuisante et publique qui fut infligée à sa belle-soeur à l'âge de 14 ans ...
Il y a aussi le récit "Souvenir d'adolescence", d'une certaine Caroline qui vous laisse toute transpirante d'émotion, tellement on croirait en être le témoin ...et d'autres encore.
Ce qui serait hors de propos ici, c'est un débat sur le bien-fondé ou non de l'utilisation de la fessée comme méthode éducative des enfants. Et bien souvent certains ont tendance à confondre les deux registres et à glisser sur ce terrain !
Mais si l'envie me prend un jour d'écrire un récit sur la fessée que personnellement je reçus à 13 ans, ce n'est pas Agramant, je crois, qui y verrait un inconvénient, d'autant plus que je me souviens m'être déjè entretenue avec lui en mail sur ce sujet peu de temps après mon adhésion au site et au contraire, si j'ai bonne mémoire, il m'y avait encouragée ! Toutefois ce qui est certain c'est que le blog ne me parait pas le lieu le plus approprié, ne serait-ce que parce qu'on en tourne si rapidement la page, alors que ces récits-là correspondent à des épisodes de notre propre histoire qu'il convient de ne pas galvauder ...Si je puis m'exprimer de manière imagée, je serais tentée de dire qu'on ne déshabille pas son enfance sur une banale page destinée à être tournée !
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En tout cas pour ma part j'aime revivre l'émotion de ce temps-là qui fut une époque décisive dans le façonnement de mon fantasme - Manière comme une autre pour tout un chacun de revisiter son enfance ! Or les plus grosses bêtises commises qui justifièrent la fessée d'alors ne constituent-elles pas parfois les temps forts de notre enfance et désormais nos plus beaux souvenirs ?

Le goût pour la fessée peut avoir des origines diverses et variées. Ce fantasme ne nécessite pas forcément un vécu dans ce sens. Nous n’avons pas tous le souvenir de fessées reçues parce tout simplement il n’y a jamais eu de fessée.

Bien sur tout est probablement explicable, que l’on ait reçu ou non dans l’enfance.

Je crois aussi que l’on appréhende mieux ce fantasme quand on connait son origine.

Mais est-on sûr de cela, sait-on pourquoi ce gout prononcé pour la fessée ? D’autres ont du déjà avoir eu des expériences similaires aux nôtres, pourtant ils n’ont pas le fantasme.

Bon ces questions deviennent secondaires avec le temps et heureusement car sinon, nous ne pourrions vivre ce plaisir.

Autre chose aussi, il y a des fantasmes bien distincts dans la fessée. Ces derniers suivent des fonctionnements différents. Ils se caractérisent par les préférences dans la pratique, ce qui est somme toute logique.

Il y en a qui tendent vers la fessée érotique, d’autres voient cela comme un prélude à l’amour. Certains ne veulent que la simple fessée, d’autres encore recherchent une punition..

Mais cela veut en conséquence, dire que deux passionnés de la fessée peuvent ne pas partager le même ressenti, le même désir et plaisir.

Il est donc important que nous sachions définir notre fantasme. Il faut que les codages soient identiques lors de la rencontre sinon, il y a risque de déception pour l’un ou l’autre, voir les deux.

Nos développements respectifs ne sont pas contradictoires, Marie, ils sont complémentaires, me semble-t-il. S'ouvrir à l'expérience et au ressenti de l'autre, des autres, c'est précisément ce qui fait la richesse de nos échanges.
Pour ma part, dans mon post précédent, je répondais essentiellement à l'assertion cette fois inexacte de Nominoë selon laquelle revenir à l'enfance aurait été prohibée sur ce site ! Et à cette occasion je soulignais aussi combien pour moi c'était non seulement une démarche importante, mais également un plaisir chargé d'intense émotion de revenir aux sources mêmes de mon fantasme !
En revanche la façon de vivre ce fantasme, quel qu'en soit l'origine, ne peut pas à mon avis et selon mon expérience être définie une fois por toutes .
Un fantasme évolue de façon étonnante dans une vie et surtout, comme ce n'est pas un plaisir égotiste et que tout est affaire de complicité, il s'ajuste non moins étonnamment parfois aux envies de l'autre, j'entends celui avec lequel on a envie de jouer, selon qu'on le vit en couple ou bien tout simplement avec un(e) petit(e) camarade de jeu complice, et la façon de le réaliser peut alors revêtir des formes bien différentes - En fait aucune fessée ne ressemble à une autre, chacune a sa couleur et sa saveur particulière !

- Papiiii..., c'était comment Noël, quand t'étais petit ?

- Noêl ? C'était à Fesséeland Paris !

Voila vous écoutez tranquillement TSF Jazz et Paf, la pub !

Du coup j'interromps mes activités dominicales pour jeter un œil sur le blog rose. Ben ça valait le coup ! On va pouvoir sabler le champagne, je suis, mais alors là, entièrement d'accord avec ma sœurette Iris , sur son dernier paragraphe.

Ce que je trouve génial, c'est qu'à mon avis, si on n’est pas trop enfermé dans un seul scénario possible, genre - J'aime que les pâtes ! - et bien on peut se régaler toute sa vie dans la diversité la plus complète.

Ben on voit l'expérience hein !!!

J'ai croisé la fessée dans l'enfance, un peu en tant que victime, un peu en tant que témoin, mais je me souviens surtout de ma révolte contre la discrimination positive dont bénéficiaient les filles à l'école maternelle catholique que j'ai fréquentée. Ces chipies étaient pratiquement intouchables tandis que les garçons risquaient le déculottage pour les motifs les plus futiles.
Par moment je me demande si je n'ai pas consacré le reste de ma vie à réparer ce scandale.

Ce que dit James est réalité. (Je précise sur le fait que les garçons ont toujours été plus sanctionnés que les filles)

Les filles étaient plus protégées que les garçons car considérées comme plus fragiles.

Ca c'est l'histoire qui nous le relate...

On retrouve souvent ce discours, ce ressenti réel d'injustice bien compréhensible.

Maintenant quant à savoir, James, si c'est pour réparer que vous devenez fesseur...