« Pénitent. Qui subit ou qui attend une punition. »
Ambrose Bierce

N'est ce pas ce que nous sommes lorsque nous savons que nous allons être punis(es) pour des bêtises ? Moi j'en fais jamais !

La fessée fait-elle toujours suite à une bêtise ? Est elle toujours méritée...eh eh...


Cette citation me fait penser aux instruments tant aimés de nos chers fesseurs !!!

« Poêle à frire. Dans l'institution pénale féminine, objet qui, en provenance de la cuisine, fait partie de l'arsenal punitif. »
Ambrose Bierce

Une poêle à frire...mdr...chaude ou froide ?



Marie tient la forme !!!

Je me réjouissais, à tort, de remettre les pendules à l'heure en ce qui concerne Lord Ambrose, persuadée qu'il s'appelait en réalité "Pierce" et non "Bierce" mais Anniza "je-sais-tout" s'est joyeusement plantée ...

En effet :

Ambrose Pierce est né en 1842 (1842-1913) au sein d’une famille miséreuse et puritaine américaine, il était le 10ième enfant d’une fratrie de 13. Il fit la guerre de sécession parmi les nordistes.

Le général Sherman donna l’ordre un jour d’attaquer sous les mitrailleuses sudistes, résultat plus de 25000 morts ! Pierce s’en réchappa et quitta l’armée, capitaine, blessé à la tête, à l’âge de 23 ans.

Sa vie ne devait être ensuite qu’une succession d’échecs et d’erreurs … Et pourtant, il devint l’un des éditorialistes les plus célèbres et les mieux payés (en particulier par le richissime W.R. Hearst, celui dont Orson Wells s’inspira pour « Citizen Kane »). Il possédait un humour féroce et était craint (son surnom : bitter Bierce, Bierce l’amer). Il restait pessimiste et noir, ce qui fut mal compris en 1910. Son œuvre maitresse reste : le dictionnaire du Diable avec ses 998 définitions, préfacé par Cocteau en 1955, en voici certaines :

- bonheur : agréable sensation qui naît de la contemplation de la misère d’autrui.
- égoïste : dénué de respect pour l’égoïsme des autres
- félicitations : politesse de la jalousie
- aider : faire un ingrat
- politesse : la plus acceptable des hypocrisies
- rire : convulsion interne, produisant une déformation des traits et accompagné de bruits inarticulés

C’est un auteur qui pratique humour noir acerbe et désespoir sombre.« L’humour noir, c’est la politesse du désespoir » disait Boris Vian.

La mort de Bierce demeure aussi un mystère, en 1913 il décide de partir en Amérique du Sud (à 71 ans !), à la rencontre des armées de Pancho Villa qu’il veut rejoindre, on perd sa trace à ce moment ; pour beaucoup cette fuite mexicaine sonnait comme un suicide caché. « être un gringo à Mexico, c’est comme l’euthanasie » écrivit-il dans une de ses toutes dernières lettres.

Ce qui est en italique n'est pas de moi mais de Sir Google, l'encyclopédiste du Net ...

Bonne nuit à tous + bisoux du jour (ne piquent pas, ne tachent pas, ne collent pas, etc)

Et oui, il arrive que le fesseur ou la fesseuse décident de fesser leurs "victimes" sans que cela soit parfaitement justifié, sauf par leur irréprescible envie.

Mais aussi que, la surprise passée la ou le puni apprécie cet acte d'autorité.

Curieux non?