IRIS 1340 - 5/02/2011 08:02:35 modifié le 5/02/2011 08:16:07 Pour ma part, tout comme Mike, j'ai adoré "Souvenir d'adolescence" de Caroline que j'avais d'ailleurs retenu très haut l'autre jour en mentionnant les récits ou témoignages pour moi les plus marquants du site ... Récit très poignant qui, dans le cadre d'une famille très traditionnelle où on ne transige pas avec l'autorité, met en scène deux adolescentes de 16 ans pour lesquelles la fessée n'est bien sûr en rien un acte consenti - au sens où nous-mêmes, adultes, utilisons actuellement ce terme - ni une situation très confortable sur le moment vu leur âge et le très large public qui y assiste ( le cercle de famille assemblé et presque au grand complet ... ) ! A l'approche du châtiment, on est saisi de la même peur grandissante que les deux victimes, on tremble avec elles, puis on a véritablement l'impression d'être présents dans le salon, l'estomac noué, et de partager tout à la fois le trouble de l'assistance et la honte incommensurable éprouvée par les deux adolescentes obligées de subir - en conséquence d'une bêtise commise résultant ni plus ni moins d'un acte irréfléchi comme on peut en commettre plein à cet âge - le châtiment "juste" et réparateur mais outrageant et d'exhiber à la face de tous ( adultes et autres ados ) ce qu'elles ont de plus intime et de plus secret ... Et, pour nous autres lecteurs, comble de l'ambivalence et du paradoxe, on est tout à la fois heurtés par la dureté du châtiment infligé et la situation objectivement révoltante quand on songe à l'âge des deux "victimes", au déshonneur subi, à l'outrage à la pudeur et d'autre part totalement fascinés par cette scène dont la charge d'émotion est proportionnelle à tous les signes d'authenticité ... Avec - il faut bien le noter - une sorte de "happy end", la narratrice n'étant nullement traumatisée par ces réminiscences et confessant même le penchant secret développé à l'époque pour son "bourreau" - lequel incarne à mon avis une figure paternelle très forte - ainsi que le souvenir inoubliable de ces fameuses vacances où elle a été comblée bien au-delà de ce qu'elle espérait... Il y a une question que je voudrais poser à Agramant : quand l'auteur de ce récit - Caroline - vous l'a confié , vous a-t-elle confirmé qu'il s'agissait bien d'une expérience vécue, comme à mes yeux tout semble l'indiquer, et quel est votre sentiment à ce sujet ? Le seul point d'interrogation pour moi étant quand même l'âge des deux "victimes" en regard du traitement infligé en public ... J'aimerais savoir aussi comment chacun des participants du blog ressent ce récit . Peut-être très différemment de moi ? D'autre part je confesse, quant à moi, être beaucoup plus touchée par ce genre de récits qui témoignent d'une réalité vécue, ou du moins, même s'il devait s'agir d'une simple projection fantasmatique, en présentent toutes les apparences, que par certains récits de fessées purement ludiques et parfois très sophistiquées entre adultes qui tendent à s'éloigner de la punition de l'enfance ... Rien de telle que la bonne fessée d'antan à l'état brut et rustique, comme elle apparaît dans un tel récit, pour engendrer une vraie et très intense émotion, décuplée ici, il est vrai, par le caractère public de l'évènement ! Cette émotion, avec ou sans public, à nous de la ressusciter dans toute sa "pureté" initiale et son authenticité... !
1341 - 5/02/2011 08:46:57 modifié le 5/02/2011 12:04:22 Il est toujours possible qu'un témoignage authentique soit, pour les besoins de le raconter et lui donner le l'épaisseur, un peu romancé. Je ne m'étonne pas plus que ça que dans certaines familles, les méthodes de punitions soient comme le décrit Caroline. Moi même j'ai connu des parents qui corrigeaient encore leur fils au martinet alors qu'il avait 17 ans et ils ne se gênaient pas de le faire même devant son copain que j'étais. Dans ce domaine là, fessées et autres, sans être bien entendu une conception éducative majoritaire, nous serions étonnés de savoir tout ce qui s'est passé ou qui se passe encore derrière certains murs. Ce texte est un bon témoignage, bien écrit, plaisant et provoquant une certaine émotion. C'est mon avis perso.
Agramant 1342 - 5/02/2011 11:01:02 modifié le 5/02/2011 11:02:46 Je me souviens très bien du témoignage de Caroline, c'était vers les débuts de ce site, je l'avais reçu par mail, et il m'avait fait une forte impression. J'avais échangé à l'époque plusieurs mails avec elle (elle devait avoir une trentaine d'année, je crois) et rien ne me permet de penser que ce récit ne soit pas authentique... Personnellement, j'aurai tendance à le croire, je trouve qu'il sonne juste et qu'il s'en dégage une émotion non feinte. Mais ce n'est que mon avis... C'est vrai que le fait que la fessée ait été infligée publiquement peut paraitre surprenant pour des jeunes filles de cet age, mais cela ne me semble pas impossible : si j'ai bien tout compris, semblable mésaventure vous est arrivé à 13 ans, et je sais de source sure que c'est aussi arrivé à ma belle soeur quand elle avait 14 ans... Et que ce soit à 14 ou à 16 ans (ou même a 13, d'ailleurs la plupart du temps) une fille a passé la puberté et est donc pleinement formée, c'est donc assez comparable... Il y a, encore maintenant, des familles ou l'on ne plaisante pas avec la discipline. Ceci étant j'en profite pour rappeler que la thématique du site est la fessée entre adultes consentants. Comme ce fantasme prend très souvent ses racines dans l'enfance (c'est le cas pour moi et je ne pense pas être le seul), je ne trouve pas choquant d'évoquer nos expériences de cette époque de notre vie, mais je ne souhaite pas pour autant que s'instaure ici un débat sur le bien-fondé ou non de la fessée dans l'éducation des enfants, il y a d'autres tribunes pour cela... On ne mélange pas fantasmes d'adultes et éducation des enfants.
adrien 1343 - 5/02/2011 13:51:46 il y a des sites, dont un tenu par 2 femmes (qu'agramant connait) où tous récits de fessées non consenties est censuré d'office dont la fesseuse-fessée dans mes récits. Je me pose quand même la question, si la fessée est toujours "consentie" à quoi sert elle? Si c'est le prélude à un jeu érotique ou si une pulsion soudaine suivant la position (levrette) incite à claquer les fesses, ok, mais celle qui reçoit à ce moment là est souvent déja toute nue et excitée et quelques claques sur les fesses ne font qu'ajouter au plaisir. Pour les autres "consenties" il y a souvent petites annonces, rendez vous etc et aussi souvent un petit scénario où la victime résiste. Mais la vraie fessée, celle qui survient sur le moment pour sanctionner une faute ponctuelle, qui se décide à la seconde, qui souvent démarre d'une façon brutale et sur les vêtements, puis déculottée, est administrée d'une façon très vive et rapide dans le temps n'est surement pas consentie. Il est vrai que c'est rare de nos jours et plus facile à administrer à un enfant qu'à un adulte (ce que je n'ai jamais fait de ma vie)mais n'est ce pas la vraie fessée? Qui a subi cela surtout en adulte?
IRIS 1344 - 5/02/2011 14:48:29 modifié le 5/02/2011 20:59:11 Intéressant ce que vous dites, Adrien . Ce qui m'interpelle dans vos propos, c'est la question posée : " Si la fessée est toujours consentie, à quoi sert-elle ?" Ben, pas vraiment à sanctionner des fautes réelles, car celles-ci font partie de la vie quotidienne et sont le lot de chacun... Et, dans un couple constitué, je pense même qu'à la longue il serait périlleux pour l'équilibre des deux conjoints de sévir de cette façon en dehors des moments réservés d'un commun accord à ce plaisir, je dis bien ce plaisir parce qu'il ne s'agit pas d'autre chose à partir du moment où on a ce fantasme dans la peau, ce qui nous est commun sur ce blog avec des nuances différentes, mais est loin d'être le cas pour tout le monde dans la vie réelle... Je pense en fait que chacun a une réponse différente à votre question, mais si je devais répondre d'une façon synthétique et générale en ce qui me concerne, je dirais que la première vertu de la fessée, improvisée ( ce qui a encore plus de sel ) ou programmée ( le cas le plus fréquent lorsqu'on a un ou plusieurs partenaires occasionnels ) - à la condition de me sentir sur le même terrain fantasmatique que la personne qui me l'inflige - a toujours été de calmer la tempête dans ma tête , exactement comme lorsque j'étais enfant, en suscitant presque la même crainte et en empruntant la même forme punitive qu'à cette époque dans laquelle je n'ai personnellement aucun mal à me retransposer, sans impression même de jouer la comédie ... C'est peut-être cela le "non consentement fondamentalement consenti", selon la formule très significative utilisée en son temps par notre ami Archibald et reprise par certains membres du blog comme le nec plus ultra de la fessée... ( posts 419 à 421 et 449 ) Maintenant, en tant que fesseuse - occasionnelle et non universelle, je tiens à le redire - j'aime reconnaître l'enfant dans l'homme à qui j'inflige le châtiment et les défaillances ou fautes de celui-ci ( entêtement, mauvais caractère, négligences de toutes sortes ) sont toujours le prétexte à la fessée dont je me plais à imaginer qu'elle puisse revêtir un caractère tant soit peu salvateur, rédempteur, sanctificateur ... Pur fantasme de ma part sans doute, mais sait-on jamais ...!
1345 - 5/02/2011 17:04:48 modifié le 5/02/2011 17:07:10 Il est certain quand tant qu'adulte, à moins de violences conjugales ce qui est carrément un autre domaine, la fessée ne peut-être que consentie. Enfin c'est ainsi que je la vois. C'est très intéressant vos points de vue car il est vrai que même dans un jeu, on peut faire ressortir des sentiments très différents. Le jeu de rôle est souvent prémédité et d'un accord commun ce qui limite les surprises mais cela ne veut pas dire qu'elles sont inexistantes dans les façons de punir et de dérouler le scénario. Par contre, ou il y a une certaine excitation et angoise c'est quand, même si c'est toujours dans le cadre d'un jeu, la fesseuse ou le fesseur invoque une réelle faute méritant la sanction et dans ce cas là on ressent la fessée comme une vraie sanction et comme le dit si bien Iris, elle fait resurgir certaines émotions oubliées et délicatement délicieuses. J'aime bien et c'est instructif, ce qu'Iris aime reconnaitre et faire ressortir de quelqu'un qu'elle fesse. C'est toujours intéressant d'avoir les sentiments de celle ou celui qui donne car celle ou celui qui recoit ne peut réellement les connaitre à moins d'être des complices de longue date. La fessée, dite "punitive" Mr Verbero en donne une méthode intéressante. Rapide, brûtale, de manière à ce que la ou le puni ne puisse prendre le temps d'y vraiment consentir même si dans le fond elle l'est de fait. C'est une autre façon de fesser... Et il y en a tellement.
petit chaperon vert 1346 - 6/02/2011 15:00:21 modifié le 6/02/2011 15:12:39 Motivations de récit Il faut savoir que quand on écrit un texte, une histoire c’est rarement, prioritairement, pour les autres - Olala, quel égoïsme… ! ;) - Non, ce n’est pas non plus pour la note du prof ni pour arrondir ses fins de mois. C’est d’abords pour soit même, dans des périodes de recherche, de bilan, d’analyse personnel. Que veut-on exactement aujourd’hui, vers quoi tendra-t-on demain ? Jusqu’où est-on capable d’aller et de quelle manière ? Qu’elle est la part de réalisable pour soi et de ce qui devra rester pur fantasme ? Autant de questions qui peuvent être abordées par le biais du récit. La mise en ligne : Exhibitionnisme ou envie de partage … ? Peut importe ! Ce qui m’intéresse après le plaisir de la lecture, c’est la rechercher de la personne derrière le texte. Quels sont ses gouts ? Ses interrogations ? Comment négocie-t-elle ses propres réponses ? La fessée primale, pour moi, est la structure porteuse que l’on peut habiller, sans la dénaturer, de déclinaisons multiples du fantasme. Le récit de Caroline - Vous connaissez mes réticences sur les récits mettant en scène des mineurs (et tout frémissement de non consentement) et cela même si le fantasme remonte à ma petite enfance – Le récit de Caroline pour moi : l’exception qui confirme la règle. Aucun geste, aucune réflexion déplacée, aucun malaise ressenti à la lecture de ce récit déclencheur. Des doutes sur l’identité et les motivations profondes de l’auteur ? : Magie cassée !
1348 - 7/02/2011 19:53:17 Bonjour à toutes et à tous! Sur le conseil d'une femme du site, je viens de lire les récits de Blandine! C'est un vrai régal cette envie quasi permanente et délicieusement assumée,avec une façon toute simple de le dire! Merci du conseil!
petit chaperon vert 1349 - 8/02/2011 08:15:34 Ben ! Dites, Gobert..., vous avez un pet à la mémoire vive ? On a beaucoup parlé de Blandine, p 118, je vous ferai remarquer... Bon d'accord, je ne suis qu'un chaperon et Iris, une fleur - model de l'emblème royal tout de même, et non la fleur de lys - ...