"J'observe que les messieurs du site donnent leur coordonnées, ce qui laisse à ces dames toute latitude de les contacter. Cela doit en principe suffire."

C'est bien mon sentiment...

Bonjour vous toutes et tous.
Personnellement je ne suis pas pour la fessée administrée aux enfants surtout avec l'humiliation que constitue cette pratique en public.
Mais je suis résolument pour la fessée en tant que jeu entre adultes consentants

Je connais l"origine de mon "amour" pour la fessée

Ce qui l'a déclenchée c'est la seule fessée que j'ai reçu enfant à 7 ans et demi des mains d'une jolie monitrice dans une "maison d'enfants"
Et en public devant filles et garçons et bien entendu déculotté
Si je n'en connais pas la raison il est indéniable que j'ai ressenti lors de cette fessée un plaisir que je ne pouvais avouer à ma "correctrice".

Hélas ce fut la seule et unique de toute mon enfance et adolescence.

La contribution de PC illustre à merveille un intéressant paradoxe: même ceux d'entre nous qui se déclarent hostiles à la fessée pour les enfants reconnaissent parfois/souvent qu'un tel événement a pu, dans leur cas particulier, déclencher leur vocation (et ne semblent pas le regretter).

Oui je confirme James, c'est bien là que se trouve ( et pour moi aussi) l'origine du fantasme.

Je l'ai connue dans les règles de l'art de 8ans à 16,5 ans et la menace a encore existé à 18a! Quand à détailler comment cette terreur absolue et somme toute assez rare (une a deux par an ) s'est transposée en excitation...je resterai évasif.

Je dois cependant reconnaitre que dès le début, une curiosité sur la manière dont cela se déroulait au sein des autres familles m'a toujours animé, j'avais besoin de savoir si je n'étais pas plongé dans une solitude infinie dans un monde de brutes.

Avec l'adolescence l'excitation se précisa sans que pour autant je n'aie jamais souhaité en aucune manière la recevoir encore de mon père.

Hélas pour moi, le cauchemar continua encore quelque temps et il me fut indispensable de trouver un moyen efficace pour évacuer cette tension les soirs de grande solitude, après que les endorphines fussent fraichement réveillées par un père qui en maitrisait parfaitement les arcanes lors de chaque « remise à l'heure du compteur ».
C’est ainsi qu’à l’occasion d’une de ces journées gâchée par une correction vigoureuse, j’ai découvert cette manière de se faire plaisir pour compenser et que certains comprendront, elle fut le meilleur médicament pour trouver rapidement le sommeil réparateur et passer au jour suivant et espéré plus glorieux.

J’ignorais pourtant qu’il put exister un pareil compteur dont je n’ai jamais pu mesurer le niveau suffisamment à temps pour éviter la catastrophe. Existait-il vraiment ou était-ce un mythe comme le père Noël ? Les cadeaux étaient pourtant bien là le soir du réveillon tout comme la ceinture paternelle …

Il est vrai qu’à un certain âge, on ne souhaite plus trop servir de support épigraphique aux tables de la Loi paternelle écrites en lettres cunéiformes. J’eusse largement préféré qu’une jolie fille complice de mon âge se livra à ce simulacre avec moi, comme pour exorciser un vieux démon, mais l’histoire a pris une autre direction.

L'alchimie par laquelle la peur, la honte et la douleur se subliment en excitation voire en plaisir est difficile à comprendre par qui n'a pas ce fantasme...

Peut-être celui-ci nous est resté une fois adulte pour "exorciser un vieux démon" comme dit Titi, mais je ne crois pas qu'il n'y ait que ça. Je me souviens très clairement qu'à l'époque ou il m'arrivait encore d'en prendre, j'en avais une sainte frousse et je faisais tout ce que je pouvais pour l'éviter, mais... l'idée ou l'évocation me laissait un trouble profond et qui n'était pas uniquement de la peur...

Bien sur que la personne derrière est importante ! Elle est même fondamentale, et pas uniquement pour la plastique de son verso (même si ça a aussi son importance soyons honnêtes ).

Ce qui est essentiel -à mon sens- pour que la "mayonnaise" prenne c'est que la "victime" entre pleinement dans le jeu et éprouve réellement au fond d'elle même ce mélange de honte et d'apréhension allant croissant au fur et à mesure que l'inévitable se rapproche !

C'est au fesseur qu'il revient d'inspirer ce sentiment à sa victime, mais au dela d'une question de charisme, c'est surtout une question "d'atomes crochus" et de réelle concordance de vues sur le fantasme...

En tant que fesseur, l'évocation de la fessée, la référence lue ou entendue dans une discussion, une photo dans la presse ou dans une expo, est toujours troublante et agréable.
Mais vis à vis d'une partenaire, on est toujours dans une relation individualisée, personnalisée et ce n'est jamais pareil.
Donc il m'arrive rarement de parler ou de l'évoquer ou de menacer de fessées, car je ne vis pas en couple et il faut partager la même complicité.
En outre, il y a très peu de gens avec qui on peut faire référence à la fessée, même avec une partenaire complice et adepte.
Même celles qui acceptent et aiment la fessée érotique, comme jeu et plaisir ne supportent pas la menace de punition, qu'elles considèrent humiliante.
Donc, même si cela m'amuserait beaucoup je me censure.
Bon week-end.